Furia Azteca
vous arranger que l'un de vous deux se marie.
iiplement pour la forme et ensuite...
- Non, je ne veux pas ", répondit Chimali avec une Jme détermination. " Et je ne laisserai pas Tlatli epter. Ce serait de la l‚cheté et une souillure pour les ntiments que nous éprouvons l'un pour l'autre. Mets-à
notre place, la Taupe, suppose qu'on te demande J'épouser l'un de nous.
- Ce serait scandaleux et tout à fait contraire aux et aux coutumes.
Mais, c'est exactement le JSttntraire, si l'un de vous prend Tzitzi pour femme, pour !a forme, seulement, Chimali.
' - Non ", répéta-t-il et il ajouta, sincèrement, peut-être : " Nous sommes désolés. ", - Moi aussi ", soupirai-je, en les quittant.
Mais j'étais bien décidé à ne pas l‚cher prise. Il me ; fallait convaincre l'un deux que c'était notre intérêt imun. Ma sour serait sauvée ; toutes éventuelles sus-jj‚cions au sujet des relations entre Chimali et Tlatli seraient levées, ainsi que sur les relations entre Tzitzi et moi. Ils l'emmèneraient avec eux à Texcoco et je pour-Wtis la voir en secret. Plus j'y pensais, plus ce plan me .Semblait convenir à tout le monde. Chimali et Tlatli ne ^fourraient pas continuer à refuser sous le prétexte 249
égoÔste qu'un mariage entacherait leur amour. J'arriverais à les persuader
- en les menaçant de les dénoncer comme cuilontin, s'il le fallait. Oui, j'irais les trouver à nouveau.
Mais les événements m'en empêchèrent. Il était déjà trop tard.
Cette nuit non plus, 1 zitzi ne revint pas.
Malgré tout, je dormis. Je ne rêvai pas de vautours, mais de Tzitzi et moi enfermés dans l'énorme jarre contenant notre réserve d'eau, marquée de l'empreinte sanglante de la main de Chimali. Mon rêve me ramenait à ces jours sans vie o˘ Tzitzi avait trouvé un prétexte pour que nous sortions ensemble. Elle avait renversé et brisé la jarre. L'eau se déversa sur le sol et m'éclaboussa la figure. Je me réveillai, le visage inondé de larmes.
Le lendemain, une convocation arriva du palais du gouverneur, mais contrairement à la logique, elle n'était pas destinée au chef de famille, mon père, Tepetzalan. Le messager déclara que les Seigneurs Héron Rouge et Joie demandaient que ma mère vienne immédiatement au palais. Mon père demeura silencieux, la tête courbée et il évita mon regard pendant que nous attendions son retour.
Elle revint, toute p‚le et ses mains tremblaient en enlevant le ch‚le qui lui couvrait la tête et les épaules, mais son calme nous surprit. Elle n'était plus cette femme ulcérée de voir un titre de noblesse lui échapper et elle n'avait pas non plus le comportement d'une mère éplorée.
" Nous avons perdu une fille, mais nous n'avons pas tout perdu, déclara-t-elle.
- Comment ça, perdu ? demandai-je.
- Tzitzi n'est jamais arrivée au palais ", expliqua ma mère sans me regarder.
" Elle a échappé aux femmes qui l'accompagnaient et elle s'est enfuie. Tous ces événements ont presque rendu fou ce pauvre Pactli ; il a ordonné qu'on fouille l'île de fond en comble. Un oiseleur est venu dire que son canoÎ
avait disparu. Tu te rappelles, dit-elle à son père : ce que 250
ta fille avait menacé de faire : voler un acali pour s'enfuir sur la terre ferme. , - Oui, répondit-il, tristement.
- Elle a d˚ mettre son projet à exécution. On ne sait dans quelle direction
'elle est partie, aussi Pactli a :été obligé d'abandonner les recherches.
Il est aussi éprouvé que nous. " C'était un mensonge si évident, qu'elle se h‚ta d'ajouter avant que je puisse prendre la ^parole : " Nous devons nous mettre dans la tête qu'elle est perdue pour nous. Elle est partie, comme elle l'avait 4h, et pour toujours. C'est uniquement de sa faute. Jamais elle n'osera revenir à Xaltoc‚n. ,- Je ne crois pas un mot de tout cela ", dis-je. Mais elle m'ignora et poursuivit, en s'adressant à mon père :
" Comme Pactli, le gouverneur partagé notre douleur il ne nous en veut pas des égarements de notre indigne Ôlle. Il m'a dit : "J'ai toujours eu beaucoup de respect IjSour Tête Haute", et "J'aimerais faire quelque chose
|L|X>ur soulager son chagrin et sa déception, pensez-vous a'il accepterait le poste de Chef carrier pour l'ensemble Ôs carrières ?" " |Ô Mon père releva la tête d'un seul coup et s'exclama : f Comment ?
- Voilà exactement ce qu'a dit Héron Rouge : "«a s ne compensera pas la honte que cet homme a subie, mais au moins, les gens comprendront
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