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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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n’en montra rien ni en parole ni en action.
    De l’affection entre eux.
    Elle prétend être satisfaite de son glacial seigneur normand.
    Elle sourit et attend son heure.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Aïe ! Que Dieu me rende aveugle, êtes-vous en train
    d’essayer de terminer ce que votre époux a commencé ?
    — Êtes-vous certain de ne pas avoir de difficulté à
    avaler ? demanda Meg.
    — J’en suis certain.
    — Bien, vous êtes un larron bien chanceux, Duncan de
    Maxwell.
    — Oui, admit-il. Mais je n’aurai jamais d’épouse comme
    vous, Meggie.
    — Vous devriez remercier le seigneur pour cela,
    rétorqua-t-elle. Demandez à Dominic. Je lui cause tellement
    de soucis qu’il doit me faire porter des grelots comme un
    chat ou un faucon.
    — Est-ce que Dominic est cruel avec vous ? demanda
    Duncan dont la voix ne plaisantait plus.
    — Avec son épouse appartenant aux Druides de la
    Vallée ? Avec son seul espoir d’obtenir des héritiers légi-
    times ? Est-ce que mon époux vous a frappé au point de
    vous rendre stupide ? demanda sèchement Meg.
    — Bon sang, non. Cet homme est aussi rusé qu’un loup.
    — Il est aussi rusé qu’une meute de loups. Et il n’est pas
    cruel avec moi. Mes jets, après tout, sont à peu près pareils à
    ceux de son merveilleux faucon pèlerin.
    Duncan éclata de rire.
    Souriant tandis qu’elle ordonnait à Duncan de rester
    tranquille, Meg étala un baume sur les différentes écor-
    chures que Duncan présentait sur son large torse.
    Elle attend le bon moment.
    Pour le mercenaire écossais qu’elle a toujours aimé.
    Elle attend.
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    INDOMPTABLE
    — Si vous ressentez la moindre difficulté à avaler,
    venez immédiatement me voir, dit Meg en étalant le baume
    sur une blessure que Duncan avait à l’épaule.
    — C’est ce que je fais toujours, Meggie. Votre toucher à
    lui seul soignerait un homme, bien plus que vos potions
    magiques des Druides de la Vallée.
    Dominic ôta son heaume et le déposa sans ménage-
    ment sur une table proche. Il le fit avec une telle force que la
    bière fit un bond dans le bol que Simon avait laissé aux
    chevaliers.
    Meg leva rapidement les yeux. Ses yeux verts détaillè-
    rent Dominic comme des mains invisibles à la recherche de
    blessures cachées. Ce qu’elle aperçut fut une colère glaciale
    qui lui fit se rendre compte qu’elle se tenait entre les cuisses
    musclées de Duncan. Le rouge lui monta aux joues. Elle se
    recula avec empressement.
    Duncan se tourna et observa Dominic. L’expression sur
    le visage du seigneur faisait comprendre qu’il n’était pas
    content de trouver son épouse en compagnie de Duncan à
    moitié nu. Duncan sourit plutôt sardoniquement.
    — Maintenant, je sais pourquoi vous m’avez donné un
    domaine qui se trouve à trois jours d’ici, dit-il.
    — Veillez à vous y rendre le plus vite possible, dit
    Dominic d’un ton glacial.
    — Oui, monsieur. C’est ce que je vais faire. J’aime ma
    tête là où elle se trouve en ce moment.
    Duncan se leva et quitta rapidement le bureau, attrapant
    son manteau au passage. Les yeux gris et froids de Dominic
    pesèrent sur lui tout au long de son chemin vers la sortie.
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    ELIZABETH LOWELL
    — J’ai demandé à Eadith de préparer un bain, dit Meg.
    Il devrait être prêt maintenant. Dois-je demander à Simon
    de venir vous aider ?
    — Non. Je pense que je vais goûter moi aussi aux joies
    de votre « toucher curatif ».
    Les paroles furent pareilles à un coup de fouet. Meg se
    raidit.
    — Vous n’avez aucune raison de faire allusion à quoi
    que ce soit d’indécent, dit-elle, courroucée.
    Dominic leva un sourcil noir d’un air sceptique.
    — Il n’y a rien entre Duncan et moi, dit Meg. Pour
    l’amour de Dieu, mon époux, je suis venue vierge jusqu’à
    votre couche !
    — Mais vous ne pourrez le faire chaque fois, n’est-ce
    pas ? Un homme peut être certain de la fidélité d’une femme
    une seule fois.
    Meg écarquilla les yeux.
    — Vous ne pouvez penser ce que vous dites là !
    — Je le peux. Je le fais. Encore une fois, je regrette de
    ne pas avoir tué ce bâtard écossais.
    Le calme envahit Meg, comme la nuit qui fait reculer la
    lueur du jour.
    — Qu’ai-je fait pour mériter votre méfiance ? demanda-
    t-elle d’une voix distante.
    Le ton de Meg ne fit que jeter de l’huile sur le feu, car la
    colère de Dominic brûlait déjà à la suite des dernières rémi-
    niscences du combat qu’il avait été sur

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