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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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prendre une mesure radicale et de faire sortir le mal par le feu. Nous venons d'envoyer chercher la Plaque du Soleil, c'est le trésor le plus sacré de notre peuple. "
    La femme revint en compagnie de deux hommes portant ce qui semblait être, à
    première vue, un simple carré de pierre. Mais je m'aperçus ensuite que la face supérieure était incrustée d'une croix de jade. Parfaitement, une croix très semblable à la croix chrétienne. Sur les quatre espaces délimités par les bras de la croix, la pierre avait été évidée et on avait mis à la place un morceau de quartz chipilotl. Mais - et c'est très important pour comprendre ce qui va suivre - chacun de ces cristaux de quartz avait été taillé et poli pour former une circonférence parfaitement ronde et légèrement convexe sur les deux faces et chacune de ces glaces transparentes avait la forme d'une balle aplatie ou d'un coquillage parfaitement symétrique.
    Tandis que les deux hommes élevaient la Plaque du Soleil au-dessus de notre esclave, la vieille prit un balai et, avec le manche, elle perça des trous dans le chaume du toit, chaque trou laissant pénétrer un rayon de soleil de l'après-midi et pour finir, elle pratiqua une ouverture qui amena un rayon en plein sur le patient. Les deux médecins tirèrent un peu sur la peau de puma, pour ajuster la position de Dix par rapport au soleil et à la plaque.
    C'est alors qu'il se produisit une chose extraordinaire et je m'approchai pour mieux voir.
    Sous les directives des médecins, les deux hommes qui portaient la lourde pierre la déplacèrent légèrement pour que le soleil traverse l'un des cristaux de quartz taillé et fasse une tache de lumière arrondie sur la main infectée de Dix. Puis en faisant aller la pierre d'avant en arrière, ils arrivèrent à réduire cette tache à un point de lumière très intense, dirigé exactement sur la blessure. Les deux médecins tenaient fermement la main du malade et les deux hommes tenaient aussi fermement le point lumineux et, croyez-moi si vous voulez, une volute de fumée s'échappa de la plaie. L'instant d'après, on entendit un grésillement et une petite flamme s'élança,
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    presque invisible dans l'éclat de la lumière. Les médecins déplaçaient doucement la main pour que la flamme parcoure toute la surface de la blessure. A la fin, un des deux médecins prononça une parole et les deux hommes emportèrent la Plaque du Soleil. La vieille essayait de remettre en place la paille du toit avec son manche à balai et le docteur Ma‚sh me fit signe d'approcher. La plaie était complètement et très proprement cicatrisée, comme par une tige de cuivre chauffée à blanc. Je félicitai sincèrement les médecins de cette chose que je n'avais encore jamais vue.
    Puis, je complimentai Dix - d'avoir supporté cette épreuve sans broncher.
    " C'est triste à dire, mais il n'a rien senti, me dit le docteur Maàsh. Il est mort. On aurait pu le sauver si vous m'aviez parlé de cette histoire de binkizaka, ce qui
    || m'aurait évité de perdre du temps à invoquer les dieux principaux. Vous êtes tous les mêmes quand il s'agit d'un traitement médical. VouS voulez que le médecin

    Ô devine la maladie, puis la guérisse, sinon il n'a pas mérité ses honoraires.
    - Je paierai toutes les dépenses, seigneur docteur, répondis-je d'un ton aigre. Auriez- vous la bonté de me | dire ce que vous avez guéri ? "
    Nous f˚mes interrompus par l'arrivée inopinée d'une "'-4petite femme à la peau sombre et parcheminée qui dit timidement quelque chose dans le langage local. Le doc-£eur Maash me traduisit ses paroles en ronchonnant. ; '' ."
    Elle vous offre de payer tous les frais médicaux si vous consentez à lui vendre le corps au lieu de le manger comme c'est la coutume chez vous autres Mexica quand un esclave meurt. C'est... c'était sa mère.
    - Pourriez-vous lui dire que nous ne faisons jamais 4e pareilles choses, répliquai-je en faisant une grimace. Je vais lui rendre son fils gratuitement. La seule chose que je regrette c'est de ne pas pouvoir le lui donner vivant. "
    Le médecin fit part à la femme de mes intentions et & sa figure navrée s'éclaira un peu, puis elle lui posa une autre question.
    " C'est la coutume chez nous d'enterrer les morts 435
    dans la paillasse o˘ ils ont rendu leur dernier soupir. Elle voudrait vous acheter cette peau de puma nauséabonde.
    - Elle lui appartient. C'est son fils qui a tué l'animal. " Je ne sais pas

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