Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain

Titel: Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Edward Gibbon
Vom Netzwerk:
étant déjà en prison ? Voy. Pearson, Vindic.
ignatianœ , part. II, c. 9, p. 396, in tom. II ; Patr. apostol. ed.
Coteler . Ctericus , 1724. Voyez aussi Davis’s reply , etc., p.
31 ( Note de l’Éditeur ).
    [1383] Habent apes favos ; habent ecclesias et marcionitœ .
Telle est l’expression forte de Tertullien, que je suis obligé de citer de
mémoire. Du temps de saint Épiphane ( advers. hœreses , p. 302), les
marcionites étaient très nombreux en Italie, en Syrie, en Égypte, en Arabie et
dans la Perse.
    [1384] Saint Augustin est un exemple mémorable de ce
passage, qui mène par degrés de la raison à la foi. Il fut, durant plusieurs
années, engagé dans la secte des manichéens.
    [1385] Le sentiment unanime de l’Église primitive est très
clairement expliqué par saint Justin martyr, Apolog. major , par
Athénagoras, legat. , c. 22, etc., et par Lactance, Institut. divin .,
II, 14-19.
    [1386] Tertullien ( Apolog. , c. 23) allègue la
confession des démons eux-mêmes, toutes les fois qu’ils étaient tourmentés par
les exorcistes chrétiens.
    [1387] Tertullien a écrit un traité fort sévère contre
l’idolâtrie, pour précautionner ses frères contre le danger où ils étaient à
chaque instant de commettre ce crime : Recogità sylvam et quantœ latinant
spinœ . De Idololatriâ , c. 10.
    [1388] Le sénat romain s’assemblait toujours dans un temple
qui dans un lieu consacré (Aulu-Gelle, XIV, 7). Avant de s’occuper d’affaires,
chaque sénateur était obligé de verser du vin et de brûler de l’encens sur
l’autel. Suétone, Vie d’Auguste , c. 35.
    [1389] Voyez Tertullien, de Spectaculis , 23. Ce
réformateur rigide n’a pas plus d’indulgence pour une tragédie d’Euripide que
pour un combat de gladiateurs. C’est surtout l’habillement des acteurs qui le
choque : En se servant de brodequins élevés, ces impies s’efforcent
d’ajouter une coudée à leur taille .
    [1390] On peut voir dans tous les auteurs de l’antiquité,
que les anciens avaient coutume de terminer leurs repas par des libations.
Socrate et Sénèque, dans leurs derniers moments, firent une belle application
de cet usage : Postremo stagnum, calidæ aquœ introiit, respergens proximos
servorum, additâ voce, libare se liquorem illum Jovi liberatori . Tacite, Annal .,
XV, 64.
    [1391] Voyez l’hymne élégant, mais idolâtre, que Catulle
composa à l’occasion des noces de Manlius et de Julie :
    Io Hymen Hymenœe io…
    ……………… Quis huic Deo
    Compararier ausit ?
    [1392] Virgile, en chantant la mort de Misène et de Pallas,
a décrit avec exactitude les funérailles des  anciens ; les éclaircissements
donnés  par son commentateur Servius ne contribuent pas moins à faire connaître
ces cérémonies. Le bûcher lui-même était un autel, le sang des victimes servait
d’aliment aux flammes et tous les assistants étaient arrosés de l’eau lustrale.
    [1393] Tertullien, de Idololatriâ , c. 11.
    Les opinions exagérées et déclamatoires de Tertullien
ne doivent pas toujours être prises comme l’opinion générale des premiers
chrétiens. Gibbon s’est permis assez souvent de faire envisager les idées
particulières de tel ou tel père de l’Église comme inhérentes au christianisme
; ce qui n’est pas exact ( Note de l’Éditeur ).
    [1394] Voyez partout l’ Antiquité de Montfaucon. Le
revers même des monnaies grecques et romaines tenait souvent à l’idolâtrie.
Ici, il est vrai, les scrupules des chrétiens étaient balancés par une passion
plus forte.
    [1395] Tertullien, de Idololatriâ , c. 20-22. Si un
ami païen (peut-être lorsqu’on éternuait) se servait de l’expression familière
: Jupiter, vous bénisse , le chrétien était obligé de protester contre la
divinité de Jupiter.
    [1396] Voyez l’ouvrage le plus travaillé d’Ovide, ses Fastes ,
qui sont restés imparfaits. Il n’a fini que les six premiers mois de l’année.
La compilation de Macrobe est appelée Saturnalia ; mais c’est une petite
partie du premier livre seulement qui à quelque rapport à ce titre.
    [1397] Tertullien a composé, un ouvrage pour défendre ou
plutôt pour célébrer l’action téméraire d’un soldat chrétien, qui, en jetant sa
couronne de laurier avait exposé sa personne et celle de ses frères au danger
le plus imminent (*). Comme il parle des empereurs (Sévère et Caracalla), il
est évident quoi qu’en veuille penser M. de Tillemont, que  Tertullien compose
son traité

Weitere Kostenlose Bücher