Dramen
mit ihr den Salon.
Lulu
Bonne nuit, chers enfants!
Sie begleitet das Paar auf den Korridor hinaus und kommt gleich darauf mit Bob zurück.
Lulu
zu Bob
Vite, mon enfant! Nous partirons à l'instant. Tu m'accompagneras. Mais nous allons nous déguiser. Tu me donneras tes vêtements et tu metteras les miens. – Vite, vite!
Bob
A votre service, Madame!
Lulu und Bob ins Speisezimmer ab. Im Spielzimmer entsteht Lärm. Die Türen werden aufgerissen, Bankier Puntschu, Journalist Heilmann, Alwa Schön, Bianetta Gazil, Madelaine de Marelle, Kadéga di Santa Croce und Ludmilla Steinherz kommen in den Salon.
Heilmann
ein Wertpapier in der Hand, auf dessen Titelkopf ein Alpenglühen zu sehen ist, zu Puntschu
Il vous faut l'accepter, Monsieur!
Puntschu
Mais ça n'a pas cours, mon cher!
Heilmann
Sie Spitzbube! Vous refusez de me donner ma revanche!
Bianetta Gazil
Ah ces Prussiens!
Madelaine de Marelle
Est-ce que vous y comprenez quelque chose?
Ludmilla Steinherz
Il lui a pris son argent.
Heilmann
Et le voilà maintenant qui quitte le jeu, ce filou!
Madelaine de Marelle
Ah, ce n'est pas propre!
Puntschu
Moi qui quitte le jeu? – Que sa mise soit de l'argent, que Diable! Je ne suis pas ici dans mon bureau de change. Qu'il vienne demain à dix heures m'offrir son papier!
Heilmann
Mon papier?! – Voici seize cents francs, les actions que vous m'avez vendues!
Puntschu
Mais pour jouer il vous faut de l'argent comptant!
Heilmann
Wenn Sie einen bis auf den letzten Sou ausgeraubt haben, dann hat es plötzlich pas cours!
Kadéga
Qu'est-ce qu'ils disent, maman?
Madelaine de Marelle
Je n'en sais rien, moi –
Heilmann
Sie Halsabschneider! Sie Saujude!
Puntschu
Mais voyons, mon ami, soyons raisonnable! Il n'a pas de valeur, votre titre. Les actions du Funiculaire de la Jung-Frau sont tombées, ce soir, jusqu'à quinze. Je viens d'en recevoir la nouvelle par télégramme. Je n'en voulais rien dire d'abord…
Alwa
Mais comment ça se fait-il? Nous voilà sur le pavé!
Puntschu
Et moi, qui perds toute une fortune! Demain, à la Bourse, on va nous en offrir pour cent sous la douzaine!
Madelaine de Marelle
Grand Dieu! Dix-huit ans de peines et de travail!
(Sie sinkt in Ohnmacht.)
Kadéga
Oh, maman! Reveille-toi! – Elle meurt! Elle meurt!
Bianetta Gazil
Où allez vous, ce soir, prendre votre dîner, Monsieur Puntschu?
Puntschu
Je suis pressé; je vais prendre ma voiture.
Bianetta Gazil
M'offrez-vous à souper chez Maxime puis que vous venez de perdre toute une fortune?
Puntschu
Si vous voulez. On y sera mieux, peut-être. Il ne reste rien à faire ici.
Puntschu und Bianetta Gazil verlassen den Salon.
Heilmann
ballt seine Aktie zusammen und wirft sie zu Boden
Das hat man von dem Pack!
Ludmilla Steinherz
Warum spekulieren Sie auf die Jungfrau! – Vous enverrez quelques petites notes à Berlin et le mal sera réparé.
Heilmann
Vous avez beau dire, Madame! Ich habe das Handwerk noch nicht so los wie Sie. Wollen Sie mich nicht als Ihren Geheimsekretär in Dienst nehmen?
Ludmilla Steinherz
Connaissez-vous le Mouton à cinq pattes? – Venez, allons au Mouton à cinq pattes! C'est tout près des Halles. Nous y sommes chez nous. Jusqu'au petit jour nous aurons fait un joli petit article.
Heilmann
Vous ne dormez donc pas?
Ludmilla Steinherz
La nuit? – Jamais!
Journalist Heilmann und Ludmilla Steinherz verlassen den Salon.
Alwa
über Madelaine de Marelle gebeugt
Elle a les mains glacées. Qu'elle est belle, cette femme! Il faudrait ouvrir son corsage, afin qu'elle puisse respirer plus librement.
Lulu kommt aus dem Speisezimmer in Jockeymütze, rotem Jackett, weißen Lederhosen und Stulpstiefeln, einen Radmantel um die Schultern.
Lulu
Hast du noch etwas Geld, Alwa?
Alwa
Bist du verrückt geworden?
Lulu
In zwei Minuten kommt die Polizei. Wir sind verraten. Bleib hier, wenn du Lust hast!
Alwa
Barmherziger Himmel!
Lulu und Alwa verlassen den Salon
Kadéga di Santa Croce
Maman, reveille-toi! Tout le monde s'enfuit!
Madelaine de Marelle
zu sich kommend
Et la jeunesse et les beaux jours passés! Oh cette vie!
Kadéga
Mais c'est moi, qui gagnera de l'argent pour nous deux. Je ne veux plus rentrer dans mon couvent.
Madelaine de Marelle
Dieu te bénisse! Sais-tu bien ce que tu dis! – J'aurai peut-être un engagement au Concert Parisien. J'y chanterai mon désastre; voilà ce qui les amusera!
Kadéga
Mais tu n'as pas de voix, maman.
Madelaine de Marelle
Ah oui,
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