Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
Vom Netzwerk:
soupir intérieur. Au risque de paraître sans cour, je dois dire que je n'éprouvais guère de remords ou de tristesse vis-à-vis de cette victime inconnue, un esclave gênant, sans doute, qui allait périr par le caprice de ce tyran.
    " Ton vieil ennemi sera chassé du palais aussitôt que les médecins auront fini de panser ses blessures. A partir de ce moment, Chimali devra essayer de survivre comme un vulgaire mendiant. Tu as eu ta vengeance, Mixtli. Tout le monde préférerait la mort à ce que tu as fait de lui. Et maintenant, vat-en loin de notre vue, de peur que nous ne changions d'avis. Va retrouver ta femme. Elle doit se faire du souci pour toi. "
    551
    Elle s'en faisait, sans aucun doute, autant pour elle que pour moi. Mais Zyanya était fille du Peuple Nuage et elle n'aurait jamais laissé voir son inquiétude à des employés du palais. Lorsque je pénétrai dans la chambre, elle conserva la même expression placide, jusqu'au moment o˘ je lui dis : "
    C'est fait. Il a perdu et je suis pardonné. " Alors elle se mit à fondre en larmes, à rire, à pleurer de nouveau. Puis elle se jeta dans mes bras et me serra comme si elle ne voulait plus jamais me laisser partir.
    Une fois que je lui eus tout raconté, elle me dit : " Tu dois être mort de fatigue. Allonge-toi et...
    - Je vais m'allonger, mais pas pour dormir. Il faut que je te dise... le danger produit toujours sur moi un effet particulier.
    - Je sais, me répondit-elle en souriant. Je le sens bien, mais, Z‚a, nous sommes censés prier.
    - Il n'y a pas de prière plus sincère que l'amour.
    - Nous n'avons pas de lit.
    - Les nattes qui recouvrent le sol sont plus moelleuses que le flanc des montagnes. Et j'ai h‚te que tu tiennes ta promesse.
    - Ah oui, je me souviens. " Et avec un naturel plein de séduction, elle ôta devant moi tout ce qu'elle avait sur elle, à part la chaîne nacrée que maître Tuxtem lui avait passée autour du cou.
    Vous ai-je dit, mes Seigneurs, que Zyanya ressemblait à une belle coupe de cuivre bruni pleine de miel ? Je connaissais déjà la beauté de son visage ; mais je n'avais pu deviner celle de son corps que par le toucher. Enfin, je le découvrais et elle avait eu raison : c'était comme la première fois. Je mourais littéralement d'envie de la posséder.
    quand elle fut complètement nue devant moi, toutes les parties de son corps semblaient s'offrir ardemment. Sur ses seins haut placés se détachaient les aréoles couleur cacao et les mamelons se dressaient, réclamant les baisers.
    Son tipili, lui aussi était placé haut et en avant et bien qu'elle serr‚t modestement ses longues jambes l'une contre l'autre, les douces lèvres s'écartaient un peu vers le haut et laissaient entrevoir la perle rosé de son
    552
    xacapili qui à cet instant était humide comme une perle qui sort de l'eau...
    Assez.
    Bien que Son Excellence ne soit pas là et que, par conséquent, je ne coure pas le risque de la faire fuir par mes abominations, je ne vous raconterai pas la suite. Je n'ai jamais fait de mystères de mes rapports avec les autres femmes, mais Zyanya a été mon épouse bien-aimée et je préfère garder pour moi, comme un avare, les souvenirs que j'ai d'elle. De tout ce que j'ai possédé dans ma vie, seuls mes souvenirs me restent. En fait, je pense que c'est la seule vraie richesse qu'un être humain peut espérer conserver pour toujours. " Toujours ", c'était son nom.
    Mais je m'égare. Ce délicieux moment d'amour ne fut pas le dernier événement de cette mémorable journée. Je m'assoupissais dans les bras de Zyanya, quand j'entendis gratter à la porte, comme Cozcatl l'avait fait le matin même. Espérant vaguement qu'on n'allait pas m'inviter à disputer un autre duel, je me mis péniblement debout, m'enroulait dans mon manteau et allai voir ce qu'on me voulait. C'était un valet du palais qui me dit : "
    Excusez-moi, Seigneur, un messager vient d'apporter une requête urgente de la part de votre ami Cozcatl, vous priant d'aller en toute h‚te chez votre vieil ami Gourmand de Sang ; il paraît qu'il est mourant.
    - C'est insensé, lui répondis-je à voix basse. Vous avez d˚ mal comprendre le message.
    - Je le voudrais bien, Seigneur, me dit-il d'un ton pincé. Mais je ne le crois pas.
    - C'est insensé, ne cessais-je de me dire. Il est impossible que Gourmand de Sang soit mourant. La mort ne peut pas mettre la main sur ce vieux dur à
    cuire. Il est peut-être ‚gé, mais un homme aussi débordant

Weitere Kostenlose Bücher