Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Collection de Harris (vol. II, p. 931) ; les Voyages de Bell (v. I, p. 247-254) ; Gmelin,
dans l’ Histoire générale des Voyages (t. XVIII, p. 283-329). Ils
rapportent tous cette opinion vulgaire, que la mer sainte s’irrite et
devient orageuse dès qu’on ose lui donner le nom de lac. Cette délicatesse
grammaticale occasionne souvent des querelles entre l’absurde superstition des
mariniers, et l’absurde obstination des voyageurs.
[3033] Du Halde (t. II, p. 45) et de Guignes (t. II, p. 59)
parlent l’un et l’autre de la construction du grand mur de la Chine.
[3034] Voyez la vie de Lieoupang ou Kaoti, dans l’ Histoire
de la Chine publiée à Paris en 1771, etc. (t. I, p., 442-522). Cet ouvrage
volumineux est une traduction faite par le père de Ouilla du
Tong-Kien-Kang-Mou, célèbre abrégé de la grande histoire de Semakouang (A. D.
1084) et de ses continuateurs.
[3035] Voyez un mémoire fort long et fort libre présenté par
un mandarin à l’empereur Vouti, en l’an 180 avant Jésus-Christ, dans du Halde.
(t. II, p. 412-426), d’après une collection de papiers d’État, écrite avec le
crayon rouge par Kamhi lui-même (p. 384-612). Un second mémoire du ministre de
la guerre, Kang-Mou (tome II, p. 555), fournit quelques détails curieux sur les
mœurs des Huns.
[3036] Le tribut accoutumé d’un certain nombre de femmes se
trouve mentionné comme un des articles du traité. Hist. de la Chine par
les Tartares mantcheoux, t. I, p. 186, 187, avec les notes de l’éditeur.
[3037] De Guignes, Hist. des Huns , t. II, p. 62.
[3038] Voyez le règne de l’empereur Vouti dans le Kang-Mou
(tome III, p. 1-98). Son caractère inconstant et inconséquent parait être peint
avec impartialité.
[3039] n trouve cette expression dans le mémoire présenté à
l’empereur Vouti. (Du Halde, t. IV, p. 417.) Sans adapter les exagérations de
Marc-Paul et d’Isaac Vossius, nous pouvons raisonnablement supposer que Pékin
renferme deux millions d’habitants. Les villes du sud, où sont placées, les
manufactures de la Chine, ont une population encore supérieure.
[3040] Voyez le Kang-Mou (t. III, p. 150), et la suite des
événements, chacun dans leur année particulière. Cette fête remarquable est
célébrée dans l’éloge de Moukden, et expliquée dans une note du père Gaubil (p.
89, 90).
[3041] Cette inscription fut composée sur le lieu même par
Pankou, président du tribunal de l’histoire Kanh-Mou, (t. III, p. 392.) On a
découvert des monuments semblables dans différents endroits de la Tartarie. Hist.
des Huns , t. II, p. 122.
[3042] M. de Guignes (t. II, p. 189) a inséré un article
court sur les Sienpi.
[3043] L’ère des Huns est placée par les Chinois douze cent
dix ans avant Jésus-Christ ; mais, la suite de leurs rois ne commence que dans
l’année 230. Hist. des Huns , t. II, p. 21-123.
[3044] Le Kang-Mou (t. III, p. 88, 91, 95, 139, etc.)
raconte les différentes circonstances de la chute et de la fuite des Huns. On
peut expliquer le petit nombre dont il compose chaque horde, par leurs pertes
et par leurs divisions.
[3045] M. de Guignes a suivi habilement les traces des Huns
à travers les vastes déserts de la Tartarie (tome II, p. 123, 277 et 325,
etc.).
[3046] Mohammed, sultan de Carizme, régnait dans la Sogdiane
lorsqu’elle fut envahie (A. D. 1218) par Gengis-khan et ses Mongoux. Les
écrivains orientaux (voyez d’Herbelot, Petis de La Croix, etc.) célèbrent les
villes florissantes qu’il dépeupla et les pays fertiles qu’il ravagea. Dans le
siècle suivant, Abulféda (Hudson, Géogr. min ., t. III) a décrit ces
mêmes provinces de Khorasmia et de Mawaralnahr. On peut voir leur misère
actuelle dans l’ Histoire généalogique des Tartares (p. 423-469).
[3047] Justin (XII, 6) a laissé un Abrégé sur les rois grecs
de la Bactriane. Je suppose que ce fut leur industrie qui ouvrit un nouveau
commerce en transportant les marchandises des Indes en Europe, par la voie extraordinaire
de l’Oxus, la mer Caspienne, le Cyrus, le Phase et la mer Noire. Les Séleucides
et les Ptolémées étaient les maîtres de toutes les autres routes par terre et
par mer.
[3048] Procope, de Bell. pers ., l. I, c. 3, p. 9.
[3049] Dans le treizième siècle, le moine Rubruquis, qui
traversa la plaine immense de Kipzak, en allant à la cour du grand khan,
observa le nom remarquable de Hongrie, et des traces d’un langage et d’une
origine communie avec les peuples de la Hongrie
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