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Furia Azteca

Furia Azteca

Titel: Furia Azteca Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Gary Jennings , Robert Gleason , Junius Podrug
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morceaux de métal qui fauchaient plusieurs hommes à la fois, comme des plants de maÔs couchés par un orage de grêle.
    Mais la chose la plus incroyable et la plus terrifiante, nous avait dit le messager, c'était que parmi eux, il y avait des hommes-bêtes dont le corps ressemblait à celui d'un cerf géant, sans bois, qui galopaient sur leurs quatre pattes, tandis que de leurs deux bras humains, ils brandissaient une épée ou une lance et leur seule vue avait fait fuir les plus braves.
    Vous souriez, mes révérends. Et pourtant, ni les paroles incohérentes du messager ni les grossiers dessins des Cupilco, ne pouvaient nous laisser supposer qu'il s'agissait de soldats montés sur des animaux plus gros que tous ceux que nous connaissions. Nous ne pouvions pas davantage deviner la nature de ce que le messager avait appelé " des chiens-lions ", qui couraient après les hommes en fuite, les repéraient et les mettaient en pièce comme l'aurait fait une épée ou un jaguar.
    Lorsque les troupes olmeca eurent dénombré dans leurs rangs huit cents morts et autant de blessés, alors qu'ils n'avaient tué que quarante envahisseurs, le tabascoôb ordonna la retraite. Il envoya des émissaires portant les étendards à mailles d'or de la paix qui se dirigèrent vers les maisons de toile que les Blancs avaient installées sur la plage. Ces envoyés furent très surpris de pouvoir communiquer avec eux autrement que par gestes, car l'un des Blancs parlait un dialecte maya. Ils demandèrent aux envahisseurs quelles conditions ils exigeaient pour faire la paix. Je ne peux vous certifier l'exactitude de ces propos, je ne fais que vous répéter ce que nous a dit le messager qui n'était pas lui-même un témoin direct. Voici ce que les Blancs avaient déclaré :
    " Dites à votre peuple que nous ne sommes pas venus pour faire la guerre, mais pour chercher un remède à une maladie. Les hommes blancs soufrent d'une affection du cour que l'or seul peut guérir. "
    A ces mots, Tlacotzin, le Femme-Serpent, avait regardé Motecuzoma et dit sur un ton qui se voulait
    encourageant :
    * " Voilà une nouvelle intéressante, Seigneur Orateur.
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    Ces étrangers ne sont donc pas invulnérables, puisqu'ils sont touchés par une curieuse maladie dont personne, chez nous, n'a jamais été atteint. "
    Motecuzoma branla du chef avec une moue d'incertitude et tous les vieux conseillers l'imitèrent. Un seul fut assez mal embouché pour donner son opinion et naturellement, ce fut moi.
    " Je vous demande pardon, Seigneur Femme-Serpent. J'ai connu beaucoup de gens qui présentaient les symptômes de ce mal. Il s'appelle l'avidité. "
    Motecuzoma et Tlacotzin me lancèrent des regards furibonds et le messager fut prié de poursuivre son récit.
    Le tabascoôb avait donc acheté la paix en entassant sur la plage tout l'or disponible : coupes, chaînes, effigies des dieux, bijoux et même de la poudre, des pépites et des morceaux de métal brut. L'homme blanc qui était manifestement le chef avait demandé o˘ l'on trouvait cet or qui guérit le cour et le tabascoôb lui avait répondu qu'il y en avait partout dans le Monde Unique, mais que la plus grande partie était réservée à Motecuzoma, Orateur Vénéré des Mexica, et déposée dans sa capitale. Les hommes blancs avaient paru très intéressés par cette remarque et ils avaient voulu savoir o˘ était cette ville. Le tabascoôb leur avait dit qu'ils pourraient s'en rapprocher avec leurs navires en longeant la côte vers l'ouest, puis vers le nord-ouest.
    " Nous avons déjà des voisins fort obligeants ", grogna Motecuzoma.
    Le tabascoôb avait également offert au chef blanc vingt belles jeunes femmes pour qu'il les partage avec ses subordonnés. Le tabascoôb en avait choisi lui-même dix-neuf et une vingtième s'était portée volontaire pour arriver au chiffre rituel, ce qui inciterait peut-être les dieux à épargner aux Olmeca de nouvelles visites. Les Blancs avaient donc chargé sur leurs vaisseaux leur butin d'or et de femmes et après avoir déployé leurs grandes ailes, ils étaient repartis vers l'ouest, le jour Treize Fleur, sans s'éloigner de la côte.
    Motecuzoma poussa un autre grognement tandis que les anciens du Conseil se mettaient à marmonner entre
    eux.
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    " Seigneur Orateur, dit timidement l'un des conseillers, nous sommes dans l'année Un Roseau.
    - Merci, répondit aigrement Motecuzoma, je le savais déjà.
    - Mais le sens caché de ce fait a peut-être

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