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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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amenée.

    Deux de nos femmes 'accompagnent. Aucun de vous ne doit chercher à être ju, sauf si on l'appelle. "
    , Tzitzi ne revint pas à la maison de toute la journée. ersonne ne nous rendit visite, car l'île tout entière était t courant de notre malheur. Les organisatrices de la fête : vinrent même pas chercher ma mère pour le balayage. ette marque d'ostracisme de la part de femmes qu'elle spérait pouvoir bientôt regarder de haut, la rendit re plus agressive qu'à
    l'ordinaire. Elle passa cette libre journée à réprimander mon père pour ne pas air empêché sa fille de mal tourner, et moi, pour avoir ertainement fait faire à ma sour la connaissance de
    ."léchants amis " et laisser l'un d'eux la débaucher. stte accusation, bien qu'injustifiée, me donna une idée. Je me faufilai hors de la maison pour aller à la recher-lehe de Chimali et de Tlatli. Ils m'accueillirent avec un r embarrassé et de maladroites paroles de commiséra-tion. t "Vous pouvez aider Tzitzi, si vous le voulez, leur
    ,, - Si tu vois quelque chose que nous puissions faire, riThésite pas à
    nous en parler, me répondit Chimali. - Vous savez que, depuis des années, ce misérable actli poursuit ma sour de ses assiduités. Tout le monde est au courant et maintenant, tout le monde sait également qu'elle lui préfère quelqu'un d'autre. Seigneur Joie ^Va donc faire figure d'amoureux malchanceux pour avoir l'ipourtisé une fille qui l'a insulté. Pour sauvegarder son
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    amour-propre blessé, il va se venger sur elle et peut-être d'une atroce manière. L'un de vous peut empêcher cela.
    - Comment ? demanda Chimali.
    - En l'épousant. "
    Personne ne saura jamais combien me co˚tèrent ces paroles qui revenaient à
    dire : Je vous l'abandonne. Prenez-la. Mes amis furent tout décontenancés et roulèrent des yeux ébahis.
    " Ma sour a fauté, continuai-je. Je ne peux pas le nier. Mais vous la connaissez depuis toujours et vous savez que ce n'est pas une fille légère.
    Si vous lui pardonnez ce faux pas, en pensant qu'elle l'a fait uniquement pour ne pas épouser Seigneur Joie, vous pouvez être s˚rs de ne pouvoir trouver une épouse plus chaste, plus honnête et plus fidèle ; et je n'ai pas besoin d'ajouter que vous n'en trouverez pas de plus belle. "
    Ils se regardèrent tous les deux, mal à l'aise. Je ne pouvais pas les bl
    ‚mer. Cette proposition abrupte devait les avoir frappés avec la même soudaineté qu'un éclair lancé par Tlaloc.
    " Vous êtes sa seule chance de salut, implorai-je. Pactli la tient en son pouvoir maintenant qu'il sait qu'elle n'est plus une jeune fille. Il peut l'accuser d'avoir été sur de mauvais chemins. Il peut même prétendre qu'elle était sa fiancée et qu'elle lui a été volontairement infidèle. Cela risquerait d'être assimilé à un adultère et il pourrait arriver à persuader Héron Rouge de la condamner à mort, ce qui n'est pas possible si elle est officiellement mariée ou demandée en mariage. "
    Je les regardai droit dans les yeux, l'un après l'autre. " Si l'un de vous demandait publiquement sa main... " Ils baissèrent les yeux. " Oh, je sais, il vous faudrait du courage et peut-être se moquerait-on de vous. On penserait que vous êtes celui qui l'a déshonorée. Mais le mariage fera taire tous ces bavardages et la soustraira à la vengeance de Pactli. Elle serait sauvée, Chimali. Ce serait une belle action, Tlatli. Je vous en supplie. "
    Tous deux me regardèrent avec une expression sincèrement attristée.
    " Nous ne pouvons pas, la Taupe. Ni l'un ni l'autre. "
    J'étais affreusement déçu et peiné ; mais plus encore, 248
    j'étais déconcerté. " Si vous m'aviez dit que vous ne vouliez pas, j'aurais compris, mais que... vous ne pouvez pas ? "
    Ils se tenaient côte à côte, devant moi. Tlatli, massif Chimali, filiforme.
    Ils semblaient désolés, puis ils se ^tournèrent l'un vers l'autre et je ne vis pas ce qui passa dans le ir regard. Maladroitement et avec hésitation, ils se prirent la main et entrelacère it leurs doigts. Ils étaient liés ainsi l'un à l'autre, forcés par mon insistance à ysonfesser une chose que je n'avais jamais soupçonnée. ils me regardèrent à nouveau, il y avait du défi dans fleurs yeux.
    " Oh ! dis-je, anéanti. Pardonnez-moi, quand vous Ivez refusé, j'aurais d˚
    comprendre.
    - Peu importe que tu sois au courant, la Taupe. Mais n voudrait éviter les commérages. "
    Je revins à la charge. " Mais dans ces conditions, cela jurrait

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