Histoire Romaine
000.
[1179] [Plutarque, Pompée , 57 et 60.]
[1180] [ Tota Italia dilectus habentur, arma imperantur ,
etc. B. civ ., 1, 6.]
[1181] [ B.G ., 1, 14. – C’est Lentulus qui avait
imaginé de s’emparer des gladiateurs peuplant le jeu ( ludo ) de
César. – Quand on les licencia, ne sachant qu’en faire, et craignant du
désordre, Pompée les distribua chez les chefs de famille campaniens ( B.G ., ibid . – Cicéron, ad Att ., 7, 14).]
[1182] [ Pecunia a municipiis exiguntur, e fanis tolluntur,
omnia divina humanaque jura permiscentur . B. civ ., 1, 6.]
[1183] Le sénatus-consulte avait été rendu le 7 janvier :
dès le 18, on savait à Rome, et cela depuis plusieurs jours, que César avait
franchi le Rubicon (Cicéron, ad Atticus , 7, 10, 9, 10) : il fallait
au moins trois jours à un courrier pour venir de Ravenne. Il convient dès lors
de fixer le départ de César au 12 janvier, date qui répond au 24 novembre 704 [50
av. J.-C.] du calendrier Julien, selon la réduction usuelle.
[1184] [L’un des correspondants de Cicéron ( ad fam ., 13,
53-57), et son propréteur en Asie quand celui-ci était proconsul en Cilicie. – Après
la mort de César, il quittera Sextus Pompée et passera à Antoine.]
[1185] [Pompée quitte Rome, première et grande faute stratégique
et politique. C’est Rome qu’il fallait garder, c’est là qu’il eût dû
concentrer toutes ses forces. Au commencement des guerres civiles, il faut
tenir toutes les troupes réunies, parce qu’elles s’électrisent et prennent
confiance dans la force du parti : elles s’y attachent et s’y maintiennent
fidèles ! ( Précis des G. de J. César , ch. XI, 3 e observation). – Aux yeux des Romains, Pompée désertait. Il a beau dire qu’il
fait comme Thémistocle, que la République n’est point dans les murs de Rome ! Cicéron répond amèrement que Périclès a autrement agi : et que les
Romains jadis, quand leur ville fut prise, se retranchèrent dans le Capitole ( urbe reliqua capta, arcem lamen retinuerunt . – Ad Att ., 7, 11).
– Aussi quels reproches il déverse sur ce général hésitant, stupéfié ( stupens , ad Att ., 7, 10), le plus incapable des généraux ( άστρατήγητος : ad Att ., 7, 13) !]
[1186] [César était plus clément et plus habile. Il
pardonnait à ses prisonniers et tolérait la neutralité. – B. civ ., 1, 63.
– Suétone, César , 75. – Sur la panique à Rome, v. Dion Cassius, 12, 7, 8.
– Lucain, 1, 475 et 486 et sq. : lire surtout Cicéron, ad Att ., 7, 10-12.
La procession de fugitifs couvrait la voie Appienne jusqu’à Capoue.]
[1187] [Lentulus, à entendre César, n’aurait même pas pris
le temps de fermer l’ œrarium sanctius , contenant le fond de réserve ,
où se versait la vicésime prélevée sur la valeur des affranchissements (Tite-Live,
27, 10), et auquel on ne touchait qu’à la dernière extrémité.]
[1188] [ B. civ ., 1. 8-11 – cf. avec Cicéron, ad
Att ., 7, 14 ; 7, 17 ; et ad fam ., 16, 12. Les porteurs de
paroles de César étaient les propres émissaires de Pompée : 1° L. Cœsar ,
le jeune ( adolescens ), fils d’un César lieutenant du Proconsul des
Gaules ; homme de peu de portée et dont Cicéron se moque. Il combattit
pour Pompée durant la guerre civile, fut gracié par César, puis alla peu après
se faire tuer en Afrique : 2°le préteur urbain L. Roscius , ancien
lieutenant de César dans les Gaules.]
[1189] [ B. civ ., 1, 15. – Il ne faut pas le confondre
avec le chef de cavalerie, qui servit dans les Gaules, et que Hirtius loue
comme un homme de courage et de prudence ( singularis et animi et prudentiœ . B.G ., 8. 28). Le lieutenant de Pompée, qui commandait à Auximum au début
de la guerre civile, était un prétorien, qui resta toujours fidèle au parti
pompéien. – Après que Pompée aura abandonné l’Italie, il s’en ira en Afrique, s’y
emparera du commandement ( B. civ ., 1, 31), se fera battre par Curion, brûlera
quelques vaisseaux à César devant Hadrumète, et après Thapsus gagnera l’Espagne,
où il retrouvera Gn. Pompée le fils. Il perdra la bataille navale de Cartéia, et
ira mourir sur le champ de Munda ( B. civ ., 2, 23-34. – Hirtius, Bell.
Afr ., 62-63. – Dion Cassius, 41 ; 41, 42. 42, 57. 43 ; 30, 31. – Appien, B. civ ., 2, 44, 46, 105).]
[1190] [Appelé souvent à tort Gaius Lucceius Hirrus .
– Tribun du peuple en 701 [53 av. J.-C.], ancien compétiteur de Cicéron pour
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