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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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fut condamné pour ce dernier fait, sur l’accusation de
Cicéron, Pompée ne lui ayant pas tendu la main. Il se retira à Ravenne auprès
de César : et quand celui-ci revint d’Espagne et triompha, on le vit
descendant dans l’arène, combattre comme gladiateur. Plus tard, il suivit la
faction d’Antoine.]
    [1097] [Q. Pompeius Rufus, petit-fils de Sylla, par sa mère.
Durant l’année de son triumvirat, le sénat le fit arrêter : à son tour il
fit arrêter et emprisonner Favonius, l’édile. Il sera accusé de vi par M. Cœlius,
au sortir du tribunat, et, condamné, s’en ira vivre en Campanie, ou nous
perdrons sa trace.]
    [1098] [C’est de Salluste, l’historien, qu’il s’agit ici. Il
est trop connu pour que nous fassions autre chose que le nommer (V. ch. XII).]
    [1099] [Le triumvir futur, et le futur associé d’Antoine et
d’Octave, le fils du M. Æmilius Lepidus, qui après la mort de Sylla, conspira
contre le Sénat.]
    [1100] [V. sur tout cet épisode du meurtre de Clodius, et
des troubles qui suivent, un résumé très complet, fait, d’après les sources, et
surtout d’après Asconius Pedianus ( comm. in Milon ., dans l’ Hist. de C., p. 437 et s.).]
    [1101] Cette année, après les mois de janvier de 29 jours, et
de février de 23 jours, un mois intercalaire de 28 jours précédait celui de
mars.
    [1102] Consul et collègue sont synonymes : être à la
fois proconsul et consul, c’est être consul et consul suppléant, tout ensemble.
    [1103] [V. Dion Cassius, 40, 50. – et H. de César , II,
p. 441.]
    [1104] [Cette loi nouvelle confirmait celle de l’an 684 [70
av. J.-C.], promulguée sous le (premier) consulat de Pompée et de M. Licinius
Crassus, et connue sous le nom de lex Licinia de sodalitiis , ou de
ambitu . Elle punissait l’emploi d’agents électoraux ( sodales ) qui
séparaient les tribus en petites sections ( decuriatio ) plus faciles à
diriger dans les votes.]
    [1105] [ Loi Pompeia , de Jure magistratuum .]
    [1106] [Chez les peuples modernes, les Anglais n’admettent
aussi dans leurs procès criminels que les témoins sur le fait : et parmi
les jurisconsultes allemands, une école nombreuse critique notre système
français, selon lequel les témoins sur la bonne ou mauvaise renommée de l’accusé
sont produits de part et d’autre par l’accusation et la défense. On ne peut
nier que l’excès et l’abus ne puissent naître de cette pratique comme de toute
bonne chose. Et pourtant s’il est vrai que les antécédents mauvais, que l’irréprochabilité
de la vie antérieure sont de nature â peser en sens divers sur la conviction du
juge et sur l’application du taux de la peine, pourquoi ne pas admettre un tel
élément au procès ? Le grand argument des Anglais est celui-ci : Le
juré n’a qu’a examiner si l’accusé est l’auteur du fait, oui ou non. Or, à
vérifier cette question, on n’a rien à rechercher que les éléments de preuve
matériels ou immédiats, et ayant trait directement è la prévention. – Les lois
judiciaires pompéiennes auxquelles notre texte fait allusion étaient les lois de
ambitu , et de vi , celle-ci dirigée surtout contre Milon. Elles réduisaient
la durée du procès à trois jours : l’accusateur avait deux heures pour
parler, l’accusé trois heures pour se défendre (Ascon., in Milon ., 37, 39,
40. – Cicéron, Brutus , 324. – Tacite, de orat ., 38. – Cicéron, pro
Mil ., 15).]
    [1107] [Tout le monde sait par coeur l’allusion qu’y fait
Cicéron au début de la Milonienne.]
    [1108] [V. H. de C., II, p. 443.]
    [1109] [ H. de C ., II, p. 449.]
    [1110] [ Suarum legum auctor idem ac subversor – Tacite, Ann ., 3, 28.]
    [1111] [ H. de C ., II, p. 246.]
    [1112] [ Ibid ., p. 247.]
    [1113] [C’est vers la fin de 703 [51 av. J.-C.] qu’il tomba
malade à Naples, de la fièvre d’automne à laquelle il était sujet. On le crut
perdu, mais il guérit, les Dieux le réservant pour d’immenses désastres (Cicéron, qu. Tuscul ., 1, 35. – Velleius Paterculus, 2, 48. – Sénèque, Consol.
ad Marc ., 20. – Juven., 10, 283). La maladie de Pompée est devenue un thème
à déclamations pour les moralistes latins. – Les Napolitains et les Pouzzolans
s’abandonnèrent, quand il était en danger, et quand il revint à la santé, à des
démonstrations inouïes de douleur et de joie. Ils étaient Grecs ! dit
Cicéron ( Coronati Napolitani fuerunt, nimirum etiam Puteolitani : vulgo
ex oppidis publice

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