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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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sensuelle
    sorcière. J’en fais le serment.
    — Et vous ? Allez-vous m’apprendre comment vous
    donner autant de plaisir ?
    Dominic grogna.
    — Je ne devrais pas.
    Mais il finit par le faire.
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    c 26
    — Êtes-vous prête pour partir à la chasse ce matin ?
    demanda Dominic à voix basse. Ou est-ce que mon
    petit faucon est encore un peu faible ?
    La sensualité voilée dans les yeux de Dominic fit rougir
    Meg. Deux jours s’étaient écoulés depuis qu’elle avait donné
    le bain à son guerrier et découvert combien un amant pou-
    vait être viril et exigeant.
    Avant cet après-midi-là, Dominic s’était énormément
    retenu. Meg espérait qu’il ne le ferait plus. Elle avait décou-
    vert qu’elle devenait une maîtresse aussi exigeante qu’il
    l’était.
    — J’ai seulement été un peu faible pendant une matinée,
    murmura Meg. Un bain me remettra d’aplomb.
    La lueur nonchalante dans le regard de Dominic s’in-
    tensifia et se mit à brûler de désir. Il toucha le sourire de
    Meg du bout des doigts et ensuite effleura sa bouche de la
    sienne.
    — Vos bains ont, en effet, un pouvoir magique, ma
    douce sorcière, murmura-t-il contre ses lèvres. Nous
    devrions encore y goûter après la partie de chasse.
    Le consentement haletant de Meg ne fit rien pour
    refroidir le sang de Dominic. La tentation d’approfondir son
    baiser était très forte. Cependant, il suspecta qu’en faisant
    cela, le seul faucon qui volerait ce jour-là, serait un faucon
    des Druides de la Vallée très spécial.
    ELIZABETH LOWELL
    À contrecœur, Dominic releva la tête et regarda attenti-
    vement les yeux de son épouse d’un vert inhabituel. Ils
    paraissaient aussi clairs et paisibles que des sources
    sacrées. Pourtant, toutes les nuits qu’il passait avec elle,
    elle se réveillait, au moins une fois, glacée et prise de
    tremblements.
    Cette dernière nuit n’avait pas été différente.
    — Pourquoi êtes-vous effrayée ?
    — Je fais des rêves des Druides de la Vallée.
    — À quel sujet ?
    — Le danger.
    — Quel danger ? Duncan est parti vers le nord ce matin. Les
    mercenaires sont divisés. Sous le commandement de Rufus, ils
    seront bientôt réduits à néant. Le reste de mes chevaliers arrivera
    prochainement. Quel danger subsiste-t-il ?
    — Je ne sais pas. Je sais simplement que je rêve.
    Le cri perçant et distinctif d’un faucon pèlerin fendit le
    bruit habituel qui régnait dans le château.
    — Fatima est impatiente, dit Meg, amusée. Elle ressent
    que bientôt elle entraînera ses jets sertis de pierres dans le
    ciel de Blackthorne.
    — C’est une journée parfaite pour cela.
    Meg regarda dehors par la haute fenêtre étroite dans la
    partie supérieure du château. Le soleil rayonnait dans le
    château, pareil à un torrent jaune silencieux.
    — Oui, dit-elle. C’est une journée parfaite. Peut-être le
    printemps a-t-il enfin fait fondre le cœur glacé de l’hiver.
    Pourtant, quelque chose dans la voix de Meg fit com-
    prendre à Dominic qu’elle ne croyait pas que l’emprise de
    l’hiver avait été vaincue.
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    INDOMPTABLE
    Le bruit rythmé des sabots dans la cour annonçait l’ar-
    rivée de chevaux et de chevaliers impatients de partir à la
    chasse. Dominic et Meg s’empressèrent de les rejoindre.
    Mais dès que le seigneur et son épouse apparurent dans la
    grande salle, Eadith émergea précipitamment en haut de
    l’escalier qui menait au puits au sous-sol.
    — Lady Margaret, attendez ! l’interpella Eadith.
    — Qu’y a-t-il ? demanda impatiemment Dominic. Nous
    sommes sur le point de partir à la chasse.
    — C’est Marie, répondit Eadith. Elle vomit son petit-
    déjeuner et grogne comme une femme qui va donner
    naissance.
    — Bon sang, murmura-t-il.
    Meg poussa un soupir.
    — Il faut que je m’occupe d’elle, monsieur. Partez à la
    chasse.
    — Pas sans mon petit faucon.
    Lorsque Meg se tourna pour se rendre auprès de Marie,
    Dominic était sur ses talons. Il observa silencieusement
    Meg questionner la malade. Il n’y avait pas de doute, Marie
    était dans un sale état. Sa peau était pâle et terne, et ses
    lèvres habituellement écarlates, complètement décolorées.
    Quand Meg eut fini de s’enquérir de l’état de Marie,
    Dominic leva un sourcil pour l’interroger silencieusement.
    — C’est probablement dû à un morceau de poisson
    avarié, dit Meg.
    — Excellent. Laissez Eadith auprès d’elle.
    Meg écarta cette idée d’un

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