Indomptable

cette façon, je ne peux
    penser à rien.
    Tout en souriant, Meg le caressa de l’extrémité arrondie
    jusqu’à la base et continua plus bas, prenant délicatement
    au creux de sa main les deux sphères gonflées par la pres-
    sion de sa semence qui ne demandait qu’à être libérée.
    — Dans vos bras, je goûte au paradis, murmura-t-elle.
    Duncan est mon ami, Dominic. Je ne l’ai jamais touché
    comme ça. Je ne l’aurais jamais fait. C’est uniquement votre
    épée qui me donne du plaisir.
    — Mon Dieu, grogna Dominic. Vous êtes en train de
    me tuer.
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    INDOMPTABLE
    Meg lui adressa un regard stupéfait et finit par com-
    prendre qu’il parlait plutôt d’un doux supplice que d’une
    réelle agonie.
    — Vous allez me faire gonfler au point d’exploser
    encore une fois, dit-il d’une voix rauque.
    — Est-ce là une chose vraiment affreuse ?
    — Non.
    Le regard brûlant de Dominic passa de la bouche de
    Meg à sa poitrine, et ensuite, au nid aux reflets rouges et
    or qui l’attirait tellement. Un désir primitif lui transperça
    le corps. Ses mains remontèrent le long des cuisses de Meg
    jusqu’à atteindre la chair douce et sensuelle qui lui donnait
    tant de plaisir.
    — Nous devrions cependant bénéficier de l’intimité
    qu’offre une porte verrouillée, dit-il. Il y a des choses que je
    veux…
    — Quelles choses ?
    Son unique réponse fut le regard qu’il lui adressa ainsi
    qu’un silence bien plus brûlant que le feu.
    Meg tendit l’oreille. Elle n’entendit rien si ce n’est les
    bruits en provenance de la grande salle en bas où des cheva-
    liers buvaient et se vantaient de leurs prouesses au combat.
    — Personne ne vient, dit-elle.
    — Si nous restons, cela sera à vos propres risques et
    périls, répliqua Dominic.
    — Un grand danger rôde autour de moi dans cette
    pièce, admit Meg avec un sourire. Je peux presque sentir
    une énorme épée contre mon corps.
    Dominic esquissa un rire. Même s’il savait qu’il valait
    mieux parcourir la courte distance jusqu’aux appartements
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    ELIZABETH LOWELL
    de Meg, il n’était pas certain d’en être capable. Il brûlait de

désir pour son ardente sorcière des Druides de la Vallée.
    — J’ai entendu chez les Sarrasins des choses qui m’in-
    triguent, murmura Dominic tandis que son regard enfiévré
    se détachait des yeux de Meg pour observer l’endroit où
    leurs corps seraient bientôt unis mais, jusqu’à présent, je
    n’avais jamais eu envie de les essayer.
    — Quelles choses ? demanda de nouveau Meg.
    — Des moyens pour des amants de tourmenter, de
    donner du plaisir et enfin de relâcher la tension, mais seule-
    ment après que l’autre eut gémi sous la douce torture.
    Les yeux de Meg se fermèrent à demi.
    — C’est honteux de ma part, mais je dois avouer que je
    suis curieuse.
    — Oui, ma sorcière. Je me rends bien compte de votre
    curiosité, dit Dominic avec un sourire sombre et totale-
    ment viril. Je prendrai énormément de plaisir à la satis-
    faire… de même que vous.
    L’extrémité de son pouce explora le nid humide entre les
    cuisses de Meg. Lorsqu’il frôla le bourgeon dissimulé, elle
    tressaillit d’un plaisir inopiné.
    — Vous êtes très sensible, dit-il.
    Meg frissonna.
    — Mon pouce est trop dur, dit Dominic à voix basse. Je
    pense que ma langue conviendrait mieux pour faire briller
    le joyau vivant de votre désir.
    Le regard ébahi sur le visage de Meg fit doucement rire
    Dominic malgré le désir qui battait brutalement et de
    manière incessante dans tout son corps.
    — Oui, ma sorcière. Vous commencez à comprendre.
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    INDOMPTABLE
    Voir le bout des seins de Meg se tendre et se durcir ainsi
    que son corps rougir, embrasé par la passion, lui donna
    envie de crier triomphalement et de désir. Il prit ses seins
    dans le creux de ses mains et titilla sensuellement ses tétons,
    arrachant un gémissement à Meg. Son gémissement se
    transforma en un son éraillé par le désir au moment où
    son long index caressa son bas-ventre et s’y enfonça
    profondément.
    — J’ai envie de vous, dit-il simplement.
    — Je suis toute à vous.
    — Oui, murmura-t-il. Je peux sentir que votre généro-
    sité est sincère. Je n’ai jamais rien connu qui vous
    ressemble.
    — C’est grâce à vous, pas à moi.
    — C’est grâce à nous deux.
    Un frisson se propagea le long du corps puissant de
    Dominic.
    — Cette fois, vous allez hurler de plaisir, ma