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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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mais très vite, un homme à terre pouvait
    se fatiguer ou trébucher. Alors, Duncan se jetterait sur lui,
    et Dominic mourrait.
    L’étalon brun chargea Dominic, prenant de la vitesse à
    chacune de ses enjambées. Dominic attendit, à moitié
    accroupi, son poids sur la pointe des pieds, manifestement
    prêt à sauter de l’un ou l’autre côté. Sur le point d’attraper sa
    proie, Duncan se leva légèrement sur sa selle, une grimace
    féroce sur le visage alors qu’il fonçait sur le seigneur
    normand.
    Afin d’éviter la lance, Dominic devait se relever le plus
    tard possible pour couper la route au destrier ou s’en écarter.
    Au moment où Dominic bougea, le cheval était si proche
    qu’il fut aspergé par la terre soulevée par les sabots de
    l’étalon. Juste avant qu’il ne soit écrasé sous les pattes
    de l’étalon, il sauta de côté.
    Un cri singulier s’éleva au-dessus de la foule, un grogne-
    ment qui aurait aussi bien pu être en faveur du seigneur de
    Blackthorne ou contre lui. Il fut de nouveau chargé par
    Duncan. Dominic sauta encore de côté au dernier moment.
    Le jeu du chat et de la souris se poursuivit durant plusieurs
    nouveaux passages. Chaque fois que Duncan chargeait, il se
    penchait un peu plus en avant sur les étriers, impatient de
    mettre fin au combat inégal.
    Au sixième passage, Dominic fit un nouveau bond, mais
    ce fut dans la direction de Duncan, et non de côté. Attrapant
    le pied droit de Duncan, Dominic le tira de toutes ses forces.
    La tactique fut payante. Duncan glissa de sa selle.
    Dès qu’il fut désarçonné, Duncan lâcha la lance inutile
    et empoigna son épée. Même s’il atterrit lourdement sur son
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    épaule, il roula tout comme l’avait fait Dominic et se remit
    sur ses pieds comme un chat.
    Avant que Duncan ne soit prêt, Dominic le frappa à
    l’arrière des genoux avec le plat de son épée. Duncan tomba
    en arrière. Il n’avait aucune chance de reprendre son équi-
    libre ou de pouvoir utiliser son épée ; Dominic glissa la
    pointe de son glaive entre le menton de Duncan et l’ouver-
    ture de sa capuche en cotte de mailles.
    Duncan se figea, s’attendant à mourir dans les pro-
    chaines secondes. Dominic se tenait debout au-dessus de lui
    et respirait profondément après ses récents efforts. Sous la
    pointe de l’épée, un chaud filet de sang coula lentement le
    long du cou de Duncan.
    — Un jour, vous m’avez dit que vous ne vous age-
    nouilliez devant personne si ce n’est votre roi écossais, dit
    Dominic d’une voix rude qui porta facilement sur le champ
    de bataille.
    Duncan, les yeux plissés, s’attendait à mourir
    immédiatement.
    — Je vous donne le choix, Duncan de Maxwell. Mourez
    maintenant ou acceptez-moi comme votre seigneur.
    Pendant plusieurs secondes, seul le silence régna dans
    la prairie. Ensuite, le Fléau Écossais jura, lâcha la poignée
    de son épée et grimaça.
    — Mieux vaut être votre vassal que de la nourriture
    pour les vers, s’exclama Duncan.
    Dominic releva la tête et rit.
    — En effet, Duncan. C’est beaucoup mieux.
    D’un mouvement fluide, Dominic replaça son épée dans
    son fourreau et tendit une main pour aider Duncan à se
    relever. Mais au lieu de se mettre debout, Duncan mit un
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    genou à terre et baissa la tête, montrant à tous ceux qui se
    trouvaient dans la prairie qu’il se rendait devant Dominic le
    Sabre même s’il n’y avait pas d’épée appuyée contre sa
    gorge.
    — Relevez-vous, dit Dominic.
    Quand Duncan s’exécuta, Dominic ramassa l’épée de
    Duncan et la lui tendit, la poignée vers l’avant.
    — Vous m’avez donné votre parole, dit Dominic. Je n’ai
    pas besoin d’autre preuve de votre loyauté. Et un chevalier
    sans arme n’est bon pour personne, en particulier pour son
    seigneur.
    Duncan regarda son épée et ensuite l’arme de Dominic
    dans son fourreau. Il sourit bizarrement, et d’un geste
    rapide, plaça également sa lourde épée dans son fourreau.
    Pendant qu’il s’exécutait, un long soupir s’éleva au-dessus
    des gens dans la prairie.
    Dominic se tourna vers les chevaliers qui attendaient,
    mais ce furent les mercenaires qui eurent à pâtir de son
    regard scrutateur.
    — Je donne à Duncan de Maxwell un vaste domaine
    sur les terres disputées par les rois écossais et anglais.
    Duncan se tourna et fixa Dominic.
    — Ceux d’entre vous qui suivent Duncan ont le choix,
    poursuivit

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