Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
peuplé
d’Alexandrie à deux millions de medimni , environ trois millions deux
cent mille boisseaux. Chronicon Paschale , p. 276 ; Procope, Hist.
arcan. , c. 26.
[1158] Jean d’Antioche, in Excerp . ; Val., p.
834 ; Suidas, dans Dioclétien .
[1159] Voyez une petite histoire et une réfutation de l’alchimie
dans les ouvrages du compilateur philosophe La Mothe-le-Vayer, t. I, p.
327-353.
[1160] Voyez l’éducation et la force de Tiridate, dans l’ Histoire
d’Arménie , de Moïse de Chorène, II, c. 76. Il pouvait saisir deux taureaux
sauvages par les cornes, qu’il cassait de ses mains.
[1161] Si nous nous en rapportions à Victor le jeune,
Licinius, qui, selon lui était seulement âgé de soixante ans en 323, pourrait à
peine être la même personne que le protecteur de Tiridate ; mais une meilleure
autorité (Eusèbe, Hist. ecclés. , X, c. 8) nous apprend que Licinius
avait alors atteint le dernier période de la vieillesse : seize ans avant, il
est représenté avec des cheveux gris, et comme contemporain de Galère. Voyez
Lactance, c. 32. Licinius était né probablement vers l’année 250.
[1162] Voyez Dion Cassius, LXII et LXIII.
[1163] Moïse de Chorène, Hist. d’Arménie , II, c. 74.
Les statues avaient été érigées par Valarsaces, qui régnait en Arménie environ
cent trente ans avant Jésus-Christ. Il fut le premier roi de la famille
d’Arsaces. Voyez Moïse, Hist. d’Arménie , II, 2-3. Justin (XLI, 5) et
Ammien Marcellin (XXIII) ont parlé de la déification des Arsacides.
[1164] La noblesse d’Arménie était nombreuse et puissante
Moïse parle de plusieurs familles qui se distinguèrent sous le règne de
Valarsaces, II, 7, et qui subsistaient encore de son temps, vers le milieu du
cinquième siècle. Voyez la préface de ses éditeurs.
[1165] Elle s’appelait Chosroiduchta, et elle n’avait point
l’ os patulum comme les autres femmes ( Hist. d’Arménie , II, c. 79)
Je n’entends pas cette expression.
Os patulum signifie tout simplement une bouche grande et largement ouverte. Ovide ( Métamorphoses ,
XV, v. 513) dit, en parlant du monstre qui attaqua Hippolyte :
… Patulo partem maris evomit ore.
Probablement qu’une grande bouche était un défaut
commun chez les Arméniennes ( Note de l’Éditeur ).
[1166] Dans l’ Histoire d’Arménie (II, 78) aussi bien
que dans la Géographie (p. 367) ; la Chine est appelée Zenia ou Zenastan .
Ce pays est caractérisé par la production de la soie, par l’opulence de ses habitants,
et par leur amour pour la paix, en quoi ils surpassent toutes les autres
nations de la terre.
[1167] Vou-ti, le premier empereur de la septième dynastie,
qui régnait alors en Chine, avait des relations politiques avec Fergana,
province de la Sogdiane, et l’on prétend qu’il reçut une ambassade romaine ( Hist.
des Huns , t. I, p. 38). Dans ce temps, les Chinois avaient une garnison à
Kasgar ; et sous Trajan, un de leurs généraux s’avança jusqu’à la mer
Caspienne. Au sujet des liaisons de la Chine avec les contrées occidentales,
on peut voir un mémoire très curieux de M. de Guignes, dans l’ Acad. des
Inscript ., t. XXXII, p. 355.
[1168] Panegyr. vet. , III, 1. Les Saces étaient une
nation de Scythes vagabonds qui campaient vers les sources de l’Oxus et du
Jaxartes. Les Gelli étaient les habitants du Ghilan, le long de la mer
Caspienne. Ce furent eux qui, sous le nom de Dilemites, infestèrent si
longtemps la monarchie persane. Voyez d’Herbelot, Bibl. orient .
[1169] Moïse de Chorène passe sous silence cette seconde
révolution, que j’ai été obligé de tirer d’un passage d’Ammien Marcellin
(XXIII, 5). Lactance parle de l’ambition de Narsès, de Mortibus persecutorum ,
c. 9.
[1170] Nous pouvons croire, sans difficulté que Lactance
attribue à la timidité la conduite de Dioclétien. Julien, dans son discours
dit, que ce prince resta avec toutes les forces de l’empire expression très
hyperbolique.
[1171] Nos cinq abréviateurs, Eutrope, Festus, les deux
Victor et Orose, rapportent tous cette dernière et grande bataille ; mais Orose
est le seul qui parle des deux premières.
[1172] On voit une belle description de la nature du pays
dans Plutarque, Vie de Crassus , et dans Xénophon, au premier livre de la Retraite des dix mille .
[1173] Voyez la dissertation de Forster, dans le second
volume de la traduction de la Retraite des dix mille , par Spelman, que
je crois pouvoir recommander comme une
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