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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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extrêmement divisée. La culture ne s’y fait
presque que de main d’homme avec la bêche, le hoyau et la pioche ; quelquefois
une charrue légère, attelée de deux vaches les remplace ; ou même encore, à
côté de la bête unique de trait, la femme du paysan tire la charrue. L’attelage
y est à deux fins : il donne son lait et travaille à la culture. Le champ
donne deux récoltes annuelles : une en blé, une en fourrages, sans jamais
se reposer par la jachère. Le fermage moyen annuel est de 100 fr. par arpent. Si
cette même contrée appartenait à six ou sept grands propriétaires, les
régisseurs et les ouvriers à la journée y remplaceraient bientôt la main-d’oeuvre
du petit labour, et l’on verrait en moins d’un siècle, nul n’en peut douter, la
riche Limagne transformée en un désert triste et misérable autant que l’est
aujourd’hui la campagne de Rome.
    [30] [Nom spécial de la Vénus latine. Elle avait son bois
sacré et sa source sainte. – Lucus Ferentinœ (Tite Live, I, 50, 52). – Caput
Feretinum (Tite Live, II, 28). On l’a retrouvé chez les Osques et les
Herniques, sous le nom dérivé du sanscrit d’Herentatis. – Preller, V, Vénus ,
p. 383.]
    [31] Aussi a-t-on donné le nom de Trêve à la fête latine ( Indutiœ ,
Macrobe, Sat . 1, 16 ; έxεχειρίαι ,
Dionys., 4, 49), il était interdit de faire la guerre durant sa célébration.
    [32] On a souvent soutenu, parmi les anciens et les
modernes, que la cité d’Albe a exercé dans le Latium sous la forme d’une
symmachie, une prépondérance dont les recherches mieux conduites de la critique
historique ne laissent pas apercevoir la moindre trace. Au début de son
histoire, une nation n’est jamais une ; elle est au contraire, fractionnée,
et il serait bien étonnant que les Albains eussent tout d’abord résolu le
problème de l’unification du Latium qui a demandé plus tard à Rome tant de
siècles et de combats acharnés. Quand Rome se disant aux droits de la ville d’Albe,
revendiqua l’héritage de celle-ci, elle demanda moins la suprématie directe sur
les cités qu’une sorte de préséance honorifique, sachant bien, il est vrai que
cette préséance, jointe à la puissance matérielle, la conduirait rapidement à
une hégémonie réelle. Sur toutes ces questions d’ailleurs les témoignages
directs font défaut, il n’est pas besoin de le dire ; et l’on aurait tort,
en s’appuyant sur quelques textes (Festus, V. Prœtor , p. 241 ; Dionys,
3, 10), de transformer ainsi la cité d’Albe en une sorte d’Athènes latine.
    [33] On trouve dans nombre de mots d’ancienne formation
des altérations et des changements analogues. Cf. pars , portio  ; mars , mors  ; fareum antique forme d’ horreum  ; Fabii , Fovii  ; Valerius , Volesus  ; vacuus , vocivus .
    [34] Le fait de s’établir ensemble sur le même lieu n’entraîne
point forcement le synœcisme, et chaque tribu peut encore demeurer maîtresse
sur son propre terrain ; mais bientôt il n’y a plus qu’une seule maison
commune pour le conseil et les magistrats. – (Thucydide, 2, 15 ; Hérodote,
1, 170.)
    [35] Quand l’on rapproche le mot attique τρίττύς du mot ombrien trifo , on se demande aussitôt si la triple division de la
cité n’est pas d’institution purement gréco-italique. S’il en était ainsi, il
faudrait alors ne plus voir dans la cité romaine l’ensemble d’un certain nombre
de races indépendantes qui se seraient fondues en une seule société politique. Mais,
pour en arriver là, il conviendrait de ne plus tenir aucun compte de la
tradition. Et puis comment alors la triple division ne se retrouverait-elle pas
plus généralement dans les cités gréco-italiques, à l’état, on le répète, d’institution
fondamentale. Ce n’est peut-être qu’à leurs contacts avec Rome et l’influence
prédominante des Romains, que les Ombriens ont dû l’usage du mot tribu : on
ne le trouve pas, ce semble, chez les Osques.
    [36] [ Sodales Titii , institués par Tatius, dit
Tacite, retinendis Sabinorum sacris ( Annales , 2, 54. – Varr., I, I,
V, 85). – V. Preller, Rœm. Mythologie , au mot Sodales Titii .]
    [37] Aujourd’hui que l’on a de tous cotés abandonné l’ancienne
opinion suivant laquelle l’idiome latin n’eut été qu’un mélange du grec avec d’autres
idiomes, il s’est encore rencontré des savants éclairés pourtant (sic Shwegler, Rœm. Gesch . ( Hist. Rom .) I, 184, 193)

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