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Qui ose vaincra

Qui ose vaincra

Titel: Qui ose vaincra Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Paul Bonnecarrère
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garder l’aérodrome
    de Steenwijk.
    4) Soulever la
    résistance dans la région.
    « J’avais insisté
    qu’autant que possible, il était essentiel qu’un commandant unique soit
    responsable pour donner l’ordre d’exécution du parachutage. Cela étant donné l’expérience
    précédente que j’avais eue lors de l’opération Gerrard en avant de la 2 e armée ; trop de Q.G. étaient alors concernés, avec pour résultat que l’opération
    n’eut jamais lieu. Le timing d’une telle opération est un problème
    délicat et il est essentiel que quelqu’un sur le terrain puisse donner l’ordre
    d’exécution, en liaison avec le commandant des troupes S.A.S. ou son représentant,
    l’opération étant toujours sujette à annulation par le commandant de l’aviation,
    compte tenu du temps ou autres circonstances.
    « La décision de
    lancer l’opération Amherst fut déléguée au commandant du 2 e corps
    canadien. L’armée canadienne estimait que cette opération devrait être
    déclenchée au plus tôt le 14 avril. De fait, il fut demandé qu’elle le soit
    huit jours avant. Auparavant, j’avais ordonné la mise en état d’alerte
    opérationnelle rapprochée de toutes les troupes S.A.S., de sorte qu’elles
    soient disponibles dès notification.
    Préparation.
    « Après avoir
    envoyé par radio les notifications nécessaires, je retournai par avion à mon Q.G.
    dans l’Essex, et donnai un schéma du plan au colonel Prendergast, commandant
    adjoint des Forces alliées. À l’armée canadienne, nous étions convenus d’une
    deuxième conférence pour parfaire les détails. Le colonel Prendergast assista à
    cette conférence. Une conférence se tint aussi au 38 e groupe, et le
    1 er corps aéroporté britannique donna son approbation, le lieutenant-colonel
    Collins, du 1 er bureau (S.A.S.) du corps aéroporté, ayant été tout
    le temps en consultation étroite. Les deux bataillons reçurent l’ordre de se
    rassembler dans une zone pour s’équiper et recevoir les ordres, et pour
    élaborer les plans détaillés de chaque stick (groupe). La difficulté pour
    trouver des Z.L. (zones de largage) convenables posa quelques problèmes, mais
    finalement les plans furent agréés au Q.G.S.A.S. le 4 avril. Après avoir vu le
    colonel Prendergast à son retour, je partis moi-même pour la Hollande afin de
    mettre au point le parachutage. Je me hâtais, car nous étions informés que les
    éléments avancés de l’armée canadienne avaient déjà atteint Cœverden et, ce
    faisant, certaines de nos Z.L. Je me rendis au 2 e corps canadien et
    fus très bien reçu par le chef d’état-major et le commandant du corps. La date
    du déclenchement, de l’opération fut arrêtée.
    La Résistance.
    « De bout en bout
    je travaillai dans la plus étroite coopération avec le lieutenant-colonel Derome,
    représentant des Forces spéciales auprès de l’armée canadienne. Il était aussi
    important pour lui que pour nous, en raison du problème posé par le soulèvement
    de la Résistance, que l’opération ne soit pas prématurée. Il demanda aussi un
    certain délai afin de prévenir le personnel concerné. L’implantation des maquis
    dans la région ne paraissait pas très importante, car jamais celle-ci n’avait
    été considérée comme une très bonne région pour organiser la Résistance.
    Considérations « Air ».
    « Il peut être de
    quelque valeur de noter comment les considérations « Air »
    affectèrent nos plans du point de vue S.A.S. La considération première était
    que les conditions météo pourraient rendre l’annulation nécessaire et qu’en
    conséquence une décision serait à prendre quant au report ou non de l’opération
    pour la nuit suivante. Une annulation de cette sorte pourrait laisser dans le
    désarroi la Résistance – aspect dont il faut toujours tenir compte.
    « Deuxièmement, les
    problèmes concernant le plan de vol incluaient le parachutage de jeeps. On
    projetait de larguer 18 jeeps sur certaines Z. L., environ une heure après le
    parachutage des éléments de pointe. Malheureusement, l’entraînement des hommes
    à sauter des avions transportant en même temps des jeeps armées, n’avait jamais
    été pratiqué. En outre, compte tenu de la mauvaise visibilité au cours de la
    nuit de l’opération, la R.A.F. ne pouvait garantir une grande précision. Le
    parachutage des jeeps dut donc être annulé. À l’avenir, et si d’autres expériences
    sont

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