Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Bénédictins, p. 1-15), a
le mérite d’être une autorité originale. Tillemont ( Mém. ecclés ., t. X,
p. 78-306) et les édit. bénédict. (p. 31-63) ont apporté leurs soins ordinaires
dans les rechercher qu’ils ont faites à cet égard.
[3198] Saint Ambroise lui-même (t. II, epist . 24, p.
858-891) fait à l’empereur un récit très animé de son ambassade.
[3199] Le tableau qu’il fait lui-même de ses principes et de
sa conduite (t. II, epist . 20, 21, 22, p. 850-880) est un des plus
curieux monuments de l’antiquité ecclésiastique : on y trouve deux lettres
adressées à sa sœur Marcellina, une requête à Valentinien, et le sermon de
Basilicis non tradendis .
[3200] Le cardinal de Retz reçut de la reine un message
semblable. Elle le priait d’apaiser les troubles de Paris ; il répondit qu’il
n’en était plus le maître ; à quoi j’ajoutai tout ce que vous pouvez
imaginer, de respect, de douleur, de regret et de soumission . ( Mém .,
t. I, p. 140.) Je ne prétends sûrement pas comparer ni les temps ni les hommes
; cependant le coadjuteur (p. 84) semble avoir eu en quelque sorte l’idée
d’imiter saint Ambroise.
[3201] Sozomène (l. VII, c. 13) a jeté ce fait lumineux au
milieu d’un récit obscur et embarrassé.
[3202] Excubabat pia plebs in ecclesiâ mori parata cum
episcopo suo... Nos adhuc frigidi excitabamur tamen civitate attonitâ atque
turbatâ . Saint Augustin, Confessions , l. IX, chap. 7.
[3203] Tillemont, Mém. ecclés ., t. II, p. 78-498. Un
grand nombre des églises de l’Italie, de la Gaule, etc., furent dédiées à ces
martyrs inconnus ; mais saint Gervais semble avoir été plus favorisé que son
compagnon.
[3204] Invenimus mirœ magnitudinis viros duos, ut prisca
ætas ferebat (t. II, epist . 22, p. 875). La grandeur de ces corps
était heureusement ou adroitement adaptée sur la dégradation physique et graduelle
de l’espèce humaine, préjugé que tous les siècles, depuis Homère, ont
généralement adopté.
Grandiaque effossis mirabitur ossa sepulchris .
[3205] Saint Augustin, t. II, epist . 22, p. 875 ; Confessions ,
t. IX, c. 8 ; de Civ. Dei , l. XXII, c. 7 ; Paulin, in Vit. sanct.
Ambr ., c. 14, in Appendice Benedict . L’aveugle se nommait Sévère :
en touchant la sainte robe il fut guéri et dévoua le reste de sa vie (environ
vingt-cinq ans) au service de l’Église. Je recommanderais ce miracle à nos
théologiens protestants, s’il ne prouvait pas la sainteté des reliques aussi
bien que l’orthodoxie du symbole de Nicée.
[3206] Paulin, in Vit. sanct. Ambros ., c. 5, in Append.
Benedict ., p. 5.
[3207] Tillemont, Mém. ecclés ., t. X, p. 190-750. Il
admet avec partialité la médiation de Théodose, et rejette, on ne sait par quel
caprice, celle de Maxime, quoiqu’elle soit attestée par Prosper, Sozomène et
Théodoret.
[3208] La censure modeste de Sulpice Sévère ( Dialog .
III, 15) frappe plus sévèrement que les faibles déclamations de Pacatus (XII,
25, 26).
[3209] Esto tutior adversus, hominem, pacis involucro
tegentem . Tel fut l’avis prudent de saint Ambroise (t. II, p. 891) au
retour de sa seconde ambassade.
[3210] Baronius (A. D. 387, n° 63) applique à ces temps de
calamités publiques quelques-uns des sermons pénitentiaux de l’archevêque.
[3211] Zozime (l. IV, p. 263, 264) raconte la fuite de
Valentinien et l’amour de Théodose pour sa sœur. Tillemont, à l’appui de
quelques autorités faibles et équivoques, antidate le second mariage de
Théodose ( Hist. des Empereurs , t. V, P. 740) et tâche de réfuter ces
contes de Zozime, qui seraient trop contraires à la piété de Théodose.
[3212] Voyez la Chronologie des Lois , par Godefroy ; Code
Théodosien , t. I, p. 119.
[3213] En outre des passages que l’on peut recueillir dans
les Chroniques et dans l’ Hist. ecclés ., Zozime (l. IV, p.
259-267), Orose (l. VII, c. 35) et Pacatus (in Panegyr. vet ., 30-47),
suppléent à la disette des matériaux sur la guerre civile. Saint Ambroise (t.
II, épit. XL, p. 952, 953) fait allusion, d’une manière assez obscure, aux
événements connus d’un magasin enlevé, d’une action à Petovio, et d’une
victoire en Sicile, peut-être une victoire navale, etc. Ausone (p. 256, édit.
Toll.) félicite Aquilée de sa bonne fortune, et fait l’éloge de la conduite de
ses habitants.
[3214] Quam promptunt laudare principent, tam tutum
siluisse de principe . (Pacatus, in Panegyr. vet ., XII,
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