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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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précipita la crise. – Plus tard, il fuit de
Rome, commande une flotte pour Pompée, et disparaît de la scène. – Le second
consul de 705 [-49], Gaius Cornelius Lentulus Crus , de la gens hautaine
et patricienne des Cornelii (branche des Lentuli ), avait été le
principal accusateur de Clodius, dans le procès qui lui fut fait pour violation
des mystères de la Bonne Déesse. César prétend qu’une fois consul, il poussa à
la guerre pour refaire sa fortune ( B. civ ., I, 4) : Lentulus
aeris alieni magnitudine et spe exercitus ac provinciarum ac regum
appellandorum largitionibus movetur . César voulut plus d’une fois l’acheter,
la guerre civile une fois déclarée. Mais il crut la cause de César en péril et
suivit Pompée. Il leva pour lui deux légions en Asie. – Après Pharsale, il
aborde en Égypte trois jours après la fin tragique de Pompée, y est arrêté, et
est mis à mort à son tour. Il passait pour ambitieux, dépensier et cupide.]
    [1156] [Appien raconte d’une façon théâtrale leur entrevue
avec Pompée, Gaius Marcellus présente une épée au général et lui dit : Je
t’enjoins de marcher pour la patrie contre César. Pour cela nous te donnons une
armée, celle de Capoue, et celle d’Italie, et toute autre qu’il te conviendra d’enrôler .
( B. civ ., 2, 31.) A quoi Pompée répond qu’il agira de l’ordre des
consuls ajoutant aussitôt : à moins qu’il n’y ait mieux à faire ! – Toujours l’homme qui ruse et se réserve ! s’écrie Appien ( ibid .).]
    [1157] [Les bases, dit-on, en étaient conformes aux conseils
de Cicéron lui-même, qui cependant le trouva excessif de prétentions et d’impudence
( ad Att ., 1, 9. – Appien, B. civ ., 2, 32).]
    [1158] [Il s’agit ici du Lucius Claudius Marcellus indiqué dans la note 41.]
    [1159] [M. Antonius, de la gens plébéienne des Antonii ,
petit-fils du grand orateur qui est l’un des principaux interlocuteurs du de
Oratore (consul, 655 [99 av. J.-C.]), neveu de César par sa mère Julia, et
le compagnon de débauche de Curion. – Déjà, nous l’avons rencontré en Égypte, à
l’armée de Gabinius, et dans les Gaules, où il se distingue comme lieutenant de
son oncle, et comme questeur (702-703 [-52/-51]). César l’a renvoyé à Rome pour
y suivre ses intérêts. A dater de son tribunat, il est constamment en scène.]
    [1160] [ Q. Cassius Longinus , cousin du lieutenant de
Crassus et du futur meurtrier de César. Questeur de Pompée en Espagne (700 [54
av. J.-C.]), il y amasse des richesses considérables ; tribun du peuple
avec Antoine en 705 [-49], il se donne tout à César, l’accompagne à Ilerda (infra
ch. X), est nommé gouverneur de l’Espagne Ultérieure, y lutte avec des chances
diverses contre les Pompéiens, et se perd en mer en 707 [-47], aux bouches de l’Èbre.]
    [1161] [ M. Cœlius Rufus , le correspondant
ordinaire de Cicéron pendant son proconsulat de Cilicie (702-703 [52-51 av.
J.-C.]), et à qui, nous devons, bien plus qu’aux autres familiers de Cicéron, sans
en excepter Atticus, les détails les plus précieux sur les événements de ces
deux années – Né en mai 674 [-82], à Puteoli, d’une famille équestre, il vécut
de bonne heure dans l’intimité de Cicéron. Il eut cependant aussi quelques
relations avec Catilina. Orateur de talent, il accusa C. Antonius, l’ancien
collègue de Cicéron ( Quintil ., 4, 2, 123) : puis, plus tard et à
deux reprises, L. Sempronius Atratinus ( de ambitu ), que Cicéron défendit.
– Il fut l’amant notoire de la sœur de Clodius, Clodia Quadranta, qui, délaissée
par lui, le fit à son tour accuser par le même Atratinus, pour des faits
relatifs à l’assassinat de l’envoyé Alexandrin Dion. Cicéron fut l’un de ses
avocats, et nous avons encore le plaidoyer pro Cœlio. II fut acquitté, mais n’en
garda pas moins sa réputation de prodigalité débauchée. Tribun du peuple en 702
[-52], il se fit l’un des soutiens de Milon, avant, pendant et après le procès.
C’est alors que passant à César, il propose de concert avec ses neuf collègues
une motion tendant à ce que le proconsul des Gaules soit autorisé à briguer le
consulat quoique absent. – En 703 [-51], il est édile curule. Suivant sa
promesse, il tient Cicéron (proconsul en Cilicie) au courant de toutes les nouvelles
de la ville, et lui demande en échange de l’argent et des panthères qu’il ne
paraît pas avoir reçus. – Depuis longtemps, il a la

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