Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain
Pierre Patrice ( Excerpta leg. , p. 30) est le
seul écrivain qui parle de l’article du traité concernant l’Ibérie.
[1191] Eusèbe, in Chron . ; Pagi, ad annum .
Jusqu’à la découverte du traité de Mort. pers. , il n’était pas certain
que le triomphe et les vicennales eussent été célébrés en même temps.
[1192] Durant le temps des vicennales, Galère paraît avoir
gardé son poste sur le Danube. Voyez Lactance, de Mort. pers. , c. 38.
[1193] Eutrope (IX, 27) parle de cette famille comme si elle
eût fait partie du triomphe ; mais les personnes avaient été rendues à Narsès ;
on ne pouvait donc exposer que leurs images.
[1194] On voit dans Tite-Live (V, 51-55) un discours de
Camille, rempli d’éloquence et de sensibilité, que ce grand homme prononça pour
s’opposer au projet de transporter à Véies le siège du gouvernement.
[1195] On reproche à Jules César d’avoir voulu transférer
l’empire dans la ville d’Ilium ou dans celle d’Alexandrie. Selon la conjecture
ingénieuse de Le Fèvre et de Dacier, la troisième ode du troisième livre
d’Horace a été composée pour détourner Auguste de l’exécution d’un semblable
dessein.
[1196] Voyez Aurelius-Victor, qui parle aussi des bâtiments
élevés par Maximien à Carthage, probablement durant la guerre des Maures. Nous
rapporterons quelques vers d’Ausone, de clar. Urb. , V.
Et Mediolani mira omnia : copia rerum,
Innumerœ cultœgue domus ; facunda virorum
Ingenia, et mores lœti, tum duplice muro.
Amplificata loci species ; populique voluptas
Circus ; et, inclusi moles cuneata theatri
Templa, palatinœque arces, opulensque rnoneta,
Et regio Herculei celebris sub honore lavacri.
Cunctaque marmoreis ornata peristyla signis ;
Mœniaque in valli formam circumdata labro,
Omnta quœ magnis operum velut œmula formis
Excellunt : nec juncta premit vicinia Romœ.
[1197] Lactance, de Mort. pers. , c. 17 ; Libanius, orat. ,
VIII, p. 203.
[1198] Lactance, de Mort. pers. , c. 17. Ammien
Marcellin dit, dans une occasion semblable, que dicacitas plebis n’est
pas fort agréable à une oreille impériale. Voyez XVI, c. 10.
[1199] Lactance accuse Maximien d’avoir détruit fictis
criminationibus lumina senatûs ( de Mort. pers. , c. 8).
Aurelius-Victor parle d’une manière très douteuse de la bonne foi de Dioclétien
envers ses amis.
[1200] Truncatœ vires urbis, imminuto prœtoriarum
cohortium atque in armis vulgi numero (Aurelius-Victor). Selon Lactance (c.
26), ce fut Galère qui poursuivit le même plan.
[1201] C’étaient de vieilles troupes campées en Illyrie ;
et, selon l’ancien établissement, chaque corps consistait en six mille hommes.,
Ils avaient acquis beaucoup de réputation par l’usage des plumbatœ ou
dards chargés de plomb. Chaque soldat en portait cinq, qu’il lançait à une
distance considérable avec autant de force que d’adresse. Voyez Vegèce, I, 17.
[1202] Voyez le Code Théodosien , VI, tit. II, avec le
commentaire de Godefroi.
[1203] Voyez la XIIe dissertation dans l’excellent, ouvrage
de Spanheim, de Usu num . A l’aide des médailles, des inscriptions et des
historiens, il examine chaque titre séparément, et il le suit depuis Auguste
jusqu’au moment où il disparaît.
[1204] Pline ( Panégyr. , 55, etc.) parle avec horreur
de dominus , comme synonyme de tyran , et comme opposé à prince ; et le même Pline donne régulièrement ce titre (dans le dixième livre de ses
Lettres) au vertueux Trajan, son ami plutôt que son maître. Cette étrange
expression embarrasse les commentateurs qui savent penser, et les traducteurs
qui savent écrire.
[1205] Synesius, de Regno , édit. de Pétau, p. 15. Je
dois cette citation à l’abbé de La Bletterie.
[1206] Voyez Van-Dale, de Consecratione , p. 354, etc.
Les empereurs avaient coutume de faire mention, dans le préambule des lois, de
leur divinité , sacrée majesté , divins oracles , etc. Selon
M. de Tillemont, Grégoire de Nazianze se plaint très amèrement d’une pareille
profanation, surtout lorsqu’un empereur arien emploie ces titres.
[1207] Dans le temps de la république , dit Hegewisch, lorsque les consuls, les préteurs et les autres magistrats, paraissaient en
public pour vaquer aux devoirs de leur charge, leur dignité s’annonçait, et par
les marques qu’avait consacrées l’usage, et par le brillant cortége dont ils
étaient accompagnés. Mais cette dignité était attachée à la charge et non
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