Frontenac_T1
provient du livre dâErnest Myrand, Frontenac et ses amis , qui sâest lui-même documenté auprès dâHenri Lorin, dans Le comte de Frontenac. Lâhistorien William Eccles dans Frontenac, the Courtier Governor, en fait également état. Lâhomme était notoirement désargenté et criblé de dettes. Sa femme et ses amis lâont souvent épaulé durant ces années. Les calomnies lancées contre le gouverneur par des courtisans malveillants sont tirées du même livre de Myrand, qui les attribue à Saint-Simon, dans ses Mémoires .
Jâai brodé librement sur la conversation quâa eue Louis de Buade avec ses interlocuteurs lors de la fête donnée en son honneur. Elle va toutefois dans le sens de la politique de découverte et dâexpansion territoriale quâil a menée tout au long de sa première administration. Le projet de conquête de la Nouvelle-York, préparé et présenté par Hector de Callières au ministre et au roi, est exact, de même que le reste du chapitre.
Chapitre 2
Plusieurs événements rapportés dans ce chapitre sont décrits par des historiens tels que W. J. Eccles dans Frontenac, the Courtier Governor , Léo-Paul Desrosiers dans Iroquoisie , Le Roy Bacqueville de la Potherie dans Histoire de lâAmérique septentrionale , et par le père de Charlevoix dans Histoire et description générale de la Nouvelle-France. La Correspondance de Frontenac mâa également été utile. Par contre, jâai inventé les détails de cette promenade du gouverneur dans Montréal et les contacts quâil a pu établir avec la population, puisque lâhistoire nâen fait pas mention.
Chaque fois que Frontenac migrait à Montréal pour la session dâété, jâai indiqué quâil sâinstallait au « château de Callières ». Peut-être a-t-il habité ailleurs, mais je nâai pas trouvé cette information.
La conversation entre Frontenac et le sieur de Valrennes à propos de la destruction du fort Cataracoui a bel et bien eu lieu, et les propos rapportés sont ceux des historiens.
Chapitre 3
Cette conversation qui aurait eu lieu entre Denonville, le gouverneur sortant, et Frontenac, est fictive. Un semblable échange de vues a sûrement eu lieu entre les deux hommes qui, nous le savons, ne sâaimaient pas particulièrement, mais lâhistoire en fait seulement mention sans rapporter le contenu de la discussion. Jâai donc imaginé la scène, en utilisant des arguments qui opposaient les protagonistes. Pour bien étayer les idées de Denonville, jâai consulté Le marquis de Denonville, gouverneur de la Nouvelle-France, 1685-1689, de Jean Leclerc, et Un marquis du grand siècle, Jacques-René de Brisay de Denonville, 1637-1710, de Thérèse Prince-Falmagne. Quant à Frontenac, il est persuadé que la destruction de Fort Cataracoui était une erreur fatale, que lâarraisonnement des prisonniers iroquois lors de lâinvasion du pays tsonontouan par Denonville sâétait faite par traîtrise et que leur envoi aux galères aurait mené au mas sacre de Lachine et aux suivants. Une erreur que dément clairement Jean Leclerc, dans lâouvrage cité ci-dessus, de même que W. J. Eccles, dans Frontenac, the Courtier Governor .
Chapitre 4
Les informations historiques disséminées dans ce chapitre sont tirées de sources sûres. Les difficultés quâa eues Frontenac à composer avec lâintendant Duchesneau, lors de son administration précédente, sont bien documentées. Frontenac se croyait en droit dâexercer seul le pouvoir et le rôle important dévolu à lâintendant lui était une épine au pied. Frontenac sâest réinstallé au château Saint-Louis avec lâintention dây entretenir un petit Versailles, ce quâil a fait. La rencontre avec Champigny est imaginaire, mais a certainement eu lieu. Il est facile dâinventer, à partir de ce que lâhistoire nous dit des accrochages entre ces deux personnages, ce qui a pu les diviser dès lâabord. Champigny et Frontenac sâentendront dâailleurs très mal tout le long des neuf années qui suivront, sans toutefois aller jusquâà la rupture. Dâailleurs, les responsabilités de chacun étant mal
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