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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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Lugdunum en Gaule ; à Singidunum en Mœsie. On peut tirer quelques
faibles lumières des Chroniques, et découvrir plus d’un mensonge dans Sozomène
(l. VII, c. 13) et dans Socrate (l. V, c. 2). L’autorité de saint Ambroise est
la plus authentique (t. I, Enarrat. in Psalm ., LXI, p. 961 ; t. II,
épit. 24, p. 888, etc. ; et de Obitu Valentin. consolat ., n° 28, p.
1182.).
    [3151] Pacatus (XII, 28) fait l’éloge de sa fidélité, tandis
que la Chronique de Prosper atteste sa perfidie, et l’accuse de lei
perte de Gratien. Saint Ambroise, qui sentait le besoin de se disculper
lui-même, se borne à blâmer la mort de Vallion, fidèle domestique de Gratien
(t. II, épist . 24, p. 291, édit. Benedict.).
    [3152] Il protesta nullum ex adversariis nisi in acie
occubuisse (Sulpice Sévère, in Vit. B. Martin ., c. 23). L’orateur de
Théodose donne à la clémence de Maxime des louanges d’autant moins suspectes,
quelles sont accordées à contrecœur. Si cui ille, pro cœteris sceleribus
suis, nimus crudelis fuisse, videtur . Panegyr. vet ., 12, 28.
    [3153] Saint Ambroise cite les lois de Gratien : Quas non
abrobavit hostis , t. II, epist . 17, p. 827.
    [3154] Zozime, l. IV, p. 252. Nous pouvons rejeter ses
odieux soupçons, mais non pas le traité de paix que les amis de Théodose ont tout
à fait oublié, ou sur lequel ils passent du moins fort légèrement.
    [3155] Leur oracle, l’archevêque de Milan, assigne à
Gratien, son pupille, une place distinguée dans le paradis (t. II, de Obit.
Val. consol ., p. 1193 ).
    [3156] Pour le baptême de Théodose, voyez Sozomène (l. VII,
c. 4), Socrate (l. V, c. 6), et Tillemont ( Hist. des Emper ., t. V, p.
728).
    [3157] Saint Ambroise honora Ascolius ou Acholius de ses
louanges et de son amitié ; il le nomme murus fidei atque sanctitatis (t. II, epist . 15, p. 820), et fait ensuite un grand éloge de la
rapidité avec laquelle il courut à Constantinople, en Italie, etc. ( epist .
16, p. 822). Cette rapidité ne convient ni à un mur ni à un évêque.
    [3158] Cod. Theod ., l. XVI, tit. I, leg. 2 ; et les Commentaires de Godefroy, t. IV, p. 5-9. Cet édit a mérité les louanges de Baronius. Auream
sanctionem, edictum pium et salutare. Sic itur ad astra .
    [3159] Sozomène, l. VII, c. 6 ; Théodoret, l. V, c. 16.
Tillemont ( Mém. ecclés ., t. VI, p. 627, 628) est scandalisé des termes
d’évêque campagnard, cité obscure. Je réclame la liberté de croire qu’Iconium
et Amphilochius n’étaient pas dans l’empire romain des objets d’une grande
importance.
    [3160] Sozomène, l. VII, c. 5 ; Socrate, Marcellin, in Chron .
L’’histoire des quarante années doit dater de l’élection ou de l’intrusion
d’Eusèbe, qui troqua fort adroitement l’évêché de Nicomédie contre la chaire
archiépiscopale de Constantinople.
    [3161] Voyez les Remarques de Jortin sur l’histoire
ecclésiastique, vol. IV, p. 71. Le trente-troisième discours de saint Grégoire
de Nazianze contient, à la vérité, des idées semblables ou même encore plus
ridicules ; mais je n’ai jamais pu découvrir les expressions de ce passage
remarquable, que j’admets sur le témoignage d’un érudit exact et sans préjugés.
    [3162] Voyez le trente-deuxième discours de saint Grégoire
de Nazianze, et l’histoire de sa propre vie, qu’il composa envers ïambiques, au
nombre de dix-huit cents, mais on peut dire que tout médecin est disposé à
exagérer la maladie qu’il a guérie.
    [3163] J’ai trouvé de très grands secours dans les deux : Vies
de saint Grégoire de Nazianze , composées dans des vues bien différentes
l’une de l’autre, par Tillemont ( Mém. ecclés ., t. IX, p. 305-560 ;
692-731) et par Le Clerc ( Bibl. univers ., t. XVIII, p. 1-128).
    [3164] À moins que saint Grégoire de Nazianze ne se soit
trompé lui-même de trente ans sur son âge, il doit être né, ainsi que son ami
saint Basile, vers l’année 329. On a adopté la chronologie absurde de Suidas,
pour dissimuler le scandale qu’avait donné le père de saint Grégoire, qui,
quoique saint lui-même, n’en a pas moins fait des enfants depuis son élévation
au pontificat. Tillemont, Mémoires ecclés ., t. IX, p. 693-697.
    [3165] On trouve dans le poème de saint Grégoire, sur sa
propre vie, quelques vers d’une grande beauté, qui semblent partir du cœur, et
expriment fortement la douleur de l’amitié trahie. On peut leur comparer la
plainte qu’Hélénia adresse à Hermia, son amie,

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