Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
ensuite la ville de
la tyrannie du préfet Pélage. Ennod. in Vit. S. Epiph . ; opera Sirmondi, t. I, p. 1670-1672.
[4125] Voyez Baronius, Annal. ecclés ., A. D. 483, n°
10, 15. Seize ans après, le pape Symmaque condamna dans un synode romain la
conduite irrégulière du préfet Basilius.
[4126] On trouve un récit abrégé des guerres d’Odoacre dans
Paul diacre ( de Gestis. Longobard ., l. I, c. 19, p. 757, édit. Grot.),
et dans les deux Chroniques de Cassiodore et de Cuspinien. La vie de
saint Séverin par Eugippé, que le comte du Buat ( Hist. des Peuples ,
etc., t. VIII, c. 1, 4, 8, 9) a soigneusement étudiée, jette des lumières sur
les ruines de la Norique et les antiquités de la Bavière.
[4127] Tacite, Annal ., III, 53. Les Recherches sur
l’administration des terres chez les Romains (p. 351-361) exposent clairement
les progrès de cette décadence.
[4128] Un poète français a décrit éloquemment en prose et en
vers la famine qui affligea l’Italie lorsqu’elle fut envahie par Odoacre, roi
des Mérules ( les Mois , t. II, p. 174-206, édit. in-12). J’ignore où il a
puisé ses autorités ; mais je suis convaincu qu’une partie des faits qu’il
raconte est incompatible avec la vérité de l’histoire.
[4129] Voyez la trente-neuvième épître de saint Ambroise,
telle qu’elle est citée par Muratori, Sopra le Antichita Ital ., t. I, Dissert .
XXI, p. 354.
[4130] Æmilia, Tuscia, cœterceque proyinciœ in quibus
hominum prope nullus existit . Gélasius, epist. ad Andromach ., apud
Baronius, Annal. ecclés ., A. D. 496, n°36.
[4131] Verumque confitentibus, latfundia perdidere
Italiam . Pline, Hist. nat ., XVIII, 7.
[4132] Tels sont les motifs de consolation, ou plutôt de
Patience- que Cicéron ( ad Familiares , l. IX, epist. 17) offre à son ami
Papirius Pœtus, sous le despotisme militaire de César. Cependant l’argument de vivere
pulcherrunum duxi , convient mieux à un philosophe romain, qui pouvait
choisir à son gré entre la vie et la mort.
[4133] Thomassin ( Discipl. de l’Eglise , t. I, p.
1419-1426) et Hélyot ( Hist. des Ordres monastiques , t. I, p. 1-66) ont
savamment discuté l’origine des institutions monastiques. Ces auteurs sont très
instruits et passablement impartiaux, et la différence de leurs opinions
découvre ce sujet dans toute son étendue. Cependant ceux des protestants qui
hésiteraient à donner leur confiance à des écrivains papistes, peuvent
consulter le septième livre des Antiquités chrétiennes de Bingham.
[4134] Voyez Eusèbe, Démonstration évangélique , l. I,
p. 20, 21, édit. qraec. Rob. Stephani, Paris, 1545. Dans son Histoire
ecclésiastique , publiée douze ans après la Démonstration , Eusèbe (l.
II, c. 17) défend le christianisme des thérapeutes, mais il semble ignorer
qu’il y avait alors une institution semblable dans l’Égypte.
[4135] Cassien ( Collat ., XVIII, 5) rapporte l’origine
des cérémonies à cette institution, qui dégénéra insensiblement jusqu’au moment
où elle fut rétablie par Saint Antoine et par ses disciples.
[4136] Ce sont les expressions de Sozomène, qui décrit très
au long et agréablement (l. I, c. 12, 13, 14), l’origine et les progrès de
cette philosophie monastique. Voyez Suicer, Thes. ecclésiat ., t II, p.
1441. Quelques auteurs modernes, Juste Lipse (t. IV, p. 448, Manuduct. ad
philos. stoic ., III, 13) et La Mothe le Vayer (t. IX, de la Vertu des
Païens , p. 228-262,) ont comparé les carmélites aux disciples de Pythagore,
et les cyniques aux capucins.
[4137] Les carmélites tirent leur origine, en ligne directe,
du prophète Élie. Voyez les Thèses de Béziers , A. D. 1682, dans Harle, Nouv.
de la républ. des Lettres , Œuvres , t, I, p 82, etc., et la longue
satire des ordres monastiques, ouvrage anonyme, t. I, p. 1-433, Berlin, 1751.
Rome et l’inquisition d’Espagne imposèrent silence à la critique profane des
jésuites de Flandre (Hélyot, Hist. des Ordres monastiques , t. I, p.
282-300) ; et la statue d’Élie le carmélite a été élevée dans l’église de
Saint-Pierre. Voyage du père Labat , t. III, p. 87.
[4138] Pline, Hist. nat ., V, 15. Il les place à une
distance suffisante du lac, pour qu’ils soient à l’abri de ses exhalaisons
malsaines, et nomme Engaddi et Masada comme les villes les plus prochaines. La
Laura et le monastère de Saint-Sabas n’étaient vraisemblablement pas fort
éloignés de cet endroit. Voyez Roland, Palestine , t. I, p.
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