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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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d’être rapportés à des
causes plus puissantes ; et lors même que les petites causes auraient eu une
influence évidente, il ne faut pas oublier qu’elles étaient elles-mêmes l’effet
d’une cause première, plus haute et plus étendue, qui, en donnant aux esprits
et aux caractères une direction plus désintéressée, plus humaine, disposait les
hommes à seconder, à amener eux-mêmes, par leur conduite, par le changement de
leurs mœurs, les heureux résultats qu’elle devait produire » ( Note de
l’Éditeur ).
    [155] Les Romains permettaient à leurs esclaves une espèce
de mariage ( contubernium ) aussi bien dans  les premiers siècles de la
république que plus tard ; et malgré cela, le luxe rendit bientôt nécessaire un
plus grand nombre d’esclaves (Strabon, XIV) : l’accroissement de leur
population n’y put suffire, et l’on eut recours aux achats d’esclaves, qui se
faisaient même dans les provinces d’Orient soumises aux Romains. On sait
d’ailleurs que l’esclavage est  un état peu favorable à la population. Voyez
les Essais de Hume, et l’ Essai sur le principe de population , de
Malthus, t. I, p. 334 ( Note de l’Éditeur ).
    [156] Gruter et les autres compilateurs rapportent un grand
nombre d’inscriptions adressées par les esclaves, leurs femmes, leurs enfants,
leurs compagnons, leurs maîtres, etc., et qui selon toute apparence, sont du
siècle des empereurs.
    [157] Voyez l’ Histoire Auguste , et une dissertation
de M. de Burigny sur les esclaves romains, dans le XXXVe volume de l’ Académie
des Belles-Lettres .
    [158] Voyez une autre dissertation de M. de Burigny sur les
affranchis romains, dans le XXXVIIe vol. de la même Académie.
    [159] Spanheim, Orb. rom. , l. I, c. 16, p. 124, etc.
    [160] Sénèque, de la Clémence , I, c. 24. L’original
est beaucoup plus fort : Quantum périculum immineret, si servi nostri
numerare nos cœpissent .
    [161] Voy. Pline, Hist. nat. , XXXIII ; et Athénée, Deipnos ,
VI, p. 272 ; celui-ci avance hardiment qu’il a connu plusieurs ( Παμπολλοι )
Romains qui possédaient, non pour l’usage, mais pour l’ostentation, dix et même
vingt mille esclaves.
    [162] Dans Paris, on ne compte pas plus de quarante-trois
mille sept cents domestiques de toute espèce ; ce qui ne fait pas un douzième
des habitants de cette ville (Messange, Recherches sur la population , p.
186).
    [163] Un esclave instruit se vendait plusieurs centaines de
livres sterling. Atticus en avait toujours qu’il élevait et auxquels il donnait
lui-même des leçons (Cornel. Nep., Vie d’Atticus , c. 3).
    [164] La plupart des médecins romains étaient esclaves.
Voyez la dissertation et la défense du docteur Middleton.
    [165] Pignorius, de Servis , fait une énumération
très longue de leurs rangs et de leurs emplois.
    [166] Tacite, Annal. , XIV, 43. Ils furent exécutés pour
n’avoir pas empêcher le meurtre de leur maître.
    [167] Apulée, in Apolog. , p. 548, édit. Delph.
    [168] Pline, Hist. nat., XXXIII, 47.
    [169] Selon Robertson, il y avait deux fois autant
d’esclaves que de citoyens libres ( Note de l’Éditeur ).
    [170] Si l’on compte vingt millions d’âmes en France,
vingt-deux en Allemagne, quatre en Hongrie, dix en Italie et dans les îles
voisines, huit dans la Grande-Bretagne et en Irlande, huit en Espagne et au
Portugal, dix ou douze dans la Russie européenne, six en Pologne, six en Grèce et
en Turquie, quatre en Suède, trois au Danemark et en Norvège, et quatre dans
les Pays-Bas, le total se montera à cent cinq ou cent sept millions. Voyez l’ Histoire
générale de M. de Voltaire.
    [171] Josèphe, de Bello judaico , II, c. 16. Le
discours d’Agrippa, ou plutôt celui de l’historien, est une belle description
de l’empire de Rome.
    [172] Suétone, Vie d’Auguste , c. 28. Auguste bâtit à
Rome le temple et la place de Mars Vengeur ; le temple de Jupiter Tonnant dans
le Capitole ; celui d’Apollon Palatin, avec des bibliothèques publiques ; le
portique et la basilique de Caius et Lucius ; les portiques de Livie et
d’Octavie, et le théâtre de Marcellus. L’exemple du souverain fut imité par ses
ministres et par ses généraux ; et son ami Agrippa a fait élever le Panthéon,
un des plus beaux monuments qui vous soient restés de l’antiquité.
    [173] Voyez Maffei, Verno illustrata , IV, p. 68.
    [174] Voyez le Xe livre des Lettres de Pline. Parmi les
ouvrages entrepris aux frais des citoyens, l’auteur parle

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