Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
t.
II, p. 25-28). On peut connaître, par ses vers et par sa prose son opinion
générale et particulière du clergé et de ses assemblées (t. I, Orat . I,
p. 33, épît . 55, p. 814 ; t. II, chant 10, p. 81). Tillemont ne
parle qu’obscurément de ces passages que Le Clerc cite ouvertement.
[3181] Voyez saint Grégoire, t. II, de Vita sua , p.
28-31. Les quatorzième, vingt septième et trente-deuxième discours, furent
prononcés, à différentes époques de ces divisions. La péroraison du dernier (t.
I, p. 528), dans laquelle il prend congé des hommes et des anges, de la ville
et de l’empereur, de l’Orient et de l’Occident, etc., est pathétique et presque
sublime.
[3182] Sozomène (l. VII, c. 8) atteste la bizarre ordination
de Nectarius ; mais Tillemont observe ( Mém. ecclés ., t. 9, p. 719) qu’après
tout, ce narré de Sozomène est si honteux pour tous ceux qu’il y mêle, et
surtout pour Théodose, qu’il vaut mieux travailler à le détruire qu’à le
soutenir . Admirable règle de critique !
[3183] On supposera bien, sans que j’en avertisse, qu’en
faisant l’éloge de son cœur et de sa sensibilité, je veux parler de son
caractère naturel, lorsqu’il n’était ni endurci ni enflammé par le zèle
religieux. Il exhorte, du fond de sa retraite, Nectarius à persécuter les
hérétiques de Constantinople.
[3184] Voyez le Code de Théodose , l. XVI, tit. 5,
leg. 6-23 ; les Commentaires de Godefroy sur chaque loi, et son Sommaire
général ou Paratitlon , t. VI, p. 104, 110.
[3185] Ils célébraient la fête de Pâques comme les Juifs, le
quatorzième jour de la première lune après l’équinoxe du printemps, et
s’opposaient ainsi obstinément à l’Église romaine, qui fixait, ainsi que le
synode de Nicée, la fête de Pâques sur un dimanche. Antiq. de Bingham ,
l. XX, c. 5, vol. II, p. 3o9, édit. in fol.
[3186] Sozomène, l. VII, c. 12.
[3187] Voyez l’ Hist. sacrée de Sulpice Sévère (l. II,
p. 437-452, éd. Lugd. Bat., 1647), auteur exact et original ; Crédibilité de
la religion chrétienne , par le docteur Lardner (part. II, vol. IX, p.
256-350). Il a traité cet article avec érudition, jugement et modération.
Tillemont ( Mém. ecclés ., t. VIII, p. 491-527) a rassemblé en un monceau
tout le fumier des pères ; excellent balayeur !
[3188] Sulpice parle de l’archi-hérétique avec estime et
compassion : Felix profecto, si non pravo studio corrupisset optimum
ingenium ! Prorsus mulla in eo animi et corporis bona cerneres . ( Hist.
Sacra , t. II, p.439.) Saint Jérôme lui-même (t. I, in Script. Ecclés .,
p. 3S2) parle avec modération de Priscillien et de Latronien.
[3189] Cet évêché de la Vieille-Castille vaut annuellement
au prélat vingt mille ducats. ( Géographie de Busching , V, 2, p. 308) Il
n’est pas vraisemblable, d’après cela, qu’il produise un nouvel hérésiarque.
[3190] Exprobabatur mulieri viduœ nimia religio, et
diligentius culta Divinitas . (Pacatus, in Panegyr. vet ., 12, 29.)
Telle était l’idée d’un polythéiste humain, quoique, ignorant.
[3191] L’un, d’eux fut envoyé in Syllinam insulam quæ
ultra Britanniam est . Quel doit avoir été autrefois l’état des rochers de
Scilly ! Bretagne de Cambden, vol. II, p. 1519.
[3192] Les scandaleuses calomnies de saint Augustin, du pape
Léon, etc., que Tillemont adopte docilement, et que Lardner réfute avec force,
font naître des soupçons en faveur des anciens gnostiques.
[3193] Saint Ambroise, t. II, épit . 24, p. 891
[3194] Dans l’ Histoire Sacrée et la Vie de saint
Martin , Sulpice Sévère est fort circonspect ; mais il s’exprime avec plus
de liberté dans les Dialogues (III, 15). Cependant saint Martin fut
vigoureusement tancé par un ange et par le cri de sa propre conscience, et
trouva depuis beaucoup moins de facilité à faire des miracles.
[3195] Sulpice Sévère, prêtre catholique (l. II, p. 448) et
Pacatus, orateur païen ( Paneg. vet ., XII, 29), condamnent avec une égale
indignation le caractère et la conduite d’Ithacius.
[3196] La Vie de saint Martin et les Dialogues relatifs à ses miracles contiennent des faits qui respirent la plus grossière
ignorance, dans un style qui n’est point indigne du siècle d’Auguste.
L’alliance du bon sens et du bon goût est si naturelle, que ce contraste me
surprend toujours.
[3197] La vie abrégée et superficielle de saint Ambroise,
par son diacre Paulin ( Appendix à l’édit. des
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