Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Une histoire du Canada

Une histoire du Canada

Titel: Une histoire du Canada Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Robert Bothwell
Vom Netzwerk:
ce qu’on croit en général, les catholiques irlandais sont très nombreux à venir au Canada avant la grande famine causée par la maladie de la pomme de terre en irlande à la fin des années 1840, bien que, une fois encore, ils soient moins nombreux que les protestants irlandais.
     
    498
    UnE HIsTOIRE dU Canada
    3. Généralement, les voyages sont cependant plus longs. Les récits des voyageurs qui traversent l’atlantique parlent d’une expérience absolument ennuyante et du mal de mer : voir Charlotte Gray, Sisters in the Wilderness : The Lives of Susanna Moodie and Catharine Parr Traill, toronto, viking, 1999, chapitre 4.
    Ce sont là cependant les récits d’immigrants plus instruits et plus riches, qui ont le temps et l’instruction nécessaires pour mettre leurs histoires par écrit.
    en général, les voyages transatlantiques sont beaucoup plus désagréables et, lorsqu’il y a une épidémie, beaucoup plus dangereux.
    4. Citation dans Marcus tanner, The Last of the Celts, new Haven, Yale University Press, 2004, p. 292. La source est un médecin militaire de sydney, en nouvelle-écosse, en 1827.
    5. Kenneth Bourne, Britain and the Balance of Power in North America, 1815–1908, Berkeley, University of California Press, 1967 , p. 40-41 .
    6. À un certain moment, le comte occupe le comptoir de la Compagnie du nord-Ouest à fort William, sur le lac supérieur et arrête les associés de la Compagnie qu’il y trouve. Comme le souligne J.M. Bumsted, il réagit au comportement violent et illégal des gens de la Compagnie : J.M. Bumsted, Fur Trade Wars, p.
    157–161.
    7. Citation dans Bumsted, Fur Trade Wars, p. 224.
    8. Henry david thoreau, Un yankee au Canada, trad. adrien thério, Montréal, éditions de l’homme, 1962, chapitre 3 (édition originale en américain de 1853) www.walden.org/institute/thoreau/writings/Canada_03_st_anne.htm 9. anna Jameson, « an english Gentlewoman in Upper Canada, 1836-1837 », dans Craig, Early Travellers, p. 124. Jameson parle des racines loyalistes de la province, mais décrit aussi les opinions sociales et politiques qu’elle y a lues ou entendues en 1837.
    10. Caleb Upham, citation dans reginald C. stuart, United States Expansionism and British North America, 1775–1871, Chapel Hill, University of north Carolina Press, 1988, p. 98. Le colporteur yankee d’Haliburton s’appelle « sam slick of slickville ».
    11. Citation dans « ramsay, George, 9e comte de dalhousie », Dictionnaire biographique du Canada, vol. vii, p. 786.
    12. entrée du journal, le 28 août 1831 : Tocqueville au Bas-Canada, Montréal, éditions du Jour, coll. Bibliothèque québécoise, 1973, p. 69. voir aussi www.
    tocqueville.org/ca.htm
    13. il ne faut pas oublier que les provinces et les états voisins se livrent une vive concurrence pour attirer les colons à cette époque, et la publication de certains ouvrages visait à favoriser l’un ou l’autre des concurrents.
    14. La question de la nature des différences politiques et culturelles entre les Canadiens et les américains est sur toutes les lèvres dans les années 1820
    et elle demeure très actuelle de nos jours. Pour l’essentiel, une école de chercheurs universitaires soutient qu’il y a des différences profondes entre Canadiens et américains, les premiers étant plus traditionalistes et plus tory noTes
    499
    dans leurs comportements, les deuxièmes affichant moins de déférence et se sentant moins liés par la tradition et l’autorité. On perçoit les Canadiens comme davantage communautariens et portés à s’en remettre à l’état, tandis que les américains semblent faire preuve de plus d’individualisme et d’esprit individuel d’entreprise. tout récemment, seymour Martin Lipset, un politicologue américain, a démontré l’existence de différences culturelles, principalement dans son ouvrage Continental Divide : The Values and Institutions of the United States and Canada, new York, routledge, 1990, et deux sociologues canadiens, edward Grabb et James Curtis, dans leur ouvrage Regions Apart : The Four Societies of Canada and the United States, toronto, Oxford University Press, 2005, ont soutenu le contraire de manière fort énergique et convaincante. Bien entendu, on doute fort de pouvoir un jour en arriver à une conclusion ferme. Le thème des différences entre Canadiens et américains demeure un sujet important dans la culture populaire ; au début des années 2000, on lui a même consacré une série

Weitere Kostenlose Bücher