Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
compte. L’abbé Dubos, dans son troisième
livre de l’ Hist. critique , t I, p 424-620, a éclairci avec beaucoup de
travail les événements relatifs à la Gaule.
[4082] Voyez Mariana, Hist. Hispan ., t. I, l. V, c.
5, p. 162.
[4083] On trouve un tableau imparfait, mais original, de
l’état de la Gaule, et principalement de l’Auvergne, dans Sidonius, qui, comme
sénateur et ensuite comme évêque, s’intéressait vivement au sort de son pays.
Voyez l. V, ep . I, 5, 9, etc.
[4084] Sidonius, l. III, epist . 3, p. 65-68 ; Saint
Grégoire de Tours, l. II, c. 24, t. II, p. 174 ; Jornandès, c. 45, p. 675.
Ecdicius n’était peut-être que le beau-fils d’Avitus, et né d’un premier
mariage de la femme de cet empereur.
[4085] Si nullœ a republica vires, nulla prœsidia ; si
nullœ, quantum rumor est, Anthemii principis opes, statuit, te auctore,
nobilitas seu patriam dimittere seu capillos . Sidonius, l. II, epist .
I, p. 33. Ces derniers mots (Sirmond, Not ., p. 25) peuvent signifier la
tonsure cléricale dont Sidonius lui-même avait fait choix.
[4086] On peut suivre l’histoire de ces Bretons dans Jornandès,
c. 45, p. 678 ; Sidonius, l. III, epist . 9, p. 73, 74 ; et saint
Grégoire de Tours, l. II, c. 18, p. 170. Sidonius, qui appelle, ces troupes
mercenaires, argutos, armatos, tumultuosos, virtute, numero, contubernio,
contumaces , s’adresse à leur général sur le ton de l’amitié et de la
familiarité.
[4087] Voyez Sidonius (l. I, epist . 7, p. 15-20) et
les notes de Sirmond. Cette lettre fait autant d’honneur à son cœur qu’à son
esprit. La prose de Sidonius, quoiqu’un peu défigurée par l’affectation et le
mauvais goût, est infiniment préférable à ses insipides vers.
[4088] Quand le Capitole cessa d’être un temple, on en fit
la demeure des magistrats civils, et il est encore la résidence du sénateur
romain. On permettait aux bijoutiers, etc., d’étaler sous les portiques leurs
précieuses marchandises.
[4089] Senatus-consultum Tiberianum . Sirmond, Not .,
p. 17. Mais cette loi n’admettait que dix jours entre la sentence et
l’exécution ; ce fut Théodose qui ajouta les vingt autres.
[4090] Catilina seculi nostri . Sidonius, l. II, epist .
1, p. 33 ; l. V, epist . 13, p. 143 ; l. VII, epist . 7, p. 185. Il
parle avec horreur des crimes de Seronatus, et applaudit à sa mort, peut-être
avec l’indignation d’un citoyen vertueux, et peut-être avec la haine secrète
d’un ennemi personnel.
[4091] Ricimer défit dans une bataille, sous le règne
d’Anthemius, et tua de sa propre main Beorgor, roi des Alains. (Jornandès, c.
45, p. 678.) Sa sœur avait épousé le roi des Bourguignons, et il conserva
toujours des liaisons avec la colonie des Suèves établis dans la Norique et la
Pannonie.
[4092] Galatam concitatum . Sirmond, dans ses notes
sur Ennodius, applique cette expression à Anthemius lui-même. L’empereur était
probablement né dans la Galatie, dont on accusait les habitants, les
Gallo-Grecs, de réunir les vices des peuples sauvages à ceux des nations
civilisées et corrompues.
[4093] Saint Épiphane occupa trente ans le siége épiscopal
de Pavie (A. D. 467-497). Voyez Tillemont, Mém. ecclés ., t. XVI, p. 788.
Son nom et ses actions seraient demeurés inconnus à la postérité, si Ennodius,
un de ses successeurs, n’avait pas écrit sa vie (Sirmond opera , t. I,
1647-1692), dans laquelle il le représente comme un des plus grands hommes de
son siècle.
[4094] Ennodius (p. 1659-1664) rend compte de l’ambassade de
saint Épiphane ; et son récit, quelque verbeux et ampoulé qu’il puisse
paraître, éclaircit quelques circonstances intéressantes de la chute de
l’empire d’Occident.
[4095] Priscus, Excerpt. légat ., p. 14 ; Procope, de
Bell. vandal ., l. I, c. 6, p. 191. Ce fut après la mort de Majorien qu’Eudoxie
et sa fille obtinrent la liberté. Peut-être accorda-t-on les honneurs du
consulat à Olybrius, comme présent de noces.
[4096] La durée du règne d’Olybrius fixe la date de son
arrivée, quoi qu’en puisse dire Pagi. Théophane et la Chronique de
Paschal conviennent du consentement de l’empereur Léon. Nous ignorons quels
étaient ses motifs, et notre ignorance s’étend jusque sur les faits les plus
publics et les plus intéressants de ces temps obscurs.
[4097] Des quatorze quartiers dont Rome était composée, du
temps d’Auguste, d’après la division que ce prince en avait faite ; il n’y en
avait
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