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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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frappante.
    [359] L’alphabet libyque ou numide, celui usité chez les
Berbères, aujourd’hui comme au temps jadis, pour l’écriture de la langue non
sémitique, est l’un des innombrables dérivés du type araméen primitif. Dans
quelques-uns de ses détails, il semble même s’en rapprocher plus encore que
celui des Phéniciens. Qu’on n’aille cependant pas croire que les Libyens
auraient reçu l’écriture d’importateurs plus anciens que les Phéniciens eux-mêmes ;
il en est de même ici qu’en Italie, où certaines formes évidemment plus
vieilles n’empochent pourtant pas que l’alphabet local ne se rattache aux types
grecs. Tout ce qu’on en peut induire, c’est que l’alphabet libyque appartient à
l’écriture phénicienne d’une époque remontant au delà de celle où furent tracés
les monuments phéniciens qui nous sont parvenus.
    [360] Levanzo , Favignana , Maritima , à
la pointe ouest de la Sicile.
    [361] V. Politique , liv. II, chap. VIII.
    [362] Aristote, Polit., II, VI, § 21, et VIII, § 2.
    [363] Columelle appelle Magon le rusticationis
parens . De re rust., I, 12, 4. – Pline, Hist. nat., XVIII, 5,
7 – Cicéron, de Orat., I, 58.
    [364] M. Ed. Charton en a donné une traduction, avec
de bonnes remarques critiques et géographiques, au tome I de ses Voyageurs
anciens et modernes .
    [365] Il n’est pas jusqu’à l’intendant d’un domaine rural
qui, quoique esclave, ne doive savoir lire ut n’ait repu une certaine éducation.
Tel est le précepte de Magon l’agronome . (Varr., De re rust., I, 17).
– Au prologue du Carthaginois ( Pœnulus ) de Plaute, l’auteur dit ce qui
suit de son héros :
    Et is omnes linguas scit : sed dissimulat sciens
Se scire : Pœnus plane est. Quid verbis opu’st.
    Il sait toutes les langues : mais il dissimule sa
science, en vrai Carthaginois qu’il est : c’est tout dire !
    [366] On a élevé des doutes sur l’exactitude de ce chiffre ;
et prenant pour base de calcul la superficie de Carthage, on a évalué sa
population possible à un maximum de 250. 000 têtes. Mais ces calculs sont tout
hypothétiques, surtout quand il s’agit d’une ville où les maisons avaient six
étages de hauteur. D’ailleurs nous donnons là le total de la population
citoyenne, et non celle de la ville seulement, comme le faisaient les rôles du
cens romain ; et nous y comprenons tous les Carthaginois, soit qu’ils
résidassent en ville, soit qu’ils vécussent dans la banlieue, dans les
provinces sujettes, ou même à l’étranger. Les absents étaient extrêmement
nombreux. Nous savons expressément que le cens des Gaditans était de même bien
supérieur au nombre effectif des citoyens de Gadès résidant à Gadès.
    [367] Ne pouvant plus tenir devant Syracuse ; qu’il
avait vainement assiégée, Himilcon acheta de Denys l’ancien, moyennant 300
talents, la faculté de se retirer avec ses Carthaginois seulement ; laissant
à la merci des Syracusains le reste de son armée qui dut se rendre sans
conditions. – Diodore, XIV, 64.
    [368] Les Mamertins obtinrent tous les droits de Italiens ;
ils furent astreints à fournir des vaisseaux de guerre (Cicéron, in Verr., V, 19, 50). On voit par les médailles qui nous restent qu’ils n’eurent pas le
droit battre monnaie d’argent.
    [369] Echetla , à l’ouest de Syracuse, dans l’intérieur,
et sur la chaîne des monts Héréens .
    [370] Alœsa , sur la côte nord, à moitié route entre Messine et Panormus . – Centoripœ , à l’est de Catane , et sur la
route allant de cette ville à Agrigente .
    [371] Ηενσήρης , penteris , mot grec synonyme du latin quinqueremis .
    [372] V. Corp. Insc. Rom., p. 18, n°32. – V. Tite-Live, ep., 17. – Zonaras, 8, 11. – Florus, I, 18, etc.
    [373] Je crois exagérés les récits selon lesquels Carthage
n’aurait dû son salut qu’à Xanthippe et à ses talents militaires. Les officiers
carthaginois n’avaient pas besoin sans doute qu’il vint leur apprendre que la
cavalerie légère des Africains s’employait en rase campagne avec tout avantage,
et bien mieux que dans les pays de montagnes et de forêts. Polybe lui-même ne s’est
pas assez tenu en méfiance contre ces traditions erronées, écho des récits
vantards des corps de gardes grecs. – Quant à soutenir qu’après la victoire les
Carthaginois auraient mis Xanthippe à mort, c’est là une invention pure : il
s’en retourna librement, entrant même, à ce qu’il

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