Histoire Romaine
Enfin
le mot étranger ( peregrinus ) désignait le plus souvent aussi tous ceux
qui n’étaient pas citoyens romains.]
* [Sur
la loi agraire, v. C. Insc. Lat . t. 1, pp. 49, 75 à 106, n°200. Sur le S.C.
des Bacchanales , v. ibid., pp. 43 ; 44, n°196. – M. Mommsen en
donne les textes et les commentaires.]
[315] Servilis unctera tollitur . Cicéron, de leg., II, 24, 60.
[316] Lectique plures sternerentur . Cicéron, ibid .
[317] Extenuato igitur sumptu, tribus riciniis, et
vinclis purpurœ… tollit . Cicéron, ibid ., II, 23, 50.
[318] Festus, v° murrata potione . Pline, Hist. nat., XXI, 3 : vino rogum ne aspergito . – Cicéron, ibid .
[319] Cicéron, ibid .
[320] V. Duodecim Tab. fragm., dans les Institut.
syntagma , de R. Gneist, (Lipsiœ, 1858) passim.
[321] Tresviri nocturni . – On connaît le mot de
Sosie (Plaut., Aphitri., 3) : Quid faciam nunc si tresviri me in
carcerem compegerint ?
[322] On peut l’induire du passage où Tite-Live (9, 20) parle
de la réorganisation de la colonie d’ Antium , vingt ans après sa
fondation. Il est bien clair que, s’il était facile à l’habitant d’ Ostie d’aller suivre ses procès à Rome, la même exigence n’était plus possible à l’égard
des gens d’ Antium ou de Séna .
[323] On se plaît à célébrer le peuple Romain comme le
peuple privilégié de la jurisprudence, et ses lois excellentes apparaissent
comme un don mystique du ciel à ses admirateurs ébahis : moyen commode
sans nul doute de n’avoir pas quelquefois à rougir de la pauvreté de leur droit
national ! Qu’on veuille donc bien jeter aussi un regard sur la
législation criminelle de Rome, vacillante et embryonnaire entre toutes ; et
l’on se convaincra bien vite de la fausseté d’une telle croyance, alors même qu’il
semblerait par trop naïf de reconnaître tout simplement qu’une nation saine
possède toujours une saine jurisprudence ; et qu’à un peuple malade
appartient nécessairement un droit défectueux. En dehors même de l’organisation
politique de l’État ; en dehors des autres causes générales dont la
jurisprudence, elle aussi et plus que les autres institutions, subit l’influence
décisive, on peut ramener à deux sources principales l’économie si remarquable
du Droit civil des Romains. Premièrement, les parties litigantes étaient
tenues de formuler et de motiver la demande et la défense. Secondement, le
droit avait dans le magistrat son organe permanent et progressif. Par cet
intermédiaire officiel, les axiomes juridiques descendaient immédiatement sur
le terrain de la pratique. La précision obligatoire des conclusions coupait
court à toute chicane avocassière : l’interprétation du magistrat rendait
inutile la fabrication de lois malsonnantes, autant du moins qu’il est possible
d’obvier à ces deux maux. Enfin, grâce à ces deux causes réunies, il a été
donné à Rome de concilier, dans la mesure des forces humaines, ces deux
conditions nécessaires et pourtant opposées de toute bonne jurisprudence :
la fixité et la souplesse qui sait s’accommoder aux exigences des temps.
[324] Nam ideo patrem Argentini Æsculanum posuerunt, quia
prius œrea pecunia in usu esse cepit. postea argentea . August., Civ. Dei ,
IV, 21. – Pline, Hist. nat., 33, 3, 13. – On a remarqué que les Romains
n’ont pas eu un Dieu de l’or. D’où l’on conclut que quand, aux temps des
guerres puniques, l’or est entré dans la circulation commune, déjà la manie de
la divinisation avait cessé.
[325] C’est à l’occasion de la dédicace de son temple, en
cette année 459, que l’on voit pour la première fois la déesse apparaître sous
son identification nouvelle de Vénus-Aphrodité (Tite Live, 10, 31 – Becker,
Topographie, p. 472).
[326] Suivent elles, les Romains, qui d’abord portaient des
boucliers carrés, les auraient échangés en empruntant aux Étrusques le bouclier
rond des hoplites (le clupeus , ou άσπίς )
puis ils auraient pris aux Samnites le bouclier carré dont ils se servirent
plus tard (le scutum ou θυρέος ), ainsi
que la lance de jet ( veru ) – (v. Diodor., Vatican fragm. 54 – Salluste, Catil., 51, 38. – Virgile, Ænid., 7, 665. – Festus, ep. v°Samnites ,
p. 327, Müll. – et les auteurs cités par Marquardt, Handb ( Manuel ),
3, 2, 241) Mais on ne peut plus contester l’origine du bouclier rond des
hoplites, ou plutôt de la phalange dorienne elle-même. C’est là une
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