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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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Valentinien était plus indifférent sur la religion de
son fils, puisqu’il confia l’éducation de Gratien à Ausone, qui faisait
publiquement profession du paganisme. ( Mém. de l’Acad. des Inscript .,
tome XV, p. 125-138.) La réputation qu’Ausone obtint comme poète donne mauvaise
idée du goût de son siècle.
    [3138] Ausone fut successivement préfet du prétoire de
l’Italie (A. D. 377), de la Gaule (A. D. 378), et obtint enfin le consulat
379). Il publia sa reconnaissance dans un morceau rempli d’une adulation basse
et insipide ( Actio gratiarum , p. 699-736), qui a survécu à des
productions beaucoup plus estimables.
    [3139] Disputare de principcali judicio non oportet.
Sacrilegii enim instar este drebitare, an is dignus sit, quem imperator
elegerit . ( Codex Justin ., l. IX, tit. 29, leg. 3.) Après la mort de
Gratien, la faible cour de Milan rappela et promulgua de nouveau cette loi
commode.
    [3140] Saint Ambroise composa pour son instruction un Traité
théologique sur la foi relative à la sainte Trinité ; et Tillemont ( Hist.
des Empereurs , t. V, p. 158-169) donne à l’archevêque tout le mérite des
lois intolérantes de Gratien.
    [3141] Qui divinœ legis sanctitatem, nesciendo omittunt,
aut negligendo violant, et offendunt, sacrilegium committunt . ( Cod.
Justin ., l. IX, tit. 29, leg. 1) Théodose peut, à la vérité, réclamer en
partie le mérite de cette loi si claire.
    [3142] Ammien (XXXI, 10) et Victor le jeune conviennent des
vertus de Gratien, et lui reprochent seulement, ou plutôt déplorent des goûts
qui l’abaissent. Le parallèle odieux de Commode est adouci par licet incruentus ; et peut-être Philostorgius (l. X, c. 16) et Godefroy (p. 412) avaient-ils mis
quelque réserve pareille à la comparaison avec Néron.
    [3143] Zozime (l. IV, p. 247) et Victor le jeune attribuent
la révolution à la faveur qu’il accordait aux Alains et au ressentiment des
troupes romaines. Dum exercitum ne liberet, et paucos ex Alanis, quos
ingenti auro ad se transtulerat, anteferret veteri ac romano militi .
    [3144] Britannia, fertilis provincia tyrannorum , est
une expression remarquable, dont saint Jérôme se servit dans la controverse de
Pélage, et que nos antiquaires ont expliquée, dans leurs disputes, fort
différemment l’un de l’autre. Les révolutions du dernier siècle semblent
justifier l’image du sublime Bossuet : Cette île plus orageuse que les mers
qui l’environnent .
    [3145] Zozime dit des soldats bretons : Των
αλλων απαντων
πλέον αυθαδεια
και θυμω
νικομενους .
    [3146] Hélène, fille d’Eudda. On peut encore voir sa
chapelle à Caer-Segont, aujourd’hui Caer-Narvon ( Hist. d’Angleterre par
Carte , vol. I, p. 168, d’après la Mona antiqua de Rowland.) Le
lecteur judicieux n’aura peut-être pas grande confiance à cette autorité
galloise.
    [3147] Cambden (vol. I, Introd ., p. cj) en fait un
gouverneur de la Bretagne, et ses dociles successeurs ont suivi aveuglément
légère de nos antiquités. Pacatus et Zozime ont fait quelques efforts pour
détruire cette erreur ou cette fable, et je m’appuierai de leur autorité. Rebali
habitu exulem suum ; illi exules orbis induerunt (in Panegyr. vet .,
XII, c. 3) ; et l’historien grec d’une manière encore moins équivoque : Αυτος (Maximus) δε ουδε εις
αρχήν ευτιμον
ετυχή προελθων .
(l. IV, p. 248).
    [3148] Sulpice Sévère, Dialogue 2, 7 ; Orose, l. VII,
c. 34, p. 556. Ils conviennent l’un et l’autre (Sulpice avait été son sujet) de
son mérite et de son innocence. Il est assez singulier que Maxime ait été
traité moins favorablement par Zozime, l’ennemi juré de son rival.
    [3149] L’archevêque Usher ( Antiq. Brit. Ecclés ., p.
104, 108) a rassemblé avec soin toutes les légendes de l’île et du continent.
L’émigration totale consistait en trente mille soldats et cent mille plébéiens,
qui s’établirent dans la Bretagne. Leurs épousés futures, sainte Ursule
accompagnée de onze mille vierges nobles, et de soixante mille plébéiennes,
prirent une fausse route et abordèrent à Cologne, où les Huns les massacrèrent
impitoyablement. Mais les plébéiennes n’ont point participé aux honneurs du
martyre ; et ce qu’il y a de plus sûr, c’est que Jean Trithème a eu la
hardiesse de citer la postérité de ces vierges bretonnes.
    [3150] Zozime (l. IV, p. 248, 249) a transporté la mort de
Gratien de

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