Histoire Romaine
* ) Comitiales
dies . Les jours de Comices étaient prœfesti ; et le Sénat ne
pouvait régulièrement siéger (Cicéron, ad famil ., 97 : per quos
senatus haberi nos poterat .)
[1149] [Homme insignifiant, dont le nom ne revient
occasionnellement qu’à une ou deux reprises. Il n’appartenait point, cela est
démontré aujourd’hui, à la branche des Paulli de la gens Æmilia, laquelle était
éteinte : il était le fils de M. Æmilius Lepidus, de la branche des
Lepidi, qui s’insurgea et mourut en 677 [77 av. J.-C.]. Il était par conséquent
le frère du triumvir : et il porta le nom de Paullus, ad honorem , ainsi
qu’il arrivait parfois. Il appartint de bonne heure au parti aristocratique ;
accusa Catilina de vi en 691 [-63], peu de jours avant son départ de
Rome. Questeur en Macédoine (695 [-59]), il fut accusé par Vettius, d’avoir
comploté l’assassinat de Pompée. Édile en 699 [-55], il éleva ou répara à Rome
des constructions fastueuses (les basiliques Émiliennes), ce qui l’endetta et
permit à César de l’acheter. – Après la mort de César, il se tournera contre
son frère, le triumvir, qui le proscrira. Il échappe, et va mourir obscur, à ce
que l’on croit, à Milet.]
[1150] Velleius Paterculus, 2, 48, dit de lui ce qui suit : C. Curio – vir nobilis, eloquens, audax, suce alienœque et fortunœ et
pudieitiœ prodigus, homo ingeniosissime nequam, et facundus malo publico, cujus
antmo neque opes ullœ neque cupiditates sufficere possent : noble, éloquent,
plein d’audace, prodigué de son bien et de son honneur, et de ceux d’autrui, le
plus spirituel des pervers ; et quand il parlait, fatal au bien publie :
point de richesses ni de plaisirs qui pussent assouvir son âme . – Sur son
éloquence, Cicéron, Brutus , 280. – Pline dit aussi de lui qu’il ne
lui restait plus rien, si ce n’est la guerre civile – nihil in sensu… prater
discordium principum . Selon Appien, César l’aurait acheté plus de 4500
talents, B. civ., 2, 126 ; selon Velleius 100. 000. 000 de sesterces ( HS
centies ). Suétone dit seulement ingenti mercede ( César , 29).
– Curion appartenait à la gens Seribonia, plébéienne, mais qui dans ses deux
branches des Curio et des Libo, avait, depuis les guerres puniques, fourni plusieurs
hommes utiles ou notables. Curion le père, pompéien, pontifex maximus en 697 [57
av. J.-C.], était l’ami de Cicéron, qui avait pour le fils une vive affection, et
avait pris un soin tout particulier de son éducation. Aussi, son nom revient
sans cesse dans la correspondance familière du consulaire, qui le croyait
appelé à de hautes destinées, et lui écrivit souvent. Après avoir été questeur
en Asie, il revint à Rome, et obtint le tribunat en 704 [-50]. – [Notre texte
fera connaître la suite de sa vie ; et M. Mommsen, après avoir conté
sa mort en Afrique (infra ch. X), achèvera à son tour le portrait.]
[1151] [A Nemelocenna ( Arras ), Bell. Gall .
8, 52.]
[1152] [ B.G ., 50 : durant tout l’hiver qui avait
précédé.]
[1153] [ Vous l’emportez ; vous avez César pour
maître (Appien, B. civ . 2, 30 – Βοών
νιxάτε
δεσπότην έχειν
Καίσαρά ). Ce Gaius Claudius Marcellus
était le cousin du consul de l’année précédente (703 [51 av. J.-C.]). Ami de
Cicéron et de Pompée, il se montra toujours hostile envers César, dont il était
le neveu par alliance ayant épousé sa nièce Octavia. – On va le voir à l’œuvre.
Il était de ceux qui voulaient que Pompée ne quittât à aucun prix l’Italie, quand
éclata la guerre civile. Puis, mécontent, il se réconcilie avec le vainqueur, intercède
pour son cousin, le consulaire. – Il mourut en 714 [-40] ; et sa veuve, comme
on sait, épousa Antoine. Il fut le père du Marcellus, qu’Auguste adopta, qui
épousa sa fille Julia, et mourut à 20 ans.
Heu !……… si qua fata aspera rumpas,
Tu Marcellus eris !
Virgile, Æneid ., VI, 860 et s.]
[1154] [Allusion aux paroles de G. Marcellus, rapportées par
Appien, 2, 31. Si je ne puis pourvoir aux intérêts de l’État, par le vote
commun, j’y pourvoirai seul, moi, consul !]
[1155] [ Lucius Claudius Marcellus (M. Mommsen le
nomme Gaius Marcellus le Jeune ), frère du consul de l’an 703 [51 av.
J.-C.], et cousin du consul de 704 [-50]. On les confond souvent. Hostile à
César, comme ses deux prédécesseurs, il appuya les paroles et les mesures
violentes de Gaius Marcellus, et
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