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Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977

Titel: Cahiers secrets de la Ve République: 1965-1977 Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Michèle Cotta
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 République. Ce n’est qu’après seulement que la gauche pourrait arriver au pouvoir.
    Ce n’est pas l’analyse que fait Billères, qui pense au contraire que les mécanismes politiques déclenchés depuis mars dernier sont irréversibles et que Mitterrand sera sûrement le prochain président de la République.
    Mitterrand revient sur les communistes à la fin du voyage : « On oublie toujours, nous dit-il, que l’équipe dirigeante actuelle du PC est tout entière engagée aux yeux des militants dans le processus de rapprochement avec la Fédération de la gauche. Cette équipe ne peut pas prendre le risque de faire éclater trop légèrement l’unité d’action avec laquelle ils sont compromis jusqu’aux yeux. Un échec Fédération-PC, ce serait d’abord l’échec de Waldeck. »
    1 - L’Union des étudiants communistes a été créée en 1939, puis réanimée, après une période de sommeil, en 1956. L’organisation, qui fait partie du Mouvement des jeunes communistes de France, est proche du Parti communiste, quoique, en principe, elle soit autonome.
    2 - Selon l’IFOP, 40 % des Français ont une bonne opinion du ministre des Finances, en septembre 1965, quatre mois avant son départ. Ils étaient 32 % en janvier 1965.
    3 - Chef du service politique du journal Combat .
    4 - Le général de Gaulle a été élu en décembre 1965. La présidentielle doit avoir lieu en 1972. L’âge du Général semble rendre inenvisageable sa candidature à cette date.
    5 - Il semblerait, me dira-t-il plus tard, qu’un article de L’Express rédigé par Colette Gouvion, alors supplétive du service politique (puisque appartenant à un service baptisé « Vie moderne »), avait pas mal insisté sur le côté « bon vivant » de Pierre Mazeaud, qui n’avait pas été apprécié par la bourgeoisie locale. Le candidat de l’opposition avait inondé les électeurs des fac-similés de l’article de L’Express .
    6 - Sur ces treize cadeaux des communistes, huit sont pour les conventionnels : Georges Fillioud à Romans, Georges Dayan à Nimes, Bastien Leccia à Marseille, Louis Perillier à Auxerre, Paul Cléricy à Nice, Louis Deschizeaux à Châteauroux, Léon Hovnanian dans le Val-d’Oise et Claude Estier à Paris.
    7 - Né au Caire en 1913, Alexandre Sanguinetti est nommé secrétaire général du comité d’action des associations d’anciens combattants (CAANAC) en 1956. À ce titre, il se mobilise, comme d’autres, en faveur du retour du général de Gaulle au pouvoir. Collaborateur de Roger Frey en 1959, il devient son chef de cabinet, puis son directeur de cabinet. Il suit Roger Frey au ministère de l’Intérieur en 1961, où, comme chargé de mission, il participe activement à la lutte contre l’OAS. Il est élu au second tour des élections législatives de 1962 sous l’étiquette UNR dans la circonscription « grandes carrières » du 18 e arrondissement. Ministre des anciens combattants de 1966 à 1967, il est battu par Claude Estier en 1967.
    8 - 116 députés ont été élus sous l’étiquette Fédération de la gauche, 73 sous l’étiquette communiste, et 4 sous l’étiquette PSU.
    9 - Il s’agit de Pierre Messmer, Maurice Couve de Murville, Jean Charbonnel et Alexandre Sanguinetti.
    10 - Spécialiste reconnu de sciences politiques, professeur à l’Institut d’études politiques, secrétaire général du Sénat.
    11 - Le lundi 13 mars.
    12 - Président du Conseil en janvier 1956 alors que les Français avaient voté pour le Front Républicain, et surtout pour Pierre Mendès France, Guy Mollet avait expérimenté toutes les difficultés d’une cohabitation à problèmes avec PMF.
    13 - Georges Pompidou n’a pas souhaité, comme cela avait déjà été le cas en 1966, que soit ouvert un débat de politique générale, donc suivi d’un vote.
    14 - À l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur .
    15 - René Capitant, juriste de formation, gaulliste de gauche de la première heure, ministre de l’Éducation nationale du gouvernement provisoire du général de Gaulle en 1945, a crée en 1946 l’Union gaulliste. L’autre fondateur de l’Union gaulliste est Louis Vallon, polytechnicien, ancien militant de la SFIO avant la guerre. Élu député de la Seine en 1951, puis député de Paris en 1968, il a fait adopter, en tant que rapporteur de la commission des Finances, un amendement, baptisé « Amendement Vallon », sur la participation des travailleurs aux plus-values de

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