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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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de Coronâ longtemps avant qu’il eût adopté les erreurs des
montanistes (**). Voyez Mém. ecclésiast. , tome III, page 34
    (*) Ce soldat n’arracha point la couronne de sa tête
pour la jeter ignominieusement ; il ne la jeta même point, il se contenta de la
porter à la main, tandis que les autres s’en ceignaient le front. Lauream
castrensem quam cæteri in capite, hic in manu gestabat . Argum. de
Coronâ, militis . Tertull., p. 100 ( Note de l’Éditeur ).
    (**) Tertullien ne nommé point expressément les deux
empereurs Sévère et Caracalla ; il parle seulement de deux empereurs et d’une
longue paix dont avait joui l’Église. On convient en général que Tertullien
devint montaniste vers l’an 200, son ouvrage de Coronâ militis paraît
avoir été écrit au plus tôt vers l’an 202 avant la persécution de Sévère, on
peut donc soutenir qu’il est postérieur au montanisme de l’auteur. Voyez
Mosheim, Dissert. de Apolog. Tertull. , p. 53 ; Biblioth. rais. ,
Amsterd., t. II, p. 292 ; docteur Cavé, Hist. littér. , p. 92-93 ( Note
de l’Éditeur ).
    [1398] En particulier, le premier livre des Tusculanes ,
le Traité de la vieillesse et le Songe de Scipion , contiennent,
dans le plus beau langage, tout ce que la philosophie des Grecs ou le non sens
des Romains pouvait suggérer sur ce sujet obscur, mais important.
    [1399] La préexistence de l’âme, en tant au moins que cette
doctrine est compatible avec la religion, fut adoptée par plusieurs des pères
de l’Église grecque et de l’Église latine. Voy. Beausobre, Hist. du
Manichéisme , VI, 4.
    [1400] Voyez Cicéron, pro Cluent ., c. 61 ; César, apud
Salluste , de Belli catol ., c.  50 ; Juvénal , satire II, 149.
    Esse aliquos manes, et subterranea regna            
    ……………………………………………………….
    Nec pueri credunt, nisi qui nonditm œre lavantur
    [1401] Le onzième livre de l’ Odyssée offre une
désolante et incohérente description des régions infernales. Pindare et
Virgile, ont embelli le tableau, mais  ces poètes mêmes, quoique plus corrects
que leur grand modèle, sont tombés dans des inconséquences bien étranges.
Voyez, Bayle, Réponses aux questions d’un provincial , part. III, c. 22.
    [1402] Voyez la seizième épître du premier livre d’Horace,
la treizième satire de Juvénal, et la seconde satire de Perse. Ces discours
populaires expriment le sentiment et le  langage de la multitude.
    [1403] Si nous nous bornons aux Gaulois, nous pouvons
observer qu’ils confiaient, non seulement leurs vies mais leur argent même à
l’assurance d’un autre monde. Vetus ille mos Gallorum occurrit (dit
Valère-Maxime, II, c. 6, p. 10), quos memoriâ proditum est, pecunias mutuas,
quœ his apud inferos redderentur, darc solitos . La même coutume est
insinuée plus obscurément par Mela, III, c. 2. Il est presque inutile d’ajouter
que les profits au commerce étaient exactement proportionnés au crédit du
marchand, et que les druides tiraient de leur profession sacrée un crédit
supérieur peut-être à celui qu’aurait pu prétendre toute autre classe d’hommes.
    [1404] L’auteur de la divine légation de Moïse donne une
raison très curieuse de cette omission ; il rétorque très ingénieusement contre
les incrédules les arguments qu’ils en tirent.
    [1405] Cette omission n’est pas tout à fait démontrée :
Michaelis croit que le silence de Moïse fût-il complet, on ne pourrait en
conclure qu’il ignorât ou qu’il n’admît pas le dogme de l’immortalité de l’âme
: Moïse, selon lui, n’a jamais écrit comme théologien ; il ne s’est point
occupé d’instruire son peuple des vérités de la foi; nous ne voyons dans ses
ouvrages qu’un historien et un législateur civil ; il a plutôt réglé la
discipline ecclésiastique que la croyance religieuse : même comme simple
législateur humain, il ne pouvait pas ne pas avoir entendu parler souvent de
l’immortalité de l’âme ; les Égyptiens, chez lesquels il avait habité quarante
ans, y croyaient à leur marnière. Le récit de l’enlèvement d’Énoch, qui marcha
avec Dieu et puis ne parut plus, parce que Dieu le prit, semble indiquer la
notion d’une existence qui suit celle de l’homme sur la terre ( Genèse ,
c. 5, v. 24. ). Job, que quelques savants attribuent à Moïse, offre à ce sujet
des renseignements plus clairs : Après que ma peau aura été détruite, je
verrai Dieu de mes yeux, je

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