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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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dissertations particulières sur les chapitres XV et XVI, dont l’objet
serait d’examiner le tableau tracé par Gibbon, de la propagation du christianisme ;
il est mort, il y a deux ans, sans avoir lait connaître ce travail. Avant
d’être informé de sa mort, je-lui avais écrit pour lui en demander la
communication ; son fils m’a répondu qu’on ne l’avait point trouvé dans
les papiers de son père.
    Il existe une autre traduction allemande de Gibbon que je ne
connais pas ; on m’a dit qu’elle ne contenait. point de notes nouvelles.
    Plusieurs théologiens allemands, comme M. Walterstern [7] , M. Luderwald [8] , etc., ont
combattu Gibbon en traitant spécialement de l’histoire de l’établissement et de
la propagation du christianisme ; je ne connais que les titres de leurs
ouvrages.
    M. Hugo, professeur de droit à Gœttingue, a publié, en 1789,
une traduction du chapitre XLIV, où Gibbon traite de la jurisprudence romaine,
avec des notes critiques : j’en ai emprunté quelques-unes ; mais ces notes
renferment en général peu de faits, et ne sont pas toujours suffisamment
étayées de preuves.
    En français, je n’ai lu qu’une espèce de Dissertation contre
Gibbon, insérée dans le septième volume du Spectateur français  ;
elle m’a paru assez médiocre, et contient plutôt des raisonnements que des
faits.
    Tels sont, du moins à ma connaissance, les principaux
ouvrages dont l’ Histoire de la Décadence et de la Chute de l’Empire romain ait été spécialement l’objet : ceux que j’ai eus entre les mains étaient loin
de me suffire ; et après en avoir extrait ce qu’ils offraient de plus
intéressant, j’ai fait moi-même, sur les diverses parties qui me restaient à
examiner, un travail de critique assez étendu. Je crois devoir indiquer ici les
principales sources où j’ai puisé des renseignements et des faits.
Indépendamment des auteurs originaux dont s’est servi Gibbon, et auxquels je
suis remonté autant que cela a été en mon pouvoir, comme l’Histoire Auguste,
Dion Cassius, Ammien Marcellin, Eusèbe, Lactance etc., j’ai consulté
quelques-uns des meilleurs écrivains, qui ont traité les mêmes matières avec
d’autant plus de soin et d’étendue, qu’ils s’en sont plus spécialement occupés.
Pour l’histoire de la primitive Église, les écrits du savant docteur Lardner,
l’ Abrégé de l’Histoire ecclésiastique de Spittler, l’ Histoire
Ecclésiastique de Henke, l’ Histoire de la Constitution de l’Église
chrétienne de M. Planck, un manuscrit contenant les leçons du même auteur
sur l’ Histoire des dogmes du christianisme , l’ Histoire des Hérésies de C. G. F. Walch, l’ Introduction au Nouveau Testament de Michaelis, le Commentaire
sur le Nouveau Testament de M. Paulus, l’ Histoire de la Philosophie de M. Tennemann, et des dissertations particulières, m’ont été d’un grand
secours. Quant au tableau des migrations des peuples du Nord, l’ Histoire du
Nord de Schlœzer, l’ Histoire Universelle de Gatterer, l’ Histoire
ancienne des Teutons d’Adelung, les Memoriœ populorum ex Historiis
Byrzantinis erutœ de M. Stritter, m’ont fourni des renseignements que
j’aurais vainement cherchés ailleurs. C’est aux travaux de ces habiles
critiques que nous devons nos connaissances les plus positives sur cette partie
de l’histoire du monde. Enfin j’ai du aux Dissertations que M. Kleuker a
jointes à sa traduction allemande du Zend-Avesta, et des Mémoires d’Anquetil, les moyens de rectifier plusieurs erreurs que Gibbon avait commises
en parlant de la religion des anciens Perses.
    On me pardonnera, j’espère, de donner ici ces détails ; je
dois à la vérité l’indication des ouvrages sans lesquels je n’aurais pu
exécuter ce que j’avais entrepris ; et nommer les savants qui ont été, pour
ainsi dire, mes, coopérateurs, est sans doute le meilleur moyen d’inspirer pour
moi-même quelque confiance.
    Qu’il me soit permis de déclarer encore tout ce que je dois
aux conseils d’un homme non moins éclairé en général que versé en particulier
dans les recherches dont j’ai eu à m’occuper. Sans les secours que j’ai puisés
dans les directions et dans la bibliothèque de M. Stapfer, j’aurais été fort
souvent embarrassé pour découvrir les ouvrages qui pouvaient me fournir des
renseignements sûrs, et j’en aurais sans doute ignoré plusieurs : il m’a
prêté la fois ses lumières et ses

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