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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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regarda Simon. Alors qu’un jour une
    possible amitié s’était reflétée dans les yeux de l’autre
    homme, il n’y restait plus à présent que la promesse sinistre
    de l’enfer.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Je ne comprends pas, dit calmement Duncan.
    Pendant quelques longues secondes, Dominic observa le
    Fléau Écossais. À contrecœur, Dominic dut admettre que
    Duncan disait probablement la vérité. Ce qui s’était passé le
    jour de la chasse n’était pas l’œuvre de Duncan.
    Malheureusement, cela ne changeait rien. Le Fléau
    Écossais était un meneur trop puissant pour ne pas le tenir
    sous son pouvoir. Le simple fait qu’il soit en vie était une
    menace pour la stabilité du château de Blackthorne.
    — Lorsque le palefroi de Meg s’est fatigué à cause de la
    poursuite, dit Dominic, élevant la voix pour qu’on l’entende
    par-dessus le bruit de fond, je suis resté en arrière afin de
    chevaucher à ses côtés. Soudain, nous avons entendu
    retentir un autre cor de chasse.
    Duncan commença à parler pour être immédiatement
    interrompu par Dominic.
    — Meg a reconnu le cor, poursuivit Dominic. Il s’agis-
    sait du vôtre, Duncan de Maxwell. Plus tard, le chien que
    nous avons entendu nous poursuivre était l’un des vôtres,
    sauvage et hurlant. Il avait été entraîné dans une chasse à
    l’homme.
    — Je n’ai pas fait cela, dit explicitement Duncan. Je ne
    poursuivrais pas Meggie comme un criminel que l’on veut
    pendre.
    Dominic sourit d’un air sévère.
    — Vraiment ? Je pense que vous en êtes capable. Je
    pense que vous l’avez fait. Vous savez que Meg est la clé pour
    obtenir la loyauté des habitants du château de Blackthorne.
    Toute personne qui la détiendra, tiendra le pays.
    — Oui, dit Duncan d’une voix dure. Sur ce point, nous
    sommes d’accord.
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    INDOMPTABLE
    — Et parce qu’il y a de l’« affection » entre vous deux,
    vous avez tenté de me voler l’épouse que Dieu et le roi Henri
    m’ont donnée, pensant me voler le château de Blackthorne
    par la même occasion.
    — Non !
    — Vous pouvez crier non jusqu’à ce que les moutons
    soient rentrés au bercail, mais je ne vous croirai pas.
    Personne ne vous croira, dit crûment Dominic. Vous avez le
    choix, Duncan de Maxwell. Vous pouvez quitter ces terres
    et ne jamais revenir…
    — Non, l’interrompit Duncan.
    — … ou vous pouvez m’affronter dans un combat
    unique ici et maintenant.
    Le silence se propagea comme une onde parmi les
    groupes d’hommes autour de la prairie.
    Meg qui était en train de parler avec la sage-femme et
    Gwyn l’Ancienne au sujet de la guérison d’Adela, leva
    les yeux. Dans le sillage du silence étrange, s’ensuivirent
    des paroles d’excitation alors que la nouvelle du combat à
    venir se diffusait.
    Le Sabre.
    Le Fléau Écossais.
    Jugement par Combat.
    Meg blêmit. Elle tangua quelques secondes avant de
    pouvoir retrouver son sang-froid.
    — Ils ne peuvent pas, murmura-t-elle.
    Pourtant, Meg savait pertinemment tout en disant cela
    que Dominic et Duncan allaient se battre.
    Et l’un d’eux allait mourir.
    Elle releva sa longue jupe émeraude et courut jusqu’au
    petit groupe de chevaliers. Les gens dans la prairie lui
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    ELIZABETH LOWELL
    ouvrirent le passage, avertis par la mélodieuse agitation des
    clochettes qu’elle portait.
    Les chevaliers l’entendirent également arriver. Comme
    un seul homme, ils se retournèrent et observèrent la Druide
    de la Vallée qui courait vers eux et dont les longs cheveux
    volaient comme des flammes dans le vent.
    Meg n’avait d’yeux que pour un seul homme parmi eux.
    Elle avait besoin de sa proximité ; elle n’avait jamais ressenti
    un besoin aussi intense pour quoi que ce soit auparavant,
    même pas respirer. Insouciante face au haubert, l’épée et
    l’acier froid qui écorchait sa peau, elle se jeta sur lui.
    — Petit faucon, chuchota Dominic, la serrant contre lui.
    Ce fut tout ce qu’il put dire.
    Ce qu’il vit dans les yeux de Meg stupéfia Dominic. Sans
    se soucier des gens qui les regardaient, il referma les bras
    autour de son épouse et la tint contre lui, sentant les émo-
    tions sauvages qui la faisaient frémir. Quand son corps se
    tranquillisa enfin, il la relâcha lentement.
    — Tout va bien se passer, dit doucement Dominic. Peu
    importe celui qui gagnera, on prendra soin de vous. Vous
    êtes la clé du château de Blackthorne.
    Meg regarda simplement son époux, les yeux

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