Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
de ceux qui suivent :
à Nicomédie, une nouvelle place, un aqueduc et un canal, qu’un des anciens rois
avait laissé imparfait ; à Nicée, un gymnase et un théâtre qui avait déjà coûté
près de deux millions ; des bains à Pruse et à Claudiopolis ; et un aqueduc de
seize milles de long, à l’usage de Sinope.
[175] Adrien fit ensuite un règlement très équitable, qui
partageait tout trésor trouvé, entre le droit de la propriété et celui de la
découverte. Hist. Aug. , p. 9.
[176] Philostrate, in Vitâ sophist. , II, p. 548.
[177] Aulu-Gelle, Nuits attiques , I, 2 ; IX, 2 ;
XVIII, 10 ; XIX, 12. Philostrate, p. 564.
[178] L’Odéon servait à la répétition des comédies
nouvelles, aussi bien qu’à celle des tragédies ; elles y étaient lues d’avance
ou répétées, mais sans musique, sans décoration, etc. Aucune pièce ne pouvait,
être représentée sur le théâtre si elle n’avait été préalablement approuvée sur
l’Odéon par des juges ad hoc. Le roi de Cappadoce qui rétablit l’Odéon livré
aux flammes par Sylla, était Ariobarzanes. Voyez Martini, Dissertation sur
les Odéons des anciens , Leipzig, 1767, p. 10-91 ( Note de l’Éditeur ).
[179] Voyez Philostrate, II, p. 548, 566 ; Pausanias, I et
VII, 10 ; la Vie d’Hérode , dans le XXXe vol. des Mém. de l’Académie .
[180] Cette remarque est principalement applicable à la
publique d’Athènes par Dicæârgue, de Statu Grœciœ , p. 8, inter
Geographos minores ; édit. Hudson.
[181] Donat, de Româ vetere , III, c. 4, 5, 6 ;
Nardini, Roma antica , II, 3, 12, 13 , et un manuscrit qui contient une
description de l’ancienne Rome, par Bernard Oricellarius ou Rucellai, dont j’ai
obtenu une copie de la bibliothèque du chanoine Ricardi, à Florence. Pline
parle de deux célèbres tableaux de Timanthe et de Protogène, placés, à ce qu’il
parait, dans le temple de la Paix ( * ). Le Laocoon fut trouvé dans les
bains de Titus.
( * ) L’empereur Vespasien, qui avait fait
construire le temple de la Paix, y avait fait transporter la plus grande partie
des tableaux, statues, et autres ouvrages de l’art qui avaient échappé aux
troubles civils : c’était là que se rassemblaient chaque jour les artistes et
les savants de Rome, et c’est aussi dans l’emplacement de ce temple qu’ont été
déterrés une foule d’antiques. Voyez les Notes de Reimar sur
Dion-Cassius , LXVI, 15, p. 1083 ( Note de l’Éditeur ).
[182] Montfaucon, Antiq. expliquée , tome IV, p. 2,
l. I, c. 9. Fabretti a composé un traité fort savant sur les aqueducs de Rome.
[183] Ælien, Hist. var. , IX, c. 16 : cet auteur
vivait sous Alexandre Sévère. Voyez Fabric., Biblioth. græca , IV, c.
21.
Comme Ælien dit que l’Italie avait autrefois ce nombre
de villes, on peut en conjecturer que de son temps elle n’en avait plus autant
: rien n’oblige d’ailleurs à appliquer ce nombre au temps de Romulus ; il est
même probable qu’Ælien voulait parler des siècles postérieurs. La décadence de
la population à la fin de la république, sous les empereurs, semble reconnue
même par les écrivains romains. Voyez Tite-Live, VI, c. 12 ( Note de
l’Éditeur ).
[184] Josèphe, de Bello judaico , II, 16 : ce nombre
s’y trouve rapporté ; peut-être ne doit-il pas être prit à la rigueur.
Cela ne parait pas douteux ; on ne peut se fier au
passage de Josèphe : l’historien Josèphe fait donner par le roi Agrippa des
avis aux Juifs sur la puissance des Romains ;et ce discours est plein de
déclamations dont on ne doit rien conclure pour l’histoire. En énumérant les
peuples soumis aux Romains ; il dit des .Gaulois, qu’ils obéissent à douze
cents soldats romains, (ce qui est faux ; car il y avait en Gaule huit légions,
Tacite, Ann. , IV, c. 5), tandis qu’ils ont presque plus de douze cents
villes ( Note de l’Éditeur ).
[185] Cela ne peut se dire que de la province romaine ; car
le reste de la Gaule méridionale était loin de cet état florissant. Un passage
de Vitruve montre combien l’architecture était encore dans l’enfance, en
Aquitaine, sous le règne d’Auguste (Vitruve, II, c. 1). En parlant de la
misérable architecture des peuples étrangers, il site les Gaulois aquitains,
qui bâtissent encore leurs maisons de bois et de paille ( Note de l’Éditeur ).
[186] Pline, Hist. nat. , III, 5.
[187] Pline, Hist. nat. , III, 3, 4 ; IV, 35. La
liste paraît authentique et exacte. La division des provinces et
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