Frontenac_T1
devaient avoir fait des études universitaires et donc revêtir la robe ou toge des diplômés de lâuniversité. Ils furent aussi nommés « robins » ou « hommes de robe ». Cette expression sâoppose à la noblesse dâépée, ces nobles occupant les traditionnelles fonctions militaires de leur groupe social. On rattachait généralement la noblesse de robe à la noblesse récente (créée au XVI e siècle), et la noblesse dâépée à la noblesse dâextraction (très ancienne et sans trace dâanoblissement), mais ce rattachement est parfois abusif. Frontenac était un pur représentant de cette noblesse dâépée.
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Officier réformé  : Militaire de quelque grade que ce soit dont la compagnie nâest pas complétée, faute dâun nombre suffisant dâhommes (une compagnie comptait cinquante hommes sous le régime français), et qui sert de surnuméraire.
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Onneiouts  : Lâune des Cinq Nations iroquoises. Le terme onneiout signifiait le «peuple de la pierre debout ». Comme les autres nations iroquoises, les Onneiouts cultivaient le maïs, le haricot, la courge. Cette tribu fut surnommée, avec les Goyogouins (autre tribu des Cinq Nations), « les jeunes frères ». Leur territoire sâétendait de lâactuel Utica, New York, jusquâau lac Oneida.
Onontio : Terme signifiant « grande montagne » en algonquin. Il a été donné par les Amérindiens au premier gouverneur de la Nouvelle-France, Charles Huault de Mont ma gny, et a toujours été utilisé par la suite pour désigner ses successeurs . Une expression qui sâest particulièrement appliquée au comte de Frontenac, qui a occupé la fonction de gouverneur général pendant dix-huit ans et lors de deux administrations, de 1672 à 1682 et de 1689 à 1698, date de sa mort.
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Outaouais  : Peuple de langue algonquienne qui vivait au nord du territoire des Hurons, en amont des Grands Lacs, à lâépoque de lâarrivée des Français. Selon une tradition des Outaouais, ils formaient jadis un seul peuple avec les Ojibwés et les Poteouatamis. Leur division semble sâêtre faite à Michillimakinac, point de rencontre des lacs Huron et Michigan. Les Outaouais vivaient près de Michillimakinac, tandis que les Poteouatamis étaient installés plus au sud en remontant le lac Michigan, et les Ojibwés à Sault-Sainte-Marie, au nord-ouest.
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Pays du Tendre  : Représentation topographique et allégorique du pays de lâamour, où lâamant doit trouver le chemin du cÅur de sa dame, entre maints périls et maintes épreuves. La carte du pays du Tendre, plus communément appelée « carte du Tendre », a été élaborée collectivement, en 1653-1654, par les habitués du salon de mademoiselle de Scudéry, avant que celle-ci ne lâintègre à son roman Clélie, histoire romaine.
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Petite guerre  : La petite guerre a pris naissance dans la colonie laurentienne au cours de la seconde moitié du XVII e siècle, comme conséquence directe des raids iroquois des années 1640 et 1650. La population peu nombreuse de la colonie française fut amenée par cette expérience terrifiante à adopter les tactiques et les pratiques barbares de son tenace ennemi. Câétait une guerre de razzias, de guets-apens, dâattaques-surprises, dâescarmouches et de tirs dâembuscades meurtriers provenant du couvert de la forêt. Dépassée en nombre par la population des colonies anglaises depuis le milieu du XVII e siècle, la Nouvelle-France nâaurait pu survivre autrement pendant aussi longtemps.
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Puritains  : Groupe dâune centaine dâAnglais, connu plus tard sous le nom de « Pères pèlerins », qui aborda au cap Cod en décembre 1620. Câétaient des religieux de stricte observance et de culte calviniste, qui pratiquaient une vie communautaire intense et avaient une discipline sociale et morale sans faille. Ils quittèrent lâAngleterre à cause de lâintransigeance religieuse des souverains Jacques 1 er et Jacques II, champions déterminés de lâanglicanisme. Ces « dissidents » puritains désiraient vivre librement leur foi et fonder des
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