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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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dans le Midsummer-night’s
Dream (le Songe d’une nuit d’été ).
    Shakespeare n’avait point lu les poèmes de saint
Grégoire. Il ne savait point le grec ; mais sa langue maternelle, celle de la
nature, est la même en Angleterre et en Cappadoce.
    [3166] Cette peinture si peu séduisante de Sasima nous a été
tracée par saint Grégoire de Nazianze (t. II, de Vita sua , p. 718). On
trouve dans l’Itinéraire d’Antonin (p. 144, éd. Wesseling.) la position exacte
de cette ville, à quarante-neuf milles d’Archelais, et à trente-deux de Tyane.
    [3167] Saint Grégoire a immortalisé le nom de Nazianze.
Cependant Pline (VI, 3), Ptolémée et Hiéroclès ( Itinerar ., Wesseliing,
p. 709) citent la ville natale de saint Grégoire sous le nom grec ou romain de Diocœsarea .
(Tillemont, Mém. ecclés ., tome IX, p. 692). Il paraît qu’elle était
située sur les frontières de l’Isaurie.
    [3168] Voyez Ducange, Constant. christiana , l. IV, p.
141-142. Le θεια δυνμις de Sozomène, (l. VII, c. 5) est interprété comme signifiant la Vierge Marie.
    [3169] Tillemont ( Mém. ecclésiast ., t. IX, p. 432,
etc. ) rassemble, commente, et explique tous les passages oratoires et
poétiques de saint Grégoire, qui peuvent avoir quelque rapport à ce sujet.
    [3170] Il prononça un discours (t. I, Orat . 23,-p.
409) à sa louange ; mais après leur querelle il substitua au nom de Maxime
celui de Héron. (Voyez saint Jérôme, t. I, dans le Catal. Script. ecclés .,
p. 301.) Je passé légèrement sur ces débats personnels et obscurs.
    [3171] Sous l’emblème modeste d’un songe, saint Grégoire (t.
II, chant 9, p. 78) décrit, avec une complaisance un peu mondaine, les
succès qu’il avait obtenus ; cependant ses conversations familières avec saint
Jérôme, un de ses auditeurs (t. I, épit. à Népotien , p. 14), donnent
lieu de penser que le prédicateur savait apprécier les applaudissements du
peuple à leur juste valeur.
    [3172] Lacrymœ auditorum laudes tuæ sint . C’est le
conseil sage et expressif de saint Jérôme.
    [3173] Socrate (l. V, c. 7) et Sozomène (l. VII, c. 5)
rapportent la conduite et les réponses évangéliques de Damophile sans daigner y
ajouter un seul mot d’approbation. Il considérait, dit Socrate, qu’il est
difficile de résister à la puissance ; mais il était facile et il lui aurait
été profitable de s’y soumettre.
    [3174] Voyez saint Grégoire de Nazianze, t. II, de Vita
sua , p. 21, 22. Pour l’édification de la postérité ; le prélat raconte un
étonnant prodige : au mois de novembre, le ciel était nébuleux dans la matinée
; mais le soleil perça les nuages, et le ciel s’éclaircit lorsque la procession
entra dans l’église.
    [3175] Théodoret est le seul des trois historiens
ecclésiastiques qui cite (l. V, c. 2) cette importante commission de Sapor, que
Tillemont ( Hist. des Emp ., t. V, p. 723) déplace judicieusement du règne
de Gratien pour le replacer sous celui de Théodose.
    [3176] Je ne compte point Philostorgius, quoiqu’il cite
l’expulsion de Damophile. Les ouvrages de cet historien Eunomien ont été avec
soin épurés par des éditeurs orthodoxes.
    [3177] Le Clerc a donné ( Bibl. univers ., t. XVIII, p.
91-105) un extrait fort curieux des sermons que saint Grégoire de Nazianze
prêcha à Constantinople contre les ariens, les eunomiens, les macédoniens, etc.
Il dit aux macédoniens qui reconnaissaient la divinité du Père et du Fils, et
rejetaient celle du Saint-Esprit, qu’on pouvait aussi bien les appeler
trithéistes que dithéistes. Saint Grégoire était lui-même un peu trithéiste, et
sa monarchie du ciel ressemble fort à une aristocratie bien ordonnée.
    [3178] Le premier concile général de Constantinople triomphe
aujourd’hui dans le Vatican ; mais les papes ont hésité longtemps, et leurs
doutes embarrassent et font presque chanceler l’humble Tillemont, Mém.
ecclés ., tome IX, p. 499-500.
    [3179] Avant la mort de Mélèce, sept ou huit de ses
ecclésiastiques les plus aimés du peuple, parmi lesquels était Flavien, avaient
renoncé avec serment, pour l’amour de la paix, à l’évêché d’Antioche.
(Sozomène, l. VII, c. 3, 11 ; Socrate, l. VI c. 5.) Tillemont croit devoir
rejeter cette histoire ; mais il avoue que plusieurs circonstances de la vie de
Flavien paraissent peu dignes des louanges de saint Chrysostome et du caractère
d’un saint.
    [3180] Consultez saint Grégoire de Nazianze (de Vita sua,

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