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FBI

FBI

Titel: FBI Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: David Carr-Brown
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États-Unis. L’Agent spécial et ses hommes se précipitent à l’aéroport de Sanaa, où ils retrouvent le chef de l’antenne de la CIA à Aden qui rentre lui aussi au pays. Les deux hommes attendent d’embarquer quand le téléphone de l’agent de la CIA sonne.
    « C’est pour toi », dit-il à Ali Soufran en lui tendant l’appareil.
    À l’autre bout du fil, un responsable du bureau de Washington lui ordonne de rester au Yémen.
    « Mais je souhaite rentrer pour enquêter sur ce qui s’est passé !
    – Tu dois précisément rester au Yémen à cause de ce qui s’est passé. Tu dois interroger une nouvelle fois Fadh al-Quso : c’est notre seule piste. »
    Ali Soufan récupère ses bagages et retourne à l’ambassade. Là, un fax l’attend. Ce sont ses ordres : il doit trouver des informations sur les terroristes du 11 Septembre « par tous les moyens ». C’est la première fois que l’Agent spécial voit une telle expression figurer dans un ordre officiel du FBI. Puis, toujours par fax, il reçoit les photos des dix-neuf pirates de l’air responsables de l’attaque de la veille. Il a à peine le temps de les consulter qu’un responsable de la CIA à Sanaa lui remet une enveloppe marron. À l’intérieur, Soufan découvre trois photographies de surveillance, et le rapport de la CIA relatif à la réunion de Kuala Lumpur du début de janvier 2000. Le « mur » qui séparait la CIA du FBI vient lui aussi de s’effondrer.
    Ali Soufan réalise que la CIA surveillait depuis près d’un an et demi deux des pirates de l’air, Kahled al-Mihdhar et Nawaf al-Hazemi, tous deux présents à Kuala Lumpur. Il comprend aussi que l’Agence a tout fait pour que le Bureau ignore la présence des deux terroristes sur le territoire américain pendant les neuf mois qui ont précédé l’attaque.
    Alors Ali Soufan se précipite aux toilettes et vomit.
    Moins d’une heure plus tard, l’Agent spécial débarque dans le bureau du chef des services secrets yéménites, le général Qamish.
    « Je veux interroger une nouvelle fois Fahd al-Quso.
    – Pourquoi ? Ce qui s’est passé aux États-Unis n’a rien à voir avec l’ USS Cole … »
    Ali Soufan coupe sèchement le général :
    « Je ne parle pas de l’ USS Cole . Frère John a disparu… »
    Ali Soufan s’arrête brusquement, incapable de poursuivre. Le général Qamish a lui aussi les larmes aux yeux.
    Ghalib Qamish prend son téléphone. Le premier appel est pour son secrétaire, à qui il donne l’ordre de faire venir al-Quso depuis Aden le soir même. Le second est pour l’aéroport d’Aden ; mis en contact avec le pilote du seul vol du soir pour la capitale, il ordonne : « Je vous interdit de décoller sans mon prisonnier. »
    Il est un peu plus de minuit quand Ali Soufan entame l’interrogatoire d’al-Quso dans une pièce voisine du bureau du général Qamish.
     
    « Vous n’allez quand même pas me convoquer chaque fois qu’il se passe quelque chose à New York ou à Washington ! » commence le terroriste.
    Ali Soufan pose sur la table les trois photos de surveillance de la réunion de Kuala Lumpur, remises la veille par la CIA. On y distingue nettement Kahled al-Mihdhar et Nawaf al-Hazemi.
    « Je les ai peut-être vus dans des camps d’entraînement en Afghanistan ou au Pakistan », dit al-Quso.
    Le lendemain, la CIA remet à Ali Soufan la quatrième et dernière photo prise à l’occasion de la réunion de Kuala Lumpur : c’est celle où figure le cerveau de l’attaque contre l’ USS Cole , Khallad. L’Agent spécial réalise que l’attaque du destroyer et celle des deux tours sont liées et que, si la CIA ne lui avait pas dissimulé des informations essentielles, il serait sans doute remonté jusqu’aux terroristes du 11 Septembre avant la date fatidique.
    Ali Soufan interroge Fahd al-Quso pendant trois nuits d’affilée. Le jour, il rédige ses rapports et recoupe les informations. Quand il dort deux heures, il est content. Le quatrième soir, il s’effondre, épuisé, et doit être transporté aux urgences de l’ambassade. Ses collègues veulent l’évacuer vers les États-Unis pour raison sanitaire. Il a conscience de l’importance des informations données par Fahd al-Quso. Il sait qu’il n’a pas encore tout tiré de lui. Le lendemain, il fait à nouveau face au djihadiste. Il lui montre une série de photos. Sur l’une d’elles, al-Quso identifie Marwan al-Shehhi, le terroriste

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