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Indomptable

Indomptable

Titel: Indomptable Kostenlos Bücher Online Lesen
Autoren: Elizabeth Lowell
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lèvre supérieure. Ses
    yeux s’élargirent face à cette sensation inattendue. Sans
    réfléchir, elle recula, pour se rendre compte que l’autre bras
    l’avait encerclée, l’obligeant à ce contact.
    — Ne luttez pas contre moi, petit faucon. Je suis votre
    époux. Ma caresse vous déplaît-elle tant que cela ?
    — N… non. Je ne m’attendais simplement pas à ce que
    vous me traitiez avec gentillesse.
    — Pourquoi ?
    — Vous pensez du mal de moi, dit Meg.
    — Je pense comme un homme qui ne connaît pas la
    femme qu’il vient d’épouser. S’il faut que je change d’opi-
    nion, dans ce cas, il faudra que j’apprenne à mieux vous
    connaître, n’est-ce pas ?
    Meg écarquilla les yeux. Dominic pouvait presque la
    voir retourner les mots dans son esprit, les analysant pour
    tenter de démêler le vrai du faux… le jaugeant avec autant
    de soin qu’il mesurait chacune de ses propres actions.
    — Vous en avez le droit, admit-elle après un moment. Il
    faut que vous me connaissiez mieux. Ensuite, vous com-
    prendrez que vous pouvez me faire confiance avec toute
    votre estime.
    Dominic émit un son neutre et frotta à nouveau son
    pouce contre les lèvres de Meg. De nouvelles sensations la
    firent frémir, la troublant. Elle ne savait pas que son corps
    recelait de soyeux rayons de chaleur.
    — Tellement douce, dit Dominic d’une voix profonde.
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    ELIZABETH LOWELL
    — Vous ne l’êtes pas.
    Il haussa le sourcil gauche ainsi que le coin de sa bouche
    en signe d’acceptation amusée. À cet instant, aucune partie
    de son corps ne pouvait se prévaloir d’être douce. Être aussi
    proche de sa réticente épouse avait un effet certain sur lui.
    — Votre main, expliqua Meg qui ne comprenait pas le
    triste amusement de Dominic. La guerre l’a durcie. Pour-
    tant, elle est attentive. Je me sens comme le faucon pèlerin.
    — Cette pensée m’est venue à l’esprit, admit Dominic,
    un léger sourire aux lèvres.
    Meg plongea le regard dans des yeux gris qui brûlaient
    d’un feu totalement masculin. La vue était tellement envoû-
    tante qu’elle n’y plongea pas plus profondément, car elle
    ne voulait pas y voir les calculs du guerrier. La tête lui tour-
    nait de soulagement ; de toutes les choses qu’elle avait ima-
    ginées à propos de sa nuit de noces, aucune ne consistait à
    être touchée avec douceur par Dominic comme si elle était
    un faucon indompté et récemment captivé.
    — Êtes-vous encore mal à l’aise en ma présence ?
    demanda Dominic.
    — Oui, chuchota-t-elle.
    — Il va falloir vous habituer à votre nouvelle situation,
    dit-il. Devrais-je vous enfermer dans une fauconnerie obs-
    cure, les paupières maintenues soigneusement closes, afin
    que votre seule réalité soit ma voix, mon toucher, mon
    souffle ?
    Alors que Meg allait répondre, le dos de la main de
    Dominic frôla ses lèvres aussi légèrement qu’un souffle, dis-
    persant ses pensées avant qu’elle ne puisse parler.
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    — Non, dit-il en réponse à sa propre question. Je ne
    permettrais pas que le moindre fil, même le plus fin des fils
    de soie, ne gâche la beauté de vos yeux.
    Au contact de la main de Dominic sur la gorge de Meg,
    elle laissa échapper un bruit de stupéfaction.
    — Je ne vous ferai pas de mal, dit-il sur un ton apaisant.
    Tout comme mon faucon pèlerin, vous êtes bien trop gra-
    cile, fragile et courageuse pour être abîmée par manque de
    précaution. Fermez vos yeux de Druide de la Vallée et res-
    sentez uniquement, ma femme. Laissez-moi vous toucher
    jusqu’à ce que vous n’ayez plus peur de ma main.
    Tout en continuant à parler, Dominic poursuivait les
    caresses qui étaient à la fois apaisantes et perturbantes, dif-
    fusant de vibrants frissons sur sa peau.
    Doucement, les paupières de Meg se fermèrent, privant
    la Druide de la Vallée de sa vue qui lui permettait de déchif-
    frer clairement l’âme humaine. Durant de longs moments,
    seuls existaient le murmure des flammes et le doux halète-
    ment entre des lèvres entrouvertes de stupéfaction. Meg
    n’avait jamais rien connu de semblable aux caresses de
    Dominic, pourtant il lui semblait qu’elle avait connu cela.
    Cette impression familière la tourmentait.
    — Ma foi, c’est comme un rayon de soleil, finit par chu-
    choter Meg, se souvenant quand elle avait déjà ressenti cette
    chaleur peu exigeante.
    — Quoi donc ?
    — Votre toucher.
    Le sourire de Dominic était loin

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