Histoire Romaine
quand il
dit la bonne vieille manière d’élever les enfants [ Bacchid , III, 3, 27
et s] : Revenu à la maison, tu te plaçais auprès du maître sur ton escabeau ;
et, en courte tunique, tu lisais ; et si tu manquais d’une seule syllabe, il
en cuisait à ton dos, vergeté sous les coups à l’égal d’un manteau de nourrice !
[350] Eudoxus, astrologue grec, disciple de Platon.
[351] Le temple, circulaire n’est point une imitation de la
maison primitive, comme on l’a cru longtemps : celle-ci, au contraire, a
été d’abord carrée. – La théologie romaine rapportait la rotonde à l’image
symbolique du globe terrestre, ou à celle de la sphère du monde, enveloppant le
soleil placé au centre (Fest., v° rutundam , p. 282. – Plutarque, Numa ,
11, – Ovide, Fast . 6, 267 et s.). Au fond, la rotonde dérive tout
simplement de ce principe que la forme ronde a toujours paru la plus sûre et la
plus commode, dès qu’il s’agit de construire un local clos, un magasin, etc. C’est
ainsi qu’étaient bâtis les Trésors des Grecs, aussi bien que la Chambre
aux provisions ou le Temple des Pénates chez les romains. Il était
naturel de bâtir ainsi, et le foyer sacré ou autel de Vesta, et le sanctuaire
du feu ou le temple de la même déesse, tout comme les citernes et les puits ( puteal ).
Pour conclure, la rotonde est gréco-italique, aussi bien que le système quadrangulaire ;
elle convient aussi bien à la cannera ou chambre voûtée qu’à l’habitation
proprement dite : seulement c’est aux Latins qu’est due l’application
architectonique et religieuse du principe du dôme simple ( θόλος , tholus ) ou temple en rotonde avec piliers et colonnes.
[352] C’est au pied de ce figuier que les deux jumeaux
Romulus et Remus avaient été déposés par les eaux du Tibre, et qu’ils furent
recueillis et allaités par une louve. – Rumes ou Rumœ , vieux mot
voulant dire mamelles : d’ou le nom de Ruminal . – Varron, de re
rust., II, 4, 15. – Pline, Hist. nat ., 15, 18, 20.
[353] Novius Plotius n’a peut-être fondu que les
pieds et le groupe du couvercle ; la ciste elle-même proviendrait
alors d’un artiste antérieur, mais prénestin lui-même, car ce petit meuble n’était
guère en usage alors qu’à Préneste.
[354] Les cistœ mysticæ , déjà citées, supra .
[355] L’un des plus anciens annalistes de Rome, et qui fut
aussi un bon peintre.
[356] Livre des Juges , XV, 7. (Lemaistre de Sacy). Populum
habitantem in ea, absque ullo timore, juxta consuetudinem Sidonioruin, securum
et quietum… et magnarum opum .
[357] V. l’ Atlas antiquus de Spruner, carte XIII (3°éd.),
et le plan de Carthage qui y est joint.
[358] Cette classe importante de sujets est nettement
caractérisée dans un acte public carthaginois (cité par Polybe, VII 9), où on
les voit mis en regard des gens d’Utique, d’une part, et des sujets libyens de
l’autre : les sujets carthaginois usant des mêmes lois que Carthage. Ailleurs
il est parlé d’eux sous le nom de villes fédérées (Diodore, XX, 10), ou de
villes tributaires (liv. 34, 62. – Justin, 22, 7, 3 [ urbes vectigales, urbes
tributariœ ]. Diodore (XX, 55) mentionne aussi leur droit de connubium avec Carthage ; quant au commercium , il résulte de la communauté
des lois, à laquelle fait allusion Polybe. Maintenant, il est certain que les
anciennes colonies phéniciennes étaient rangées parmi les libyphéniciennes. Tite-Live
(25, 40 [ Libyphœnicum generis Hipponiates ]) parle d’Hippone comme d’une
ville libyphénicienne ; d’un autre côté, le même nom appartient aussi aux
établissements fondés par Carthage. Ainsi, on lit dans le Périple d’Hannon que
les Carthaginois décidèrent qu’Hannon ferait voile au delà des colonnes d’Hercule,
et irait fonder des villes libyphéniciennes. Au fond, les Libyphéniciens, au
regard des Carthaginois, ne forment pas une nation séparée : leur nom ne
constitue qu’une distinction politique. Grammaticalement, nous l’admettons
aussi, le mot libyphénicien veut dire Phéniciens et Libyens mêlés. (Liv., 21, 22
[ mixium Punicum Afris genus ] commentaire vrai du texte de Polybe.) De
fait, lors de la fondation des colonies plus exposées, il était adjoint souvent
des Libyens aux Phéniciens (Diodore, XIII, 79. – Cicéron, pro scauro , 42).
L’analogie du nom et des droits réciproques entre les Latino-Romains et les
Libyphéniciens Carthaginois est
Weitere Kostenlose Bücher