Histoire Romaine
conditions d’une nouvelle édition des
textes du Digeste. (Ueb. die kritische Grundlage unseres Digestentextes), etc., etc.
[8] N.B. Dans ce livre,
résultat savant et condensé des recherches les plus érudites et des méditations
les plus profondes, on s’étonnera peut-être de ne rencontrer que de rares notes
explicatives. La raison s’en comprend aisément. Elle est toute dans la
nécessité de ne pas surcharger et allonger les volumes. D’ailleurs, c’est dans
les autres ouvrages de M. Mommsen, dans les livres nombreux et spéciaux
qu’il a publiés et qu’il publie, que l’on trouverait l’immense apparatus ,
le corps des preuves, et la mention ou la discussion des sources auxquelles il a puisé. Nous y renvoyons les curieux. Nous nous sommes contentés
de placer çà et là quelques indications qui nous ont paru nécessaires pour
l’intelligence meilleure du texte par le commun des lecteurs. Ces additions
fort courtes du traducteur se distinguent par un signe spécial [].
Enfin nous conseillons
par·dessus tout l’étude des cartes historiques de l’ Atlas antiquus , de
Spruner (3 e édit., revue par Menke, 1862-1863, Gotha, chez Perthès.)
Les cartes n os X, XI, XII, avec les plans de la Rome primitive et de
la Rome républicaine, sont spécialement recommandées. La perfection des
détails, la netteté typographique et le bon marché font de l’ Atlas antiquus une publication essentiellement utile°. (On peut facilement se le procurer, notamment à la librairie Herold, rue
Richelieu, 67.)
[9] Membre des Académies de
Berlin et de Vienne. ― Il a publié de nombreux travaux de philologie
allemande et latine. (V. son article au Dict. universel des Contemporains ,
de Vapereau.)
[10] Sena-Gallica et Ariminum.
[11] Garganus mons.
[12] Ou appartenant à la grande famille boréale dite
ongrienne, et venue des steppes européo-asiatiques du Nord. (V. Maury, la
Terre el l’Homme , Paris, 1857, p. 381).
[13] Citons deux inscriptions tombales, afin d’en donner
une idée, du moins pour l’oreille : Œotoras artahiaihi bennarrihino ,
ou encore : Dazihonas platorrihi bollihi .
[14] On est allé jusqu’à admettre aussi l’existence d’une
affinité quelconque entre l’idiome des japyges et l’albanais moderne ; mais
les points de comparaison sur lesquels s’appuie une telle doctrine sont vraiment
en petit nombre et peu significatifs. Que si cette affinité de race était
jamais reconnue ; que si d’une autre part, les Albanais, qui, comme les
Hellènes et les Italiotes, appartiennent à la souche indo-germanique n’étaient
qu’un débris de ces anciens peuples helléno-barbares, dont les traces
fourmillent dans toute la Grèce, et surtout dans la région nord, il faudrait
conclure de là que les races anté-helléniques devraient être aussi classées
parmi les anté-italiques, sans que pour cela on dût aussitôt dire que les
Japyges seraient venus en Italie par la voie de la mer Adriatique.
[15] Au nord-est d’Anah, sur la rive droite de l’Euphrate,
poussaient à l’état sauvage l’orge, le froment et l’épeautre (Alphonse de
Candolle, Géographie politique raisonnée , t. II, p. 934). L’orge et le
froment, indigènes en Mésopotamie, sont mentionnés par l’historien babylonien
Bérose. (V. George le Syncelle, éd. de Bonn, p. 50.)
[16] On a bien voulu rattacher les mots vico , vimen du latin, à un radical primitif, qui serait aussi celui du mot weben (en
allemand tisser) et de ses similaires ; mais tout au plus les premiers
avaient-ils, avant la séparation des groupes hellénique et italique, la
signification générale de tresser ; ce n’est que plus tard, vraisemblablement,
que le sens plus spécial se référant au tissage leur aura été ajouté par le
mouvement séparé des idiomes, dans chaque contrée. Toute ancienne qu’elle est, la
culture du lin ne remonte point jusqu’aux temps primitifs. Si les Indiens ont
connu cette plante, ils n’en ont jamais fait, même de nos jours qu’extraire l’huile.
Quant au chanvre les Latins l’ont cultivé plus tard encore que le lin ; du
moins, leur mot canabis à tout l’aspect d’un emprunt assez récent.
[17] Aro , aratrum , se retrouvent dans aran ou eren selon quelques dialectes (labourer), et dans erida , de l’idiome
germanique primitif ; dans les mots slaves orati , oradlo , dans
ceux lithuaniens arti , arimnas , dans ceux celtiques ar , aradar .
– À côté de ligo , cf. rechen ; à côté
Weitere Kostenlose Bücher