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Histoire Romaine

Histoire Romaine

Titel: Histoire Romaine Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Theodor Mommsen
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l’observation 5). – On lira dans
César lui-même tout le récit de l’investissement du camp de Pompée, et de la
défaite finale ( B. c ., 3, 41 et s.). César voyait que Pompée ne voulait
pas se battre avant d’avoir réuni toutes ses troupes et façonné toutes ses
recrues ( B.C ., 44). Il pensait que l’investissement durerait longtemps ( l.
c ., 42) ; et il croyait discréditer Pompée auprès des nations
auxiliaires, lorsqu’on le saurait comme assiégé dans son camp, et n’osant pas
combattre ( l. c ., 43, et Dolabella à Cicéron : ad fam ., 9, 9).
– Pompée avait lui-même construit 24 redoutes autour de son camp. César en
avait élevé 26, allant de Dyrrachium au Genusos. C’était bien là, comme dit
César, un genre de guerre nouveau et inusité ( l. c ., 47, 50).]
    [1280] [Suétone, César , 68. Cette cohorte appartenait
à la 6 e légion. – Il y a ici une lacune dans les Commentaires ( B. c ., 3, 50, in fine). César absent (peut-être faisait-il alors sur
Dyrrachium la démonstration dont parle Appien, B. civ ., 2, 60), avait
laissé la garde du camp à l’un de ses lieutenants, Publius Cornelius Sylla ,
lequel accourut avec 2 légions, battit et repoussa les Pompéiens. On lui
reprocha de n’avoir pas poursuivi son avantage : il eût pu du coup achever
la guerre ! Toutefois César le loue de sa prudence. Le lieutenant , dit-il, n’a point la mission du général : l’un agit selon la lettre de ses
ordres, l’autre est libre et prend conseil des circonstances ( l. c., 51).
    Ce Sylla était le propre neveu du dictateur. Compromis
(Salluste, Catilina , 17) dans la conspiration de Catilina, il fut accusé,
défendu par Hortensius et par Cicéron (dont nous avons le plaidoyer), puis
acquitté. Ce même Sylla commandera l’aile droite de César à Pharsale. – La
confiance de son chef atteste ses talents militaires. Il mourut en 709 [45 av.
J.-C.], en Italie, au cours d’un voyage. Cicéron, qui jadis, lui avait emprunté
de l’argent (A. Gell., noct. Att . 12, 12), puis s’était brouillé avec
lui à propos de Clodius (ad Att., 4, 3), affirme que le peuple s’est réjoui de
sa mort : qu’il ait été assassiné par les brigands, ou qu’il ait fini
par une indigestion, peu importe ! ( ad fam ., 9, 10. 15, 17).
    On peut lire avec fruit, dans Gœler, les recherches
topographiques auxquelles il s’est livré sur le terrain aux alentours de
Dyrrachium.]
    [1281] [ B. c ., 3, 50-61 – Deux frères, deux Allobroges, Raucil et Egus , que César avait comblés de bienfaits, créés
sénateurs dans leur cité, et enrichis, le trompaient, soit en détournant la
solde de leurs cavaliers, soit en se la faisant payer sur de faux rôles pour
plus de monde qu’ils n’en avaient. César les réprimande en secret, et les veut
ménager, car ils sont braves et influents. Mais ils s’irritent, et passent
traîtreusement à Pompée avec un certain nombre d’hommes et de chevaux. Pompée
les promène dans tout son camp. Ils sont les premiers transfuges qu’il ait à
montrer, tandis que tous les jours, les défections sont nombreuses dans ses
divers corps d’armée. Les deux Gaulois savaient les points faibles ou inachevés
des immenses retranchements de César, et ils donnèrent à Pompée des
renseignements dont celui-ci profita aussitôt.]
    [1282] [Tous les détails de l’attaque sont relatés par César
( B. c ., 63-64). Il n’avait pas achevé encore sa jonction retranchée
entre ses deux légions, quand tout à coup 60 cohortes pompéiennes se jettent
sur la circonvallation intérieure ; en même temps la flotte débarque au
sud une autre division d’infanterie légère, et un troisième corps aborde entre
les deux retranchements. César n’avait sur ce point que deux cohortes ; et
l’officier qui y commandait, Lentulus Marcellinus , questeur, était
malade (l’histoire ne sait rien de lui). Surpris, il accourt avec quelques
cohortes qui luttent héroïquement et sauvent leur aigle : mais il va
succomber, quand Antoine arrive avec douze autres cohortes. César lui-même se
montre ; Pompée s’arrête. Mais il est resté maître de l’extrémité des
lignes ennemies, du côté du rivage : il peut sortir et rentrer sans
obstacle, et envoyer ses hommes aux vivres et aux fourrages. C’est alors que
César se retire et se fortifie dans son camp ( B. c ., 65).]
    [1283] [Quelques jours s’étaient passés, les deux
adversaires se tenant en observation dans leurs camps

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