Indomptable

passion. Un cri primitif et la
    pression de ses ongles sur ses biceps ne firent qu’attiser
    la flambée de désir qui consumait rapidement son invin-
    cible sang-froid habituel.
    Dominic caressa le dos nu de Meg jusqu’à sa taille. Avec
    une impatience qu’il put difficilement maîtriser, il glissa les
    doigts sous le linge. Un long doigt suivit sa colonne verté-
    brale jusqu’au sillon de ses fesses. Il savait qu’il aurait dû
    s’arrêter et se satisfaire du cri stupéfait devant cette nou-
    velle sensation et empreint de désir qu’il venait d’arracher à
    Meg en prenant le galbe de sa hanche dans le creux de ses
    mains en le pressant avec soin.
    Même lorsque Dominic se dit qu’il ferait mieux de se
    retirer tant qu’il était capable de calmer le martèlement de
    son sang, sa main retourna vers le bas de son dos. Là, il
    taquina délicatement le creux sensible et savoura la chaleur
    qui émanait de son corps.
    Quand Meg murmura et soupira de plaisir, Dominic
    parcourut à nouveau sa colonne vertébrale depuis la nuque
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    INDOMPTABLE
    jusqu’à la base, mais cette fois, il ne put résister et le bout de
    ses doigts suivit la ligne de son corps jusqu’à trouver le
    chaud sillon qui partageait ses hanches. Il descendit le long
    de celui-ci, ce qui arracha à Meg un cri tremblant de
    surprise.
    Le linge glissa des hanches de Meg et tomba sur le sol.
    L’air froid de la pièce contrastait de manière intense avec la
    chaleur qui brûlait en elle comme des vagues chatoyantes
    à chaque secousse provoquée par la bouche de Dominic sur
    sa poitrine sensible, par chaque incursion de ses doigts le
    long de son dos jusqu’au sillon attrayant où des braises de
    passion se consumaient à l’extrémité de la flamme.
    Ensuite, ses longs doigts fouillèrent plus profondément,
    découvrirent, écartèrent, pénétrèrent sa chaleur soyeuse
    aussi délicatement que le feu lui-même. Les sensations qui
    explosèrent en Meg la poussèrent à s’accrocher à Dominic
    pour garder l’équilibre pendant que tout le reste de la pièce
    était entraîné dans une spirale de feu enivrante.
    — Monsieur, murmura Meg. Que me faites-vous ?
    À contrecœur, Dominic relâcha sa poitrine, mais pas la
    chaleur satinée et secrète qu’il avait à peine touchée.
    — Je vous explore, répondit-il d’une voix rauque.
    En prononçant ces mots, Dominic sonda à nouveau légè-
    rement, et fut une fois de plus récompensé par le souffle
    coupé de Meg et une humidité qui n’était en rien due à son
    bain récent.
    — Je peux à peine tenir debout, murmura-t-elle.
    — Dans ce cas, agrippez-vous à moi.
    — C’est ce que je fais.
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    ELIZABETH LOWELL
    Dominic sourit malgré les coups de marteau du désir
    qui le secouaient, lui coupant le souffle aussi sûrement que
    celui de Meg.
    — C’est ce que vous faites, dit-il. Je peux sentir vos
    serres délicates.
    Meg se rendit compte de façon tardive qu’elle se cram-
    ponnait effectivement à Dominic aussi bien avec les ongles
    qu’avec les mains.
    — Je suis désolée. Je ne voulais pas vous faire mal.
    Son rire profond et viril fit serpenter davantage de cha-
    leur en elle.
    — Me faire mal ? demanda Dominic. Non. J’aime sentir
    votre désir se lever pour s’envoler avec le mien. Continuez,
    petit faucon. Testez votre force sur moi. Et je…
    Sa main glissa de sa hanche vers le creux de sa gorge.
    Tandis qu’il observait Meg de ses yeux gris embués, son
    doigt suivit le centre de son corps depuis le sternum jusqu’au
    nombril, et jusqu’à la masse de poils flamboyants qui dissi-
    mulaient le même sillon qu’il avait suivi de l’autre côté.
    — … je testerai votre douceur, murmura Dominic.
    Infailliblement, l’extrémité de son doigt écarta le four-
    rage luxuriant, découvrit le bourgeon dissimulé et fit de
    lents petits cercles autour de lui avant de se concentrer sur
    les pétales brillants qui avaient commencé à gonfler de
    désir. Il pressa lentement le bout de ses doigts contre Meg,
    la sondant légèrement, avec insistance, mais la porte était
    trop bien gardée.
    — Laissez-moi entrer, dit-il d’une voix enrouée.
    — Quoi ?
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    INDOMPTABLE
    — Laissez-moi entrer librement dans la chaleur de
    votre château.
    Avant que Meg n’ait saisi le sens de la requête de
    Dominic, son corps l’avait déjà fait. Ses jambes s’écartèrent,
    lui donnant accès à une plus grande intimité. Elle fut récom-
    pensée par une