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Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
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plus d’étendue qu’il
n’a été à portée de le faire dans son histoire générale.
    [1362] Eusèbe, III, c. 6. Le Clerc, Hist. ecclésiastique ,
p. 605. Durant cette absence momentanée, l’évêque et l’Eglise de Pella
retinrent toujours le titre de Jérusalem. C’est ainsi que les pontifes romains
résidèrent pendant soixante-dix ans à Avignon, et que les patriarches
d’Alexandrie ont transféré depuis longtemps leur siége épiscopal au Caire.
    [1363] Dion Cassius, LXXIX. Ariston de Pella ( apud Eusèbe ,
IV, c. 6) atteste que l’on interdit aux Juifs l’entrée de Jérusalem. Il en est
parlé dans plusieurs écrivains ecclésiastiques. Quelques-uns d’entre eux
cependant se sont trop empressés d’étendre cette défense à tout le pays de la
Palestine.
    [1364] Marcus était un prélat grec. Voyez Dœderlein, Comment.
de ebionœis , p. 10 ( Note de l’Éditeur ).
    [1365] Eusèbe, IV, c. 6 ; Sulpice-Sévère, II, 31. En
comparant les narrations peu satisfaisantes de ces deux auteurs, Mosheim (p.
327, etc.) a donné un exposé clair des circonstances et des motifs de cette
révolution.
    [1366] Le Clerc ( Hist. ecclésiastique , p. 477, 535)
paraît avoir tiré d’Eusèbe, de saint Jérôme, de saint Epiphane et de quelques
autres écrivains, toutes les circonstances principales qui ont rapport aux
nazaréens ou ébionites. La nature de leurs opinions les divisa bientôt en deux
sectes l’une plus rigide, l’autre plus douce. Il y a quelques raisons de
conjecturer que les parents de Jésus-Christ restèrent attachés, au moins comme
membres, à ce dernier parti, qui était le plus modéré.
    [1367] Quelques écrivains se soit plu à créer un Ébion,
auteur imaginaire du nom et de la secte des ébonites. Mais nous pouvons bien
plus compter sur le savant Eusèbe que sur le véhément Tertullien, ou sur le
crédule Épiphane. Selon Le Clerc, le mot hébreu ebjonim peut être
traduit en latin par celui de pauperes . Voyez Hist. ecclésiastique ,
p. 477.
    [1368] La dénomination d’ébionites est plus ancienne. Les
premiers chrétiens de Jérusalem avaient été appelés ébionites à cause de la
pauvreté à laquelle les avait réduits leur bienfaisance. (Voyez Actes des
Apôtres , 4, 34 ; 11, 30 ; Épître aux Galates , 2, 10 ; — aux
Romains , 15, 26). Ce nom resta à ceux des Juifs chrétiens qui persistèrent
dans leurs opinions, judaïsantes, et demeurèrent à Pella : ils furent accusés,
dans la suite, de nier la divinité de Jésus-Christ, et, comme tels, exclus de
l’Eglise. Les sociniens, qui, plus récemment, niaient ce dogme, s’appuyèrent de
l’exemple des ébionites pour montrer que les premiers chrétiens n’avaient pas à
ce sujet d’autre opinion que la leur. Artémon entre autres  développa cet
argument dans toute sa force ; Dœderlein et d’autres théologiens modernes se
sont appliqués a prouver que les ébionites étaient faussement inculpés cet
égard. Commentarius de ebionœis , 1770, § 1-8 ( Note de l’Editeur ).
    [1369] Saint Justin le martyr fait une distinction,
importante, que Gibbon a négligé de rappeler. Les premiers Juifs chrétiens
avaient été nommés ébionites, et s’étaient retirés à Pella ; ceux que l’évêque
Marcus engagea à abandonner, du moins en partie, la loi mosaïque et à revenir à
Jérusalem, s’appelèrent nazaréens ; ceux qui persistèrent dans leur judaïsme
conservèrent le nom d’ébionites. Ceux-ci sont les seuls que saint Justin le
martyr repousse de l’Eglise et blâme avec une grande sévérité ; il montre plus
d’indulgence pour les nazaréens, qui, tout en observant encore à plusieurs
égards la loi de Moïse, n’obligeaient pas les païens convertis à la suivre ;
tandis que les ébionites proprement dits voulaient les y contraindre : cette
différence paraît avoir été la principale qui existât entre les opinions de ces
deux sectes. Voyez Dœderl. précité, p. 25 ( Note de l’Editeur ).
    [1370] Voyez le curieux dialogue de saint Justin martyr avec
le Juif Tryphon. La conférence qu’ils eurent ensemble se tint à Ephèse sous le
règne d’Antonin le Pieux,  vingt ans environ après le retour de l’Eglise de
Pella dans la ville de Jérusalem. Consultez, pour cette date, la note de
l’exact Tillemont, Mém. ecclésiast. , tome II, p. 51.
    [1371] De tous les systèmes de christianisme, celui de
l’Abyssinie est le seul qui tienne encore aux rites mosaïques (Gedde, Histoire
de l’Église

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