Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
édit.
Scaliger, p. 187 ; Animadver ., p. 259.) Le saint se lia depuis d’une
amitié très intime avec la veuve de Probus ; et avec moins de vérité, quoique
sans beaucoup d’injustice, il substitua dans le texte au nom de Probus celui du
comte Equitius.
[2995] Julien ( Orat . 6, p. 198) représente son ami
Iphiclès comme un homme vertueux et rempli de mérite ; qui s’était rendu
ridicule et s’était fait tort en adoptant les manières et l’habillement des
philosophes cyniques.
[2996] Ammien, XXX, 5. Saint Jérôme, qui exagère le malheur
de Valentinien, lui refuse la consolation de la vengeance. Genitali vastato
solo et inultam patriam derelinquens (t. I, p. 26).
[2997] Voyez, relativement à la mort de Valentinien, Ammien
(XXX, 6), Zozime (l. IV, p. 221), Victor ( in Epit .), Socrate (l. IV, c.
31) et saint Jérôme ( in Chron ., p. 187, et t. I, p. 26, ad Heliodorum ).
Ils ne s’accordent point dans les circonstances, et Ammien donne tellement dans
l’éloquence, qu’il tombe dans le galimatias.
[2998] Socrate (l. IV, c. 31) est le seul écrivain original
qui atteste cette histoire peu croyable et si opposée aux lois et aux mœurs des
Romains, qu’elle ne méritait pas la savante Dissertation de M. Bonamy ( Mém.
de l’Acad ., tome XXX, p. 394-405). Cependant je voudrais conserver la
circonstance naturelle du bain, au lieu de suivre Zozime, qui représente
Justine comme une femme âgée et veuve de Magnence.
[2999] Ammien (XXVII, 6) décrit l’élection militaire, et
l’investiture auguste. Il ne paraît pas que Valentinien ait consulté le sénat
de Rome, ou l’ait même informé de cet événement.
[3000] Ammien, XXX, 10 ; Zozime, l. IV, p. 222, 223.
Tillemont a prouvé ( Hist. des Empereurs , t. V, p. 707-709) que Gratien
régna sur l’Italie, sur l’Afrique et sur l’Illyrie. J’ai tâché d’exprimer son
autorité sur les États de son frère en termes ambigus, comme il le faisait
lui-même.
[3001] Tel est le mauvais goût d’Ammien (XXVI, 10), qu’il
est difficile de distinguer les faits qu’il raconte de ses métaphores. Il
affirme cependant avoir vu 1a carcasse pourrie d’un vaisseau, ad secundum
lapidem , à Méthone ou Modon, dans le Péloponnèse.
[3002] On trouve des descriptions différentes des
tremblements de terre et des inondations dans Libanius ( Orat. de ulcisc.
Julian. Nece , c. 10) ; dans Fabricius ( Bibliot. Grœc ., t. VII, p.
158, et les notes savantes d’Olearius) ; dans Zosime (l. IV, p. 221) ; Sozomène
(l. VI, c. 2) ; Cedrenus (p. 310-314) ; saint Jérôme (in Chron ., p. 186)
; et (t. I, p. 250) dans la Vie de saint Hilarion. Epidaure aurait été
engloutie, si ses citoyens n’avaient prudemment placé sur le rivage saint
Hilarion, moine d’Égypte. Il fit le signe de la croix, et les eaux
s’arrêtèrent, s’abaissèrent devant lui, et se retirèrent.
[3003] Dicéarque le péripatéticien a composé un Traité pour
prouver cette vérité, que l’expérience a suffisamment démontrée ; et qui n’est
pas une des plus honorables pour la race humaine. Cicéron., de Officiis ,
VI, 5.
[3004] Les Scythes primitifs d’Hérodote (l. IV, c. 47-59 ;
p. 99-101) étaient resserrés par le Danube et les Palus-Méotides dans un carré
d’environ quatre mille stades (quatre cents milles romains). Voyez d’Anville ( Mém.
de l’Acad ., t. XXXV, p. 571-573). Diodore de Sicile (t. I, l. II, p. 155,
édit. Wesseling) a observé les progrès successifs du nom et de la nation.
[3005] Les Tatars ou Tartares étaient originairement une
tribu : ils furent d’abord les rivaux des Mongoux, et devinrent leurs sujets.
Les Tartares formaient l’avant-garde de l’armée Victorieuse de Gengis-khan et
de ses successeurs, et on appliqua à la nation entière le nom qui avait été
connu le premier des étrangers. Freret ( Hist. de l’Acad ., t. XVIII, p.
60), en parlant des pâtres septentrionaux de l’Europe et de l’Asie, se sert
indistinctement des noms de Scythes et de Tartares.
[3006] Imperatum Asiæ ter quœsivere : ipsi perpetua ab
alieno imperio, aut intacti, aut invicti, mansere . Depuis le temps de
Justin ils ont ajouté à ce nombre. Voltaire (t. X, p. 64 de son Histoire
générale , c. 156) a rassemblé en peu de mots les conquêtes des Tartares.
Oft, oler the trembling nations front afar,
Has Scythia breath’d the living cloud of war .
[3007] Le quatrième livre d’Hérodote offre un portrait des
Scythes, curieux quoique imparfait. Parmi
Weitere Kostenlose Bücher