Histoire Romaine
gratulabantur : ineptum sane negotium et Grœculum ).
– Son retour à Rome fut un triomphe sur toute la route (Plutarque, Pompée ,
57).]
[1114] [V. sur ces faits, le récit de l’ H. de César , II,
pp. 449 et 491.]
[1115] [C’est le mot de Varron, au dire d’Appien, Bell. civ .,
2, 9.]
[1116] [Il quitta Rome vers la mi-novembre (ancien
calendrier). Selon Plutarque ( Crassus , 16), Dion Cassius (39, 39) et
Florus (3, 11), le tribun Atéius, aux portes de la ville, un brasier et l’encens
à la main, l’aurait voué aux dieux infernaux.]
[1117] Tigrane vivait encore en février 698 [56 av. J.-C.] (Cicéron, pro Sest ., 27, 59) : et Artavasdès régnait dès avant l’an 700 [-54]
(Justin, 42, 2, 4 – Plutarque, Crassus , 49).
[1118] [Sur la route d’Antioche et Mésopotamie, Bambycen
quœ alia nomine Hierapolis vocatur ; Syris vero Magog. Ibi prodigiosa
Atargatis. Grœcis autem Derceto dicta, colitur (Pline, H. n ., 5, 19).]
[1119] [ Άxβαρος , dit le
Pseudo-Appien. – Son vrai nom serait-il Akhbar ?]
[1120] [C’est ici la première fois que Gaius Cassius
apparaît sur la scène. On ne sait pas exactement son origine : mais il
était de la famille plébéienne assez illustre des Cassius Longinus. Si ses
antécédents sont inconnus, à dater de ce jour, il fera figure dans l’histoire.
– Revenu d’Asie, où Bibulus le remplacera en 703 [51 av. J.-C.], tribun en 705
[-49], il suivra Pompée en Macédoine, et commandera les flottes pompéiennes. – Après
Pharsale, César lui pardonne, et l’emmène en Orient, dans son expédition contre
Pharnace. En 709 [-45], on le trouve fixé à Brindes, d’où il échange avec
Cicéron une correspondance assez active ( ad fam ., passim, – ad Att .,
13. 22.) – Préteur des étrangers en 710 [-44], il est l’un des principaux
meurtriers de César,. plus par ambition que par ardeur de liberté. Il devient
alors, avec Brutus, le chef principal des constitutionnels, s’empare de la
Syrie, prend et pille odieusement Rhodes, joint Brutus à Sardes, passe l’Hellespont
et va périr dans les champs de Philippes (712 [-42]), luttant contre les
nouveaux triumvirs. Homme énergique, prudent et habile, sobre d’ailleurs, et
simple dans sa vie, Cassius était l’un des adeptes de l’épicuréisme. Il avait
des goûts littéraires. L’ambition déçue, la jalousie le, jetèrent dans le parti
anti-césarien, et lui mirent le poignard à la main (v. Drumann, Cassii , II,
pp. 116-152).]
[1121] [ Equis omni tempore vectantur : illis Bella, illis
convivia… obeunt . Justin. 41, 3.]
[1122] [V. Lucain, 8, v. 381 et s. : Il y décrit d’une
façon pittoresque le mode de combattre du Parthe :… … nulli superabilis
hosti. Libertate fugœ…]
[1123] [En attribuant à une idée de génie la tactique suivie
par le Suréna, M. Mommsen n’exagère-t-il pas un peu ? Il est clair
que ce mode de guerre était commandé par la nature du pays, par les circonstances,
et par l’armement même usité chez les Parthes. Mais la révolution militaire
indiquée n’en demeure pas moins un fait capital. – V. Hist. de César , II,
p. 429. L’empereur Napoléon III fait une remarque pareille à celle que nous
consignons ici.]
[1124] [L’héroïque jeune homme avait inspiré à Cicéron un
tendre attachement. P. Crassum ex omni nobilitate dilexi plurimum ( ad
fam ., 13, 16). Hoc magis sum Publio deditus quod me maxime sicut alterum
parentem servat et diligit ( ad fam., 5, 8). Il le dépeint enfin ( Brutus ,
81) comme ayant une éducation parfaite et savante, une intelligence vive, une
parole facile et élégante ; grave sans fierté, modeste sans timidité !]
[1125] [Il était l’arrière-neveu de P. Licinius Crassus
Dives Mucianus , qui, battu à Leucœ, se fit tuer par un Thrace, en le
frappant à l’œil de son fouet (Florus, 2, 20 ; Valère Maxime, 3, 2, § 12).
Il avait possédé cinq des meilleures choses ici bas, la richesse, la
noblesse, l’éloquence, la science du droit, et le souverain pontificat , dit
A. Gelle, d’après Sempronius Asellio et autres chroniqueurs (Gell., 1, 13).]
[1126] [Horace y fait allusion ( Carm ., 3, 5, 5 et s.) :
Milesne Crassi conjuge barbara
Turpis maritus vimit, et hostium
(Proh caria, inversique mores !)
Consenuit socerorum in armis
Sub rege meda Marsus et Appulus.
V. aussi l’anecdote citée par Florus, 4, 10, et par
Velleius, 2, 82.]
[1127] [Plutarque ( Crassus , 33) dit expressément
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