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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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de
Civit. Dei , XIX, 7 ; Juste Lipse , de Pronunciatione linguœ latinœ ,
c. 3.
    [143] Apulée et saint Augustin répondront pour l’Afrique ;
Strabon, pour l’Espagne et la Gaule ; Tacite, dans la Vie d’Agricola , pour
la Bretagne ; et Velleius Paterculus, pour la Pannonie. A tous ces témoignages
nous pouvons ajouter celui que nous fournit le langage employé dans les
inscriptions.
    [144] Le celtique fut conservé dans les montagnes du pays
de Galles, de- Cornouailles et de l’Armorique. Apulée reproche à un jeune
Africain qui vivait avec la populace, de se servir de la langue punique tandis
qu’il avait presque oublié le grec, et qu’il ne pouvait ou ne voulait pas
parler latin ( Apolog. , p. 596). Saint Augustin ne s’exprima que très
rarement en punique dans ses Congrégations.
    [145] L’Espagne seule produisit Columelle, les deux
Sénèque, Lucain, Martial et Quintilien.
    [146] Depuis Denys jusqu’à Libanius, aucun critique grec,
je crois, ne fait mention de Virgile ni d’Horace : ils paraissaient tous
ignorer que les Romains eussent de bons écrivains.
    [147] Le lecteur curieux peut voir, dans la Bibliothèque
ecclésiastique de Dupin (tome XIX, p. I, c. 8), à quel point s’était
conservé l’usage des langues syriaque et égyptienne.
    [148] Voyez Juvénal, sat . III et XV ; Ammien
Marcellin, XXII, 16.
    [149] Dion-Cassius, LXXVII, p. 1275. Ce fut sous le règne
de Septime-Sévère qu’un Égyptien fut admis pour la première fois dans le sénat.
    [150] Valère-Maxime, II, c. 2, n. 2. L’empereur Claude
dégrada un habile Grec, parce qu’il n’entendait pas le latin ; il était
probablement revêtu de quelque charge publique. Vie de Claude , c. 16.
    [151] C’est là ce qui rendait les guerres si meurtrières et
les combats si acharnés : l’immortel Robertson, dans un excellent discours sur
l’état de l’univers lors de l’établissement du christianisme, a tracé un
tableau des funestes effets de l’esclavage, où l’on retrouve la profondeur de
ses vues et la solidité de son esprit ; j’en opposerai successivement quelques
passages aux réflexions de Gibbon : on ne verra pas sans intérêt des vérités
que Gibbon paraît avoir méconnues ou volontairement négligées, développées par
un des meilleurs historiens modernes ; il importe de les rappeler ici pour
rétablir les faits et leurs conséquences avec exactitude ; j’aurai plus d’une
fois l’occasion d’employer à cet effet le discours de Robertson.
    Les prisonniers de guerre , dit-il, furent probablement soumis les premiers à
une servitude constante : à mesure que les besoins ou le luxe rendirent un plus
grand nombre d’esclaves nécessaire, on le compléta par de nouvelles guerres, en
condamnant toujours les vaincus à cette malheureuse situation. De là naquit
l’esprit de férocité et de désespoir qui présidait aux combats des anciens
peuples. Les fers et l’esclavage étaient le sort des vaincus : aussi livrait-on
les batailles et défendait-on les villes avec une rage, une opiniâtreté que
l’horreur d’une telle destinée pouvait seule inspirer, Lorsque les maux de
l’esclavage disparurent, le christianisme étendit sa bienfaisante influence sir
la marnière de faire la guerre ; et cet art barbare, adouci par l’esprit de
philanthropie que dictait la religion, perdit de sa force dévastatrice.
Tranquille, dans tous les cas, sur sa liberté personnelle, le vaincu résista
avec moins de violence, le triomphe du vainqueur fut moins cruel : ainsi
l’humanité fut introduite dans les camps, où elle paraissait étrangère ; et si
de nos jours les victoires sont souillées de moins de cruautés et de moins de
sang, c’est aux principes bienveillants de la religion chrétienne plutôt qu’à
toute autre cause que nous devons l’attribuer . » ( Note de l’Éditeur ).
    [152] Dans le camp de Lucullus, on vendit un bœuf une
drachme, et un esclave quatre drachmes (environ 3 schellings). Plutarque, Vie
de Lucullus .
    [153] Diodore de Sicile, in Eglog. hist. , XXXIV et
XXXVI ; Florus, III, 19 , 20.
    [154] Voyez un exemple remarquable de sévérité dans
Cicéron, in Verrem, v. 3.
    Voici cet exemple : on verra si le mot de sévérité est
ici sa place.
    Dans le temps que L. Domitius était préteur en Sicile,
un esclave tua un sanglier d’une grosseur extraordinaire. Le préteur, frappé de
l’adresse et de l’intrépidité de cet homme, désira de le voir. Ce pauvre
malheureux, extrêmement

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