Bücher online kostenlos Kostenlos Online Lesen
Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
Vom Netzwerk:
importation
grecque, et pas le moins du monde étrusque. Quant au scutum, grand bouclier de
cuir de forme cylindrique et courbe, on peut admettre qu’il a remplacé le clupeus ,
fait d’airain et tout plat, quand la phalange s’est divisée en manipules :
son nom d’ailleurs est incontestablement dérivé du grec ; aussi
doutons-nous que ce bouclier ait été pris aux Samnites. C’est aux Grecs encore
que les Romains avaient emprunté la fronde ( funda vient de σφενδόνη ,
comme fides de σφίδη ). Le pilum enfin
passait chez les anciens eux-mêmes pour une invention absolument romaine.
    [327] Varron aussi ( de re rust ., 1, 2, 9) déclare
que l’auteur des lois agraires liciniennes avait, tout le premier, organisé en
grand la culture de ses vastes domaines. Toutefois il se peut que l’anecdote
soit une fable, et n’ait été imaginée que pour expliquer un surnom donné.
    [328] On avait conjecturé que l’artiste qui avait fabriqué,
à Rome, cette cista pour Diudia Macolnia, était un certain Novius Plautius, de
Campanie ; mais cette conjecture est contredite par les inscriptions
tombales anciennes, récemment découvertes sur le sol même de Prœneste [ Palestrina ]. On y trouve, parmi les noms de
plusieurs autres Macolnius et Plaulius, celui d’un Lucius Magulnius, fils de
Plautius (L. Magoblio Pla. f.).
    [La ciste en question se voit à Rome, dans le musée
Kircher. Elle a été trouvée en 1745, clans un champ, entre Palœstrina et
Lugnano, et achetée aussitôt par Ficoroni, qui le premier l’a décrite, et dont
elle a gardé le nom. (V. Corpus lnscript. latin . Mommsen, n°54 ; p.
24. – V. aussi Rich, Dict. des Antiq. Rem. v°cista . Seulement Rich
attribue par erreur l’inscription de la ciste de Prœneste à une autre corbeille
mystique trouvée à Labicum.]
    [329] J’ai mentionné plus faut la réprobation des censeurs
infligée à Publ. Cornelius Rufinus (consul en 464 et 477 [-290 et -277]),
à cause de son argenterie de table. Strabon (5, p. 228) relate l’étrange assertion
de Fabius, suivant lequel les Romains se seraient adonnés au luxe à la suite de
la conquête de la Sabine. Mais ce n’est là visiblement qu’une traduction
historique de l’anecdote ci-dessus ; d’autant mieux que cette conquête s’est
en effet achevée sous le premier consulat de Rufinus.
    [330] V. au Corpus Insc. Lat. de Mommsen, les Scipionium
elogia , tous recueillis sur les monuments funéraires placés au delà de l’ancienne
porte Capéne, entre les voies Appienne et Latine, p. 11 et 59.
    [331] Chansons de table grecques à mètre irrégulier.
    [332] Mommsen, Corp. lnscr. Lat., p. 16.
    [333] Les détails qu’on lit sur les fêtes latines, dans
Denys d’Halicarnasse (6, 95. Cf. Niebuhr, 2, 40), et surtout dans Plutarque (ce
dernier, il est vrai, se fondant sur un autre passage du même Denys, Camill., 42), doivent vraisemblablement plutôt s’appliquer aux jeux romains. Entre
autres motifs de décider, je renvoie à Tite-Live (6, 42), qui en fait pleine
foi. (Cf. Ritschl, parerg. 1, p. 313). Denys, persistant, comme il lui
arrive souvent, dans une de ces erreurs dont il est coutumier, a interprété
tout de travers la dénomination de Ludi Maximi . Une autre tradition, d’ailleurs,
rattache l’origine de la grande fête, non pas, suivant l’opinion commune, à la
défaite des Latins commandés par le premier Tarquin, mais à leur défaite sur
les bords du lac Régille (Cicéron, de Div ., 1 26, 53. Dionys., 7, 71). Les
indications, fort importantes d’ailleurs, relatées par ce même auteur à l’endroit
que nous venons de citer, ne peuvent, en réalité, s’appliquer qu’aux grandes
fêtes annuelles et non à une fête votive accidentelle. Ce qui le prouve, c’est
qu’il y est question de son retour périodique et d’un chiffre de frais
correspondant exactement avec celui qu’on trouve énoncé dans le pseudo-Asconius
(n. 142, édit. d’Orelli).
    [334] Poeticœ artis honos non erat… si qui in e are
studebat,… grassotor vocabatur . – Cat. dans A. Goll. Noct. attic . 11,
2 7.
    [335] Qui malum carmen incantasset – malum
venenum (VIIIe Tables). – Mulieres genas ne radunto. Neve lessum funeris
ergo habento (Xe Table).
    [336] Il en reste un court fragment : Après sec
automne et printemps mouillé, Canaille, belle récolte en blé . – [ Hiberno
pulvere, verno luto, grandia farra, Camille, metes ] – Nous ne savons pas
sur quoi se fondaient ceux qui regardaient

Weitere Kostenlose Bücher