Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
des meilleures versions qui existent.
[1174] Hist. d’Arménie , II, c. 76. Au lieu de
rapporter cet exploit de Tiridate à une défaite imaginaire, je l’ai transféré à
la défaite réelle de Galère.
[1175] Ammien Marcellin, XIV. Entre les mains d’Eutrope (IX,
24), de Festus (c. 25), et d’Orose (VII, 25), le mille s’augmente aisément
jusqu’au nombre de plusieurs milles.
[1176] Aurelius-Victor ; Jornandès, de Reb. geticis ,
c. 21.
[1177] Aurelius-Victor dit : Per Armeniam in hostes
contendit, quœ ferme sola, seu facilior vincendi via est . Galère suivit la
conduite de Trajan et l’idée de Jules César.
[1178] Xénophon, Retraite des dix mille , III. C’est
pour cette raison que la cavalerie persane campait à soixante stades de
l’ennemi.
[1179] Ce trait est rapporté par Ammien, XII. Au lieu de saccum ,
quelques-uns lisent scutum .
[1180] Les Perses avouèrent la supériorité des Romains dans
la morale aussi bien que dans les armes (Eutrope, IX, 24). Mais ces
expressions du respect et de la gratitude d’un ennemi se trouvent rarement dans
sa propre relation.
[1181] Le détail de cette négociation est tiré des fragments
de Pierre Patrice, dans les Excerpta legationum , publiés dans la
collection byzantine. Pierre vivait sous Justinien, mais il est évident, par la
nature de ses matériaux, qu’ils sont pris des écrivains les plus authentiques
et les plus respectables.
[1182] Il avait été gouverneur du Sumium, (Pierre Patrice, Excerpta
leg. , p. 30). Cette province, dont il paraît que Moïse de Chorène a fait
mention ( Géogr. , p. 360), était située à l’orient du mont Ararat.
[1183] Par une erreur du géographe Ptolémée, la position de
Singara est transportée de l’Aboras au Tigre ; ce qui a peut-être occasionné la
méprise de Pierre Patrice, qui assigne la dernière rivière comme la limite de
l’empire, au lieu de la première. La ligne de la frontière romaine traversait
le cours du Tigre, mais elle ne le suivit jamais.
[1184] Il y a ici plusieurs erreurs. Gibbon a confondu les
fleuves et les villes qu’ils arrosent. L’Aboras, ou plutôt le Chaboras, l’Araxe
de Xénophon, prend sa source au-dessus du Ras-Aïn ou Re-Saina (Theodosiopolis),
environ à 27 lieues du Tigre ; il reçoit les eaux du Mygdonius ou Saocoras à 33
lieues environ au-dessous de Nisibis, à un bourg appelé aujourd’hui Al-Nahraïm
et il ne passe point sous les murs de Singara ; c’est le Saocoras qui arrose
cette ville : ce dernier fleuve prend sa source près de Nisibis, à 5 lieues du
Tigre. Voyez d’Anville, l’Euphrate et le Tigre , p. 46, 49, 50 et la
carte.
A l’orient du Tigre se trouve un autre fleuve moins
considérable, nommé aussi le Chaboras, et que d’Anville appelle le Centrites , Khabour , Nicephorius , sans citer les autorités d’après lesquelles
il lui donne ces noms. Gibbon a pu vouloir parler de ce dernier fleuve, qui ne
passe point à Singara, et ne tombe point dans l’Euphrate. Voyez Michaëlis, Supplem.
ad .lexica hebraïca , 3e part., p. 664 et 665 ( Note de l’Éditeur ).
[1185] Procope, de Ædificiis , II, c. 6.
[1186] Tous les auteurs conviennent que la Zabdicène, l’Arzanène
et la Carduène, furent au nombre des provinces cédées ; mais au lieu des deux
autres, Pierre ( Excerpta leg. , p. 30) ajoute la Rehimène et la Sophène.
J’ai préféré Ammien (XXV, 7), parce qu’on peut prouver que la Sophène ne fut
jamais entre les mains des Perses avant le règne de Dioclétien, ni après celui
de Jovien. Le défaut de cartes exactes, telles que celles de M. d’Anville, a
fait supposer à presque tous les modernes, Tillemont et Valois à leur tête, que
les cinq provinces étaient situées au-delà du Tigre par rapport à la Perse, et
non par rapport à l’empire romain.
[1187] Xénophon, Retraite des dix mille , IV. Leurs
arcs avaient trois coudées de long, leurs flèches deux. Ils faisaient rouler
des hauteurs des pierres dont chacune aurait pu faire la charge d’un chariot.
Les Grecs trouvèrent un grand nombre de villages dans cette contrée barbare.
[1188] Selon Eutrope (VI, 9, tel que le porte le texte des
meilleurs manuscrits), la ville de Tigranocerte était dans l’Arzanène. On
pourrait retrouver, quoique assez imparfaitement, le nom et la position des
trois autres.
[1189] Comparez Hérodote, I, c. 9, avec Moise de Chorène, Hist.
d’Arménie , II, c. 84, et la carte d’Arménie donnée par ses éditeurs.
[1190]
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